Kingdoms of Amalur et Copernicus « suscitent plus d'intérêt que prévu »

Les droits du MMORPG Copernicus, de Kingdoms of Amalur et de sa suite devaient être vendus aux enchères dans quelques jours. La vente est retardée : les jeux suscitent plus d'intérêt de prévus auprès des repreneurs potentiels.

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On s'en souvient, l'année dernière, le groupe 38 Studios faisait l'objet d'une faillite retentissante et le développement du MMORPG Copernicus était donc abandonné en cours de route. Et si 38 Studios fermait ses portes, le développeur laissait aussi pour 150 millions de dettes, dont la moitié auprès des contribuables de l'État de Rhodes Island (le studio avait profité de prêts de fonds publics et s'est avéré incapable de les rembourser).
Dans l'espoir de retrouver les fonds prêtés, les actifs de feu 38 Studios doivent être vendus aux enchères. Les biens matériels du studio (des ordinateurs, du matériel de bureau) ont déjà trouvé preneurs, mais le gros de la vente portant sur les licences des jeux de 38 Studios et de sa filiale Big Huge Games devaient être mis aux enchères les 14 et 15 novembre prochain. Finalement, la vente sera retardée de quelques semaines et est aujourd'hui prévue pour mi-décembre prochain. Mais c'est surtout la raison de ce retard qui marque les esprits.

Dverga

À en croire le commissaire-priseur de la vente qui répond à Gamespot, ce retard d'un mois a été demandé par Richard J. Land, l'avocat défendant les intérêts de l'État de Rhodes Island, et qui argue d'un « intérêt plus important que prévu pour les licences mises aux enchères ».
Manifestement, il y aurait des donc plus d'acquéreurs potentiels et prêts à investir des sommes plus importantes pour s'offrir les droits, le code ou encore les réalisations graphiques à la fois du MMORPG Copernicus, du RPG Kingdoms of Amalur et sa suite (jamais officiellement annoncée mais dont le développement avait débuté), mais aussi des licences de Big Huge Games (Rise of Nations, Rise of Legends et Catan).
Si l'annonce peut n'être qu'un coup de bluff pour doper les enchères, elle peut aussi être le signe que les licences intéressent d'éventuels repreneurs enclins à en relancer le développement ou à produire des suites. On attend plus de détails en fin d'année - peut-être de bon augure pour Copernicus.

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