Critiques et tests

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  • 25/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    RiME plonge le joueur dans un univers enchanteur à la direction artistique particulièrement chaude et colorée. L'aventure débute sur une plage ensoleillée, sans indication aucune, et avec comme seule compagnie le bruit des vagues. En effet, le jeu cherche à faire la part belle à l'exploration et, à l'exception de quelques effets de style visant à guider le joueur vers la résolution de la quête principale, il entend laisser celui-ci complètement libre. Le gameplay est propre et fluide, notamment les phases d'escalades qui se révèlent être très plaisantes, mais ne présentent que très peu de possibilités. C'est bien par l'exploration et la résolution des énigmes qui parsèment l'histoire que le joueur trouvera plaisir à jouer.  

    Mais, au-delà d'un jeu, Tequila Works nous propose une oeuvre poétique sur un sujet ne prêtant pourtant pas à l'amusement : la perte d'un proche et le deuil qui en découle. Chaque niveau représente une étape du deuil, et donne l'occasion aux développeurs de les mettre en scène par le biais de la poésie et d'images fantasmagoriques. Et si au départ cet aspect nous échappe totalement, il prendra vite tout son sens et se révèle plutôt bien traité. En cela, RiME est un jeu profondément triste et mélancolique où le combat intérieur du protagoniste ne transperça pas les coeurs d'aciers, mais n'était pas loin de me faire verser une petite larme. 

    Malgré tous ces bons points, RiME n'est pas exempt de défaut. La répétitivité de certaines actions, le relatif vide du monde dans lequel nous évoluons, et surtout la très courte durée de vie viennent gâcher un jeu qui avait tout pour être vraiment très bon. D'aucuns diront que le jeu n'est qu'une coquille vide, et à ceux-là je réponds par la présente critique.
    Publié le 25/04/2020 05:23, modifié le 25/04/2020 05:28
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 18/10/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par conrad-c
    S'il existe de nos jours des centaines de jeux de qualité et exploitant les ordinateurs moyen de gamme et ceux de haut de gamme, seul Kingdom Come offre un réalisme aussi poussé. Lorsque la nuit tombe, toutes les phases d'éclairage sont respectées, jusqu'à la nuit la plus sombre en cas de temps mauvais. Le matin, également, vous avez des levers de soleil à couper le souffle. Ce réalisme est aussi présent dans les éclairages intérieurs, les flammes, les fumées ou les flambeaux qui altèrent la zone autour de la flamme. Le réalisme est également respecté avec une gestion des combats très poussée qui réclame un apprentissage constant et progressif pour devenir un combattant expert. Chaque arme a également sa phase d'apprentissage, même monter à cheval requiert des compétences.

    Si la première version 1.2 fut truffée de bugs, elle restait très jouable et l'on présageait facilement une réussite. Avec la dernière mise à jour en 1.7, qui ajoute la possibilité de se confronter dans un tournois à des soldats en armure, le jeu est devenu encore plus fluide et plus beau. Dans le même moment, Warhorse sortait son deuxième DLC des aventures amoureuses du courtois Seigneur Hans Capon, après nous avoir offert un DLC sur la reconstruction complète d'un village par le héros du jeu.

    Au niveau du scénario, il n'y a pas grand-chose à dire, c'est extrêmement touffu avec des missions principales comme s'il en pleuvait, tout comme la profusion de missions secondaires ou même d'activités fort nombreuses. Il est d'ailleurs impossible de réaliser toutes les missions du jeu en une partie. Pour ma part j'ai déjà fait six parties complètes et je découvre encore des missions à faire (les donneurs de quête sont très nombreux) !
    L'originalité de ce jeu tient dans le réalisme des extérieurs et intérieurs, mais surtout dans l'aspect culturel, avec une immersion dans le moyen-âge en Bohème incomparable. Respect de l'histoire, didacticiels très bien documentés. Le crochetage des coffres, même si cela s'avère ardu au départ, est une trouvaille inédite à ce jour. Il est vrai que pour crocheter des coffres très difficiles il faudra avoir un niveau bestial, mais n'est-ce pas tout l'intérêt d'un jeu que d'offrir une durée de vie aussi énorme. Avec près de 600 heures, j'entame de nouvelles parties avec le même esprit de découverte qu'à la première heure, tant le système est ouvert et complexe. Jeu qui pourra se jouer en mode hardcore avec un minimum de deux handicaps, mais pour pimenter l'affaire vous pouvez choisir de les prendre tous. Pour une découverte, je conseille quand même de ne jouer qu'en mode normal, l'apprentissage de la philosophie du jeu est suffisamment déroutant comme cela pour qui vient des jeux linéaires à la sauce heroic fantasy où les flèches atteignent leurs cibles l'arc à peine saisi dans les mains et où les combats se résument à des roulades et des coups automatisés.
    Dans ce jeu la multiplicité des situations est respectée, une aventure peut se solder différemment, les PNJ ont des vies crédibles selon leurs modes de vie ou leur expérience de vie. Une bonne stratégie de jeu est réclamée au joueur et l'erreur se paie cash. Il existe tout de même une potion qui permet de réparer ces erreurs, mais le prix à payer est élevé.
    Publié le 17/10/2018 21:33, modifié le 18/10/2018 15:19
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 11/10/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par etrebil
    Bonjour,

    Certes, c'est un bon jeu, mais en baisse. World of Tanks ne prend quasiment jamais en compte les demandes des joueurs. Bien que gratuit, ça devient de plus en plus payant. On vous fait monter des lignées comme pour les arti, puis après un an de travail, on casse vos chars... Les artilleries lancent des obus qui endorment les tanks ennemis et les marques fluo pendant 15 secondes, et vous faite quasiment pas de dégâts... Oui, oui, vous avez bien lu... Rien qui ressemble à la réalité du jeu artillerie...  On vous met des artilleries sur des cartes où elles ne peuvent quasiment rien faire, Paris ou autre map, ils changent même les maps où ils rajoutent par exemple des dirigeables...
    C'est un jeu qui a perdu beaucoup d anciens joueurs, qui sont fatigués de voir que l'équipe de World of Tanks ne les écoute pas, et a massacré leur char...

    Sur le forum, vos questions ont 95 %  de réponses de trolls, qui vous traitent de trolls, mais jamais de réponse de l'équipe de WoT... Bref, Wargaming a écrit je sais plus où qu'ils ont un potentiel pour encore bien 20 ans... pour ce qui est de World of Tanks, je doute que ça dure si longtemps, sauf s'ils changent ce qu'il faut.
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 01/08/2018
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par un compte supprimé
    Bonjour,  

    J'ai joué à Rend pendant l'alpha fermée et bien que mon avis est totalement subjectif, je vais essayer de détailler pourquoi je trouve Rend très moyen.

    Un mail arrive, cool c'est ma clé d'alpha fermée, je télécharge le jeu pour l'installer et là bonne surprise, ils utilisent un bon outils de compression va vous faire télécharger environ 6go pour un jeu qui pèse dans les 24go une fois installé. 

    Je lance le jeu et premier constat, les menus sont sympas et on arrive à naviguer sans difficultés, je clique pour rejoindre un serveur EU et pendant les premiers jours, ils affichaient tous 300 de ping et effectivement, une fois un jeu ça se sentait dès les premières secondes dans les interactions avec le monde mais on va y revenir plus tard. Je créé mon perso et il y a déjà des options de customisations plutôt chouettes, même si celles que je trouve intéressantes sont encore bloquées (je ne sais pas si c'est encore le cas maintenant ? ) . 

    Une fois en jeu… Je vois des jolis décors (même si pour les 3 factions c'est exactement la même carte clonée, il faut passer par des portails pour aller s'attaquer) , des graphismes aux jolies couleurs mais ça lag. Plus haut, je parlais d'un ping très élevé et effectivement, le premier loup que je croise au loin se TP littéralement devant moi et impossible de fuir, je me retrouve bloqué dans le loup... Je me dis que ce n'est qu'une alpha fermée (on est à moins de dix jours de la sortie sur Steam) et j'essaye de faire abstraction de ces problèmes de serveurs, je vais à la rencontre d'un gars de ma faction et il me tape, je vois qu'il me fait des dégâts (c'est un jeu coopératif) et il arrive à me tuer… J'essaye de lui demander des explications mais il s'en fout et m'ignore totalement, je me dis que ce joueur est un cas isolé et que ça devrait aller mais non… Les joueurs de notre faction se tuent entre eux, vont looter les corps de nos membres pendant qu'ils sont déconnectés ou morts et tout le monde va se servir dans les coffres en commun, alors que nous devons commencer à nous établir pour contrer les autres factions, mais non… Chacun va jouer dans son coin, je me déco et vais essayer d'autres serveurs officiels, sur plusieurs serveurs que j'ai fait, il y en a un seul où les gars essayaient de jouer propre mais il y avait quand même des joueurs qui venaient casser les pieds. 

    Mon avis sur Rend ? Une mauvaise compréhension des joueurs et une mauvaise communication des développeurs, le jeu a clairement un énorme potentiel pour ce qu'il veut vendre, mais dans les faits, ce n'est pour le moment pas possible de vraiment jouer le jeu sur les serveurs officiels, entre les problèmes de serveurs, les animations des animaux sauvages et les joueurs qui jouent solo… J'allais oublier la survie et pendant que j'avais accès au jeu, il y avait clairement un problème d'équilibrage concernant la gestion de la faim et la soif, au point de se laisser mourir à coté du point de spawn et espérer pouvoir récupérer ses affaires avant qu'un gars de notre faction loot notre corps (bonne ambiance…) . J'espère vraiment qu'ils amélioreront tous ces défauts et me concernant, je n'ai pas acheté le jeu (qui est quand même à 27.99€) après l'expérience que j'ai eu pendant l'alpha fermée.
    Publié le 01/08/2018 13:18, modifié le 01/08/2018 14:11
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 30/04/2018
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Étant un vieux de la vieille, je connais et pratique l'univers Ultima depuis... euh... vraiment longtemps (le IV ? ) .
    D'où un certain frétillement à l'idée de jouer un Ultima "moderne". Quelle déception : on a l'impression de se retrouver dans un MMORPG de seconde zone d'il y a une dizaine d'années.

    Toute la trame des Vertus (le core-business des Ultima) est noyée dans l'arrière-plan, derrière du médiéval fantastique "passe-partout".
    Le passage par la carte du monde pour se déplacer de zone en zone est rétrograde et poussif.
    L'interface est lourde et envahissante.
    Les graphismes sont très chargés mais totalement "featureless" : c'est plat, fade et sans intérêt. Pas de "patte graphique"...
    Le jeu est exigeant en ressources (la RAM apparemment) : sur ma machine récente (Core i5, 8 Go DDR4, GTX 1060, SSD) , c'est une catastrophe en ville.
    Et quand je quitte le jeu, il faut plusieurs minutes avant que je ne récupère la main (nettoyage du swap ? ) .
    La traduction française est incomplète (mais ce n'est pas grave pour moi) .

    Bref, je n'ai rien aimé.
    Je vais laisser passer un peu de temps puis je le retesterai, pour voir s'il a évolué, mais je n'y crois guère.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 10/12/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 6 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Évangile
    J'ai longtemps joué à Habbo Hotel, on peut dire que j'ai grandi avec. J'ai connu l'époque "faste" de ce jeu avec un nombre important d'animations, gérées par des staffs proches des joueurs, à l'écoute. J'ai ensuite connu la longue période de décrépitude de l'hôtel... les scandales liés à l'achat dans le dos des parents de la part des joueurs les plus jeunes (problème commun à tous les Free to Play, étant leur fond de commerce) , et surtout, le retentissant scandale de pédophilie et de Cybersexe dévoilé par Channel 4 et depuis longtemps décrié par de nombreux utilisateurs à cette époque. Habbo n'avait alors qu'un système de modération très laxiste, pour ne pas dire inexistant. 

    Suite à ces scandales, en 2012, la société mère de Habbo Hotel, Sulake, a pris des mesures drastiques pour mettre en place un réel système de modération. Bien entendu, pour ce qui est des achats, ils n'ont rien fait, puisqu'il s'agit de leur fond de commerce. Ils se sont contentés d'ajouter à leurs conditions d'utilisation que les parents sont responsables des actions de leurs enfants détenteurs d'un compte sur Habbo Hotel. C'est à cette époque que j'ai arrêté de jouer pour la première fois, du fait de la baisse de fréquentation et des changements bâclés du gameplay (suppression du forum, des lieux publics emblématiques, du snowstorm, fermeture la nuit, etc.) , en vue de la création d'une vraie modération.

    J'ai fini par revenir sur Habbo quelques années plus tard, un peu par hasard, je me demandais ce que ça devenait... Eh bien on peut dire que ce n'est pas joli-joli. Ils ont récemment rouvert Habbo la nuit. C'est bien, mais maintenant que le mal est fait c'est un peu tardif. Évidemment, les crédits et mobis sont toujours aussi chers, de ce côté là pas de surprise. Mais ce qui me choque vraiment, c'est la modération. Sulake semble considérer que ses utilisateurs, certes soumis aux conditions d'utilisation mais malgré tout des clients, doivent être traités comme du bétail. Il m'est arrivé plusieurs fois d'être ban ou mute car j'avais prononcé des mots tels que "zinzolin", "cubiste" ou "crédibilité" (ce dont Habbo manque terriblement) . En effet, le système de modération efficace tant attendu se basant en effet sur des "mots-clé", par exemple, le mot bite est automatiquement censuré. 

    Mais ils ont aussi implanté un système plus "violent", qui distribue automatiquement des sanctions lorsque l'utilisateur dit certaines choses. Le problème étant bien entendu que ce système plus violent est très mal conçu. De plus, la censure à proprement parler des mots jugés non appropriés est de pire en pire, il n'est par exemple pas possible de prononcer le mot "campagne" car il contient le mot "cam". On frôle le négationnisme avec la censure de mots tels que "Hitler" ou "esclavage". Que dire ensuite de la censure du mot "homo" qui, avant d'être un mot utilisé par les Cybers et les demandeurs de snaps, définit [l'orientation sexuelle] d'une personne [...], surtout quand d'autre part ils ne censurent pas le mot "hétéro". Vient ensuite le mot "syphilis", dont la raison de sa censure demeure obscure à mes yeux, a-t-on déjà vu un noob dire "la syphilis ça m'excite" ou "[...]"... Il me semble pourtant que donner la possibilité aux plus jeunes de discuter, de débattre et de s'informer sur les MST est un point majeur.

    On peut aussi noter le fait que des mots tels que "négro" sont censurés quand à côté de ça on peut dire sans problème le mot "babtou", traiter les gens de sale blanc ou de sale pédé sans trop de problèmes. Et ainsi, le plus gros mal présent sur Habbo pointe le bout de son nez... Sulake replonge dans ses vieux travers. Autrefois, ils cautionnaient par leur inaction les pédophiles, aujourd'hui ils cautionnent les pseudo-islamistes qui envahissent de plus en plus l'hôtel, [...] Je me rend compte que je me retrouve à être ban 18 heures, une semaine, sans sommation d'un site où j'ai dépensé de l'argent et donc où je devrais être traité avec l'égard qu'est en droit d'attendre tout client pour des motifs idiots, quand d'autres passent leur journée à insulter et menacer sans être inquiété. 

    En somme, Habbo Hotel est devenu un état policier qui ferme les yeux sur certaines choses et en sanctionne d'autres injustement. Un endroit où il est bien entendu toujours possible de pratiquer le Cybersexe, et même de se faire harponner sur d'autres supports, comme si la censure du mot "snap" allait suffire... Non content d'être un paradis pour pédophile, ce site est aussi devenu un paradis pour harceleurs islamistes. C'est ce qui arrive quand on confie la modération à de simples joueurs que l'on promeut au rang "d'ambassadeurs", les laissant libres de ban/mute ceux qu'ils veulent, et de faire du favoritisme envers certaines personnes ou populations. Quant au service client, il demeure basé en Espagne et n'est donc d'aucune aide.

    Venons en aux mobis et au marché... Comment dire que je trouve honteux d'en arriver à vendre les pièces servant à troquer avec ses crédits pour 1 crédit de plus que leur valeur faciale. Je trouve aussi choquant de prélever 1 crédit de commission lors de chaque vente au marché et 1 crédit de plus à chaque fois que le montant de la vente dépasse une centaine. Ils pensent donc qu'ils ne nous pompent pas assez de tunes ? Ils pensent peut-être que c'est à leurs utilisateurs de payer leurs déboires financiers liés à leur gestion merdique et à leur laxisme ? Que dire aussi des mobis "rares" et "ultras" vendus à prix d'or que Sulake nous sort et qui sont au mieux un recyclage d'anciens rares qui ont eu du succès, et dans le pire des cas des mobis bâclés et sur-côtés...

    Je ne recommande donc pas du tout Habbo que ce soit aux nouveaux comme aux anciens joueurs, il y a malgré tout du bon, mais il ne vient pas de Sulake, mais des joueurs eux-mêmes qui pour certains savent être agréable, dialoguer, échanger sans insultes, aider ceux qui en ont besoin. Ce sont les joueurs eux-mêmes qui doivent créer des animations, des jeux, des appartements sympas, puisque Sulake de son côté persiste dans son immobilisme et sa volonté de profit. Oui, mesdames, messieurs, là est le vrai problème. Le fait que Sulake ne cherche que du profit sans se soucier un instant du confort d'utilisation de son site. Ils rognent sur tout pour satisfaire les attentes financières du groupe obscur qui les possède à 100 % "Elisa". A fuir ou à abandonner, et très vite. Ça leur fera les pieds.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 10/02/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    5 personnes sur 5 ont trouvé cette critique utile.
    Par MurGa
    Jeu sans évolution réelle, où l'on pousse les gens à acheter des tokens. De plus, les admin font constamment de l'ingérence dans le jeu, pire que cela, ils jouent au jeu avec leur statut d'admin.
    Jeu un peu triste qui a complètement oublié le RP, au profit d'une évolution vers la 3D qui n'apporte absolument rien.

    Le multi-compte est autorisé mais uniquement si vos personnages ne sont pas en contact.
    On ne peut pas spéculer, ni changer la géographie de la carte sous peine de bannissement.
    Obligation d'avoir un numéro de téléphone et de le communiquer ainsi que d'autres informations personnelles.
    Utilisation de cookies et de programmes espion sur votre ordinateur.
    Certains joueurs qui ont des affinités avec les administrateurs sont constamment privilégiés lors de désaccords sur le jeu.
    Beaucoup de bugs non corrigés vous font perdre des objets, de l'or et des achats de tokens.
    Il n'y a pas de communication possible avec le staff des admin, la réponse la plus fréquente est "c'est comme cela et pas autrement".
    Il est possible d'utiliser des programmes tiers pour évoluer dans le jeu et les admin ne font absolument rien contre cela.

    Jeu à jouer si vous aimez perdre du temps et éventuellement de l'argent.
    Triste monde.
    Publié le 10/02/2017 15:53, modifié le 10/02/2017 15:54
    5 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 31/01/2017
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 7 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Par Popkord
    Okord est un jeu formidable. Les débuts sont difficiles mais les anciens joueurs vous tendent la main dès votre arrivée et malgré l'immense historique du jeu, ils vous en résument les grandes lignes. Ils vous aident aussi à progresser et vous conseillent.
    L'équipe de développeur est à l'écoute de sa communauté et des mises à jours sont régulièrement faites en tenant compte des critiques des joueurs. Des évènements sont aussi créés (un tous les six mois environ) et ils mettent les joueurs en relation et les poussent à coopérer ou à se diviser.

    Montez des armées immenses pour envahir vos ennemis ou au contraire, construisez de grandes forteresses afin de vous protéger. Dans Okord, beaucoup de choses sont possibles. Vous pouvez aussi vous lancer dans un récit, la communauté n'hésitera pas à vous partager son avis et certains voudront même, à l'avenir, en construire d'autres avec vous.
    Mais ils ne faut pas oublier que c'est avant tout un jeu de stratégie où règne l'équilibre et la polyvalence mais aussi les déplacements et surtout, la guerre !
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/11/2016
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Par Wakomo
    Avec la nouvelle extension, Rift n'est plus un free to play. Pour atteindre le niveau maximal, il faut désormais payer. Et cette extension est loin d'être une bonne nouvelle.

    Quelques nouveaux mobs, mais beaucoup ont été recyclés (d'ailleurs sur Rift, il y a vraiment beaucoup de mobs qui sont réutilisés un bon nombre de fois, boss compris) .

    Niveau JcJ, rien de nouveau. Pas même un nouveau champ de bataille, le néant total. Peut-être que ça viendra plus tard (on peut toujours rêver) , mais pour l'instant, rien.

    Au niveau des quêtes, il n'y en a pas suffisamment pour pouvoir monter ses niveaux. Après avoir fini toutes les quêtes histoire, les quêtes annexes, les quêtes "carnage" (tue 10 fois ce mob) , et les quêtes quotidiennes répétables, en plus d'avoir fait un grand nombre d'aventures instantanées, quelques parties de JcJ, quelques évènements mondiaux sur les trois premières cartes, je suis arrivé à environ 10 % d'xp sur le niveau 68, la prochaine quête se débloquant au niveau 69. Et le gain d'xp étant particulièrement fastidieux, il va maintenant me falloir farmer comme un fou pendant des jours avant de pouvoir atteindre le prochain niveau. Même pas assez de contenu pour assurer une progression de niveaux normale (à moins bien sûr de dépenser plein d'argent pour payer un abonnement et acheter des potions de boost d'xp) .

    Il y a aussi beaucoup de bugs et autres petits problèmes (comme par exemple dans la nouvelle ville centrale, un escalier ou, quand tu veux monter à cheval, ou au moins avec la monture nommée Opie, tu restes bloqué à la première marche, il faut sauter sinon tu ne passes pas... Et ce type de bugs de décor qui entrave les déplacements n'est pas vraiment nouveau et je suis prêt à parier qu'il ne sera jamais corrigé) . Il y en avait déjà pas mal avant cette extension qui n'ont jamais été corrigés et ne le seront probablement jamais non plus (genre le cheval qui saute tout seul quand on passe sur un tapis, ou quand on arrive sur certains téleporteurs à cheval, une marche devant te fait sauter et arriver trop loin, il faut revenir en arrière avec précaution, ou le pont en glace avec des arêtes pointues que quand ton cheval passe dessus, il saute et tombe 30 mètres plus bas, le genre de choses qui, à force, deviennent franchement pénibles) .

    Les nouvelles aventures instantanées. Je m'attendais à une nouvelle zone comme ça avait été le cas pour les 2 autres qui existent, mais non. Ce sont juste des failles comme il y en a partout qui s'enchainent sur différents "plans" (de l'eau, du feu...) avec un boss "sac d'hp" de temps en temps. Certes, le jeu s'appelle Rift, mais ils auraient quand même pu faire un effort.

    Et pour conclure, deux nouveaux donjons, et un nouveau raid, sachant qu'avec le gain de niveau, les autres existants vont devenir sans intérêt, aucun doute que ça va très vite devenir lassant.

    Bref, un retour au payant, une volonté vraiment très forte d'inciter les joueurs à passer au cash shop juste pour évoluer normalement, un nouveau contenu qui a visiblement été fait dans un souci constant du moindre effort, je regrette amèrement d'avoir pré-commandé cette extension. Avec un peu de chance, ils vont essayer de se rattraper avec les prochaines mises à jour, mais pour l'instant, je déconseille au plus haut point de payer pour ça.
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 08/09/2016
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 8 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Par Zyakan
    J'y joue depuis deux ans, et je ne l'ai pas encore retourné sous toutes les coutures. 

    Bon, c'est peut-être que j'ai passé un an à jouer au minimum syndical : mettre une liste de construction dans le chantier, me connecter parfois une fois par semaine pour affecter des serfs aux nouveaux niveaux construits, recruter une armée au fur et à mesure tout en économisant pour le prochain niveau de technologie. Parler un petit peu dans les chats avec les autres joueurs. Faire des petites interventions RP sur la tribune royale. Envoyer mon armée, renforcer celle de mon suzerain dans l'ost qu'il convoque en cas de guerre (ou pour taper un rare camp hostile de PNJ) . Lui fournir en même temps la nourriture pour alimenter cette armée, et permettre ses déplacements, bien entendu. Et puis faire confiance, et laisser le suzerain me faire gagner de l'honneur sans que j'aie à bouger le petit doigt !  

    Okord peut se jouer comme ça. C'est un peu triste, mais on n'a pas forcément toujours beaucoup de temps à y consacrer ! Et le fait que la partie micro-gestion soit réduite au strict minimum permet de laisser ses forces grandir gentiment alors qu'on a le dos tourné, et de ne pas prendre un retard irrattrapable parce qu'on a des occupations irl.

    Quand on joue de cette façon, il suffit d'avoir un suzerain actif, qui va bondir sur la première occasion de se faire de l'honneur en batailles (l'honneur qu'on gagne étant en proportion du coût des unités que notre armée détruit) , et on grimpe tranquillement au classement sans avoir besoin de toucher à l'interface de combat. 

    Okord, un jeu de feignant ?  
    Plutôt un jeu où il est possible d'être feignant, tant qu'on n'a pas de grandes ambitions.

    Effectivement, le jeu est adapté même au petit farmer du dimanche qui, en se contentant de fournir des effectifs au joueur dont il est vassal, va constituer un apport non négligeable à la force dudit joueur. Ainsi les joueurs plus puissants ont tout intérêt à prendre des jeunes joueurs sous leurs ailes et à leur faciliter le développement, pour leur propre intérêt. Et les joueurs plus faibles sont fiers de participer à l'ascension de leur suzerain. Pour être laissé à l'écart, il faut le vouloir. Et  les mécaniques prennent une profondeur carrément intense dés qu'on rentre dans le vif du sujet : les relations entre joueurs. Et pour commencer, la plus fondamentale de toutes : la guerre


    L'interface peut rebuter : des chiffres, des coordonnées sur la carte, avec des icones au minimalisme forcé, des nombres de troupes, des simulations de combat obligatoires si on ne veut pas se suicider bêtement, des rapports d'espionnage avec les heures d'arrivée des troupes ennemies qu'on veut intercepter en embuscade, pour ne pas avoir à affronter les fortifications trop imposantes du fief où elles arrivent...

    L'obligation quasi-vitale d'être connecté pour sécuriser les impacts et les retours de ses propres troupes, vérifier qu'on n'est pas soi-même embusqué, que la cible ne s'est pas envolée ou faite renforcer par ses alliés, ou qu'une attaque ne va pas venir nous détruire dans notre sommeil peut rebuter également. Elle peut même tout simplement empêcher les joueurs qui n'ont pas la possibilité de renoncer à la tranquillité de leurs nuits de mener eux-mêmes leurs batailles.
    D'où l'intérêt des osts ! Ou comment permettre tous les rythmes de jeu =)  

    Une fois qu'on s'est résigné à échelonner ses réveils sur ses déplacements de troupes, et qu'on a réussi, tel un Néo, à assimiler tous ces chiffres et ces coordonnées qui s'offrent à nous, on a accès à un jeu de stratégie carrément décent. Encore une fois, le jeu ne se situe pas au niveau de la micro-gestion. On ne gère pas la tactique de chaque bataille (pas encore du moins, un jour qui sait ? ) mais on s'arrange en amont pour avoir les bonnes troupes en nombre suffisant pour la gagner. On s'arrange pour frapper là où on ne nous attend pas, on envoie des leurres, de fausses troupes pour détourner l'attention, on se renseigne en espionnant pour vérifier si les adversaires ne font pas de même de leur côté, et on vise surtout ce qui constitue le point fort et le point faible de toute armée : son seigneur. Une unité unique propre à chaque joueur, qui confère un bonus à l'armée qui l'accompagne, mais qui peut être capturée par l'ennemi si ladite armée est défaite, et fait toucher un jackpot d'honneur à celui qui le capture.

    La force du jeu, c'est qu'il greffe ce système de combats sur un univers persistant, riche et en constante évolution. Un royaume qui fait vraiment la taille d'un royaume, avec de vrais seigneurs dessus, des joueurs comme vous, qui ont leurs alliances, leurs inimitiés, leur passé "réel" en jeu (Pas que du Rp ! Du Gp, éventuellement associé à du Rp) et tout ça donne une fucking simulation politique à la façon médiévale !

    Même un tout jeune baron peut y poser sa pierre. Chaque joueur participe à son échelle à l'histoire du royaume, qui s'écrit au fil des jours et des guerres. 

    Okord est un jeu qui se joue sur une longue période. Des mois, au minimum. Et qui peut se jouer sans fin, tant qu'on continue à y être attaché. Enfin si, on peut considérer que finir le jeu, c'est devenir roi. En quelque sorte. Un roi déchu peut toujours briguer de nouveau le trône. Un roi lassé de la couronne peut pousser un vassal en avant pour qu'il atteigne la marche suprême. On progresse à hauteur de son implication et de ses ambitions. Des joueurs inscrits depuis deux ans sont encore vicomtes. En revanche, ils possèdent des armées dignes des plus puissants ducs, qu'ils mettent au service de leur suzerain. Et à l'inverse, d'autres joueurs deviennent rois en moins d'un an. Bref.

    L'ancienneté fournit tout de même des avantages : une économie plus forte, donc la capacité de recruter plus vite une plus grande armée. Des technologies pour améliorer les chances de réussite d'espionnage, ou la vitesse des troupes par exemple, qui mettent du temps à être développées. Rattraper ces avantages prendra du temps à un nouveau joueur, et il est illusoire de débarquer en ce royaume en pensant pouvoir renverser les ordres établis d'un coup de cuillère à café. Là-dessus, la simulation politique est pour le moins pertinente. Mais l'histoire du jeu a aussi montré qu'aucune forteresse n'était imprenable, et nul seigneur à l'économie énorme n'est à l'abri de voir un jour sous ses fenêtres un ost rempli d'une myriade de barons et vicomtes. Quand je vous dis que c'est pertinent.

    Et vous savez quoi ? (oui, j'imagine que vous le savez, si vous avez ne serait-ce que parcouru les autres critiques)  
    Le jeu est en constante amélioration. Les créateurs du jeu sont des passionnés, et sont à la recherche du perfectionnement constant ! De nouvelles mécaniques de jeu sont ajoutées régulièrement, sur les suggestions des joueurs, et parfois suite à des débats acharnés et fouillés de la communauté (accessoirement super active, sympa, et au taquet pour aider les nouveaux) . Bon, ça se fait forcément par petites touches, mais les défauts que j'ai évoqués sont tous répertoriés dans des topics du forum, avec débat par-dessus. o/ 

    Bref. Je lui ai mis 9. S'il continue à évoluer comme il fait, un jour je serai forcé de mettre 10.
    Publié le 08/09/2016 00:49, modifié le 08/09/2016 14:32
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 06/06/2015
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 9 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    « Games of Glory est un nouveau Moba développé par le studio français et indépendant Lightbulb Crew. Largement inspiré par d'autres types de jeu comme les hack'n Slash ou les jeu de tir, il essaye de redéfinir le MOBA à sa sauce. »

    Bonjour à toute et à tous, ici votre humble serviteur Mr Goibniu !

    Actuellement en accès anticipé ouverte au public je me suis lancé dedans pour me faire mon propre avis.


    1. Le Gameplay :
    • Sur GoG, il repose sur le dynamisme et la coopération des joueurs. Armé de deux armes ; distance et corps à corps, votre mission est de capturer plusieurs objectifs (avec pour but ultime, la destruction du nexus adverses) :
    - capturer les "Shield Points" va abaisser le bouclier du nexus ennemi (une fois à 0 % ) qui va vous permettre d'aller l'attaquer (5000pv)
    - capturer les "Gold Points" va servir à augmenter le gain d'argent gagné par votre équipe (argent servant à améliorer votre personnage dans la boutique de la partie)

    • Les personnages nommés "clone" sur GoG sont plutôt sympa. Chacun possède naturellement ses compétences (clique gauche, A, E, R) mais aussi leurs faiblesses ; il y en a pour tous les goûts, avant d'équiper votre personne durant la partie, vaut mieux vous renseigner sur les points forts et faiblesses de ce dernier. (Tank, distant physique/énergétique, soutien, cac physique/énergétique)

    2. La personnalisation :
    • Elle est nécessaire et vraiment amusante ! Peu importe le personnage que vous jouez, vous pouvez avoir deux armes, une distance et corps à corps qui pourront par la suite être vendus pour en acheter des meilleurs !
    • À côté de ça, vous avez aussi la possibilité d'acheter des mods simples ou mixtes que vous pouvez améliorer jusqu'en Tier 3. (attaque physique, attaque énergétique, effets des compétences, armure, bouclier, vitesse d'attaque, point de vie, regain de point de vie, stamina, regain de stamina, distance d'attaque)
    • Mais il existe aussi une amélioration de personnage hors partie, à chaque fin de partie, vous gagnez de l'expérience et ceci vous permet de créer des builds en améliorant certaine statistique. (comme celle au-dessus)

    3. Les cartes et mod de jeu   :
    • GoG possède actuellement plusieurs cartes :
    - L'arène d'Arkashan avec un mode de jeu "Dominion" (comme expliqué lors du premier paragraphe)
    - L'arène Svandia avec un mode de jeu "SuperStar". Le but ? Chaque équipe doit éliminer la "SuperStar" de l'équipe adverse (nommé aléatoirement avant chaque manche)
    - L'arène d'entraînement avec le mode de jeu "Entraînement"

     
    4. Le menu :
    • Nous retrouvons :
    - Le classement du joueur avec sa Division actuel ainsi que son ELO.
    - Les statistiques du joueur (victoire, défaite, tués, morts ainsi que les ratio)
    - Le rapport des parties précédentes.
    - Le récapitulatif des "clones" que vous possédez. (personnage)
    - La page de vos builds. - La page de vote "Club" (votre team/guilde et.
    - La page de vote "Club" (votre team/guilde et.
    - Les classements (top mondial / top de la semaine / top du jour)
    - Le magasin pour acheter vos clones (monnaie IG et crédits CB)
    - En sois le menu d'accueil est plutôt bien fait et assez complet !

    En sois le menu d'accueil est plutôt bien fait et assez complet !


    5. Du fun :
    • Le côté très fun de ce jeu, se trouve au niveau du son ! Pendant votre partie, il y a un présentateur qui parle et dicte chaque fait et geste des deux équipes à la façon "SuperBowl". Et malgré que la voix est en anglais pour le moment, c'est juste excellent !

    = Conclusion :
    • N'étant pas très fan de ce type de jeu, je dois bien avouer que Games of Glory ma plutôt réconcilié avec les moba ! Je le conseille à tous ceux qui souhaitent découvrir autre chose que le perpétuel LoL ou Dota 2 ou tout simplement changer !  
    Publié le 02/06/2015 20:57, modifié le 06/06/2015 00:45
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 23/01/2015
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 9 ans.
    4 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Arsh Arsh
    Summoners War est pour moi une pépite du jeu sur tablettes/smartphones.
    Simple dès la première approche, on se prend vite au jeu : faire évoluer ses monstres invoqués, ramasser de la mana pour en invoquer plus et renforcer les monstres déjà acquis, chasser pour trouver les meilleures runes possibles. Bref, un sentiment constant de progression et de choix qui amène la volonté d'optimiser ses équipes pour raser le contenu et les joueurs en arène afin de se frayer un chemin dans le classement.

    On notera que [le développeur] Com2Us met très régulièrement des events dans le jeu qui donnent vraiment du pep's et des objectifs aux joueurs, avec des récompenses très utiles. C'est un point qui m'a marqué, car du coup, je ne me lasse absolument pas du jeu.

    Le mode Pay to Win du jeu est vraiment très cher. Je conseille vivement de jouer en Free to play. De mon point de vue, je n'ai jamais ressenti le besoin de mettre des $ pour avancer. En optimisant, on arrive à jouer assez souvent (parfois trop ! ) et la progression se sent.


    Le bémol (le point que je n'ai pas mis) , c'est la RNG qui peut parfois rendre le jeu frustrant... surtout si on a des connaissances qui jouent aussi et qui ont une moule d'enfer =)
    Mais l'intérêt du jeu, je trouve, c'est aussi de voir ce qu'on est capable de faire avec ce que RNGésus nous donne ! ^^
    4 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 05/02/2021
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 3 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Les jeux de « puzzle-énigme » sont l'un de passe-temps favoris de votre humble serviteur. Et c'est avant tout par sa proposition narrative ambitieuse et sa direction artistique (aussi luxuriante que fortement connotée en symboles) que le titre du jeune studio Out of the Blue parvint à attirer mon attention. A l'heure où les territoires terrestres encore inexplorés se réduisent comme peau de chagrin, Call of the Sea propose en effet de raviver ce souvenir collectif d'un temps perdu : celui des grandes expéditions du 19ème siècle, empreintes de danger, d'héroïsme et de mysticisme. Comment, dès lors, résister à l'appel de pareil voyage ?

    Manette en main, ledit voyage commence par nous plonger dans la peau d'une dénommée Nora, jeune professeure partie dans le Pacifique à la recherche de son époux disparu lors d'une expédition. Aussi vite que les plages ensoleillées s'estompent au profit d'un univers plus sombre, les raisons de cette expédition se précisent : découvrir la mystérieuse maladie dont souffre sa femme. Plus étrange encore, notre intrigante protagoniste se retrouve assaillie de cauchemars lovecraftiens mettant en scène les vestiges d'une civilisation perdue, faits de monstre et de temples à la gloire de dieux inconnus, et d'une substance noire à l'aspect dérangeant. Autant de thèmes qui jettent l'ancre dans notre imaginaire et s'attachent à retenir notre attention avec tout le génie dont les scénaristes disposent. Sans jamais, toutefois, basculer dans le « survival-horror » ou le macabre.

    Plus prosaïquement, ces grands mystères se matérialisent sur six chapitres. Chacun d'eux comprenant son lot de petits puzzles, eux-mêmes imbriqués dans une plus grande énigme, dont la résolution trouvera une résonnance toute particulière avec la quête de Nora. En faisant la part belle à l'exploration, le jeu propose autant d'apprécier une relation amoureuse que l'on découvre au rythme de nos pérégrinations que de collectionner d'importants indices servant à la résolution des puzzles. Et à l'inverse d'un nombre -trop - important de jeux, l'exploration se révèle véritable agréablement : si les objets ne sont pas cachés avec une malice démoniaque, ils servent en outre bien moins à prolonger la durée de vie du titre qu'à enrichir l'histoire et à transformer nos présentiments en certitudes.

    Bien que la direction artistique aux influences « steampunk » se révèle soignée, on peut néanmoins regretter que les plans fixes ne parviennent jamais entièrement à capturer toute la beauté des paysages. Même en tournant la tête plus que de raison, il faudra parfois se contenter d'une beauté suggérée, cachée derrière un FOV trop proche à mon goût. Si l'on excepte ce dernier point, Call of the Sea réussit son mélange des genres et son enchevêtrement intelligent sur plusieurs niveaux, entre son scénario riche en mystères et ses énigmes liées les unes aux autres, pour finalement nous mener jusqu'à un choix cornélien où la logique laisse place aux émotions. Un comble pour un jeu d'énigmes, non ?
    Publié le 05/02/2021 00:25, modifié le 05/02/2021 00:29
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 14/05/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    Dès les premiers instants, l'humour très singulier du jeu vient chatouiller nos zygomatiques. Les textes, les vidéos et le bestiaire participent à ce méli-mélo absurde, auquel un doublage entièrement québécois donne du relief. Si ce n'est pas le genre de réveil auquel l'on s'attendrait en émergeant d'un crash sur une planète inconnue, il permet de prendre bon train la journée qui commence.

    Dès lors -- si l'on apprécie l'humour --, on entame l'aventure gaiement et avec hâte d'en découvrir plus. La technique est au rendez-vous, et témoigne de l'expérience de ces vétérans du jeu vidéo à l'initiative de la création de ce jeune studio. L'Unreal Engine 4 est maîtrisé : c'est beau, c'est coloré, c'est fluide. Et c'est surtout sans (presque) aucun bug. Ainsi, la découverte de l'univers laisse place à une véritable envie d'en comprendre l'histoire, et la soif d'améliorations de notre personnage qui commence à s'emparer de nous n'aura d'égal que l'exploration nécessaire à sa réalisation. En effet, les ressources disséminées dans le monde récompenseront vos expéditions autant que votre audace, et permettront d'obtenir de nouvelles améliorations. Le temps d'une incartade, l'on s'y abandonne tout entier, oubliant presque notre récent crash et la raison de notre présence en ces lieux.

    Mais celle-ci sera rappelée par un schéma qui se dessine malgré tout assez vite. Si tout ce qui est visible à l'écran est atteignable, il faudra néanmoins attendre d'obtenir la bonne amélioration pour y accéder, et ainsi repasser maintes fois sur nos pas. Affronter plus que de raison des monstres peu demandeurs de compétences vidéo-ludiques pour être vaincus, dont même les trois bosses du jeu ressemblent plus à de rigolos « sacs-à-pv » qu'à de véritables ennemis surpuissants, et utiliser très souvent les mêmes techniques. Aussi, malgré la vaste étendue qui s'offre à nous, l'expérience se rétrécit et ressemble peu à peu à un large couloir. Heureusement, nous sommes désormais assez évolués pour aller terminer l'histoire, qui peut se clore de deux manières suivant votre courage, et ainsi terminer l'aventure.

    Au final, Journey To The Savage Planet pourrait se définir comme l'oeuvre d'une rencontre ; comme le fruit interdit de la fécondation des studios québécois de Typhoon Studios par un trip sous LSD. Ce genre de jeu qui pourra vous faire passer par de nombreux états, jusqu'à terminer par l'indigestion si consommé sans modération.
    Publié le 13/05/2020 22:09, modifié le 14/05/2020 12:53
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
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