Critiques et tests

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  • 26/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    Parce que c'est le confinement et que payer une deuxième fois Monster Hunter World plus son extension me faisait suer. Parce que les armures de 150 Kg à vue de nez et les monstres qui se sauvent à travers des décors incompréhensibles, y en a marre, j'ai testé Dauntless avec ma femme.

    Sur le papier :
    - un MHW gratuit, c'est toujours meilleur quand c'est gratuit
    - des graphismes tout lisses tout mignons
    - des armures moins abusives que l'original, en même temps difficile de faire pire
    - un gameplay plus simple : moins d'armes, moins de possibilités, moins de fun ?

    Jeu en main :
    - le cash-shop est là, bien sûr, mais la progression est malgré tout rapide sans, à aucun moment je n'ai eu l'impression d'y être contraint
    - les animations des déplacements ont été codées par Mister Hémorroïdes, surtout celles des femmes. Non mais c'est quoi ces démarches de cow-boy écossais ?
    - une bonne variété d'armures, pas trop difficiles à crafter et qu'on peut améliorer mais sans effet de set (et ça, c'est mal) .
    - un gameplay plus profond que prévu, même si on reste assez loin du modèle.

    Lorsqu'on se lance avec son avatar (qui vient d'avoir une faiblesse des sphincters, je reste traumatisé par les animations) , on découvre un monde ridiculement simpliste comparé au scénario plus poussé - mais parfois aussi un peu pénible - de MHW. Et en même temps, qui a joué à l'original pour son scénario ? Levez la main ? Voilà. On est directement plongé dans des raccourcis qui permettent d'aller à l'essentiel : la chasse, l'équipement et re-la chasse.

    Au début, il est facile de croire qu'on a une version simpliste de MHW : les armes s'utilisent plus facilement et les monstres paraissent plus lents et faciles à tuer, sans parler du fait qu'ils sont plus facilement repérables, que les cartes sont moins complexes et que le monstre ne se sauve qu'une fois (et encore, s'il en a le temps) . Bref, c'est vraiment la version F2P avec tout ce que ça peut comporter de dégradations en termes de qualité. Sauf que ce n'est pas si tranché, dès lors qu'on s'intéresse au fonctionnement des armes.

    Première constatation à ce propos : mais où se trouve donc la zone d'entraînement ? Elle brille par son absence et il sera bien entendu impossible de sortir son arme en ville pour tester quoi que ce soit. On est donc condamné à tenter de comprendre comment tout ça fonctionne directement sur le terrain, au risque de léser le reste du groupe qui n'a rien demandé et se retrouve pourtant avec Joe Lenoob et sa hache en carton-pâte. Autre gros écueil : méhoukilé le tutoriel des armes ? Non parce que pas de zone pour les tester déjà, bon, mais aucune explication sur l'utilisation ? C'est clairement abusé ! Et moi qui trouvais que les indications de MHW étaient insuffisantes ! Sur Dauntless, il faudra se contenter de vagues explications sur la nature des différentes armes (et encore, seulement celles de base) ou aller sur Youtube pour comprendre de quoi il s'agit. Alors oui, la solution existe mais attendre des youtubers qu'ils fassent le boulot des développeurs, c'est clairement se moquer du monde. Autant directement mettre des liens dans le jeu, tant qu'on y est.

    Deuxième problème : l'équipement. Le moindre changement de pièce fait sauter les cellules (sortes de gemmes avec un bonus) qu'on avait posé dessus. Si vous voulez garder vos cellules en place, il faudra ne plus toucher à rien au risque de devoir tout remettre et refaire votre set à chaque fois. Sans pouvoir l'enregistrer, bien sûr ! Alors on peut passer d'un équipement à l'autre via des "emplacements" de set qui sont bien entendus limités et déblocables trèèèèès lentement... ou payables via le cash-shop. Ce n'est pas P2W, non-non, c'est P2NBC (pay-to-not-become-crazy) .

    Troisième inconvénient : le mode de fonctionnement du multi. Là, on touche au sublime. Il est plus facile de tuer certains monstres à deux qu'à quatre. En effet, la force et la résistance du béhémoth est calculée sur le nombre de joueurs (bon, ça OK) , mais le niveau de danger (jauge de défaite, en gros) est également calculé sur... le nombre de morts ! Or, lorsqu'il atteint 100 % , il devient impossible de relever ceux qui tombent, ce qui diminue drastiquement les chances de victoires lorsque vous jouez avec Gean-Djaysonne et son pote Joe qui auront tôt fait d'aller pétrir le gazon jusqu'à épuisement de toutes les solutions pour les relever (mais est-ce souhaitable ? ) , vous laissant affronter seuls le béhémoth pimpé pour quatre. Pire ! En dehors de quelques potions dont le nombre est limité à chaque chasse, la seule façon de se régénérer (sauf si vous disposez d'un équipement alloué) est une zone proche du monstre, que vos compères d'un jour se chargeront de siphonner dès le début pour éviter de mourir (avec le succès qu'on sait) . En résumé : votre pire ennemi n'est pas la créature que vous chassez mais les chasseurs à vos côtés. S'ils sont bons, le monstre tombera vite mais s'ils sont mauvais, vous serez punis systématiquement avec une quasi-impossibilité de vous en sortir quel que soit votre talent, car le temps est limité. Comme dans beaucoup de jeux multijoueurs casualisés qui n'ont pas assuré de barrage en amont des vraies menaces, la principale difficulté dans Dauntless, c'est le pick-up.

    Alors pourquoi donner une si bonne note à ce titre malgré tous ces défauts. Eh bien parce que la sauce prend. Les armures plus soft (mais toujours relativement moches, n'ayez crainte) , l'aspect moins fouillis des décors, les monstres moins imprévisibles, permettent de mieux aborder le jeu qu'un MHW, trop exigeant pour le commun des mortels. C'est une bonne introduction au genre, avec suffisamment d'identité et de spécificités pour parvenir à justifier son existence.

    La musique est très bonne et participe à l'ambiance générale. On lui trouve des accents wagnériens dignes de John Williams par moments, en totale contradiction avec l'aspect simpliste du jeu en général, mais pourtant bien intégrée et si agréable qu'elle ne paraît pas décalée. Le classique passe partout, quoi qu'il arrive.

    Dans les bons points, les armes ont sans conteste leur place. Ici, la comparaison avec MHW est très nette : il y en a moins et elles sont plus simples. Pas besoin d'activer trois parties différentes d'une arme à travers une suite de combos, de remplissage de jauges ou d'allumage de lames pour parvenir à un résultat probant. Après quelques passages obligatoires par Youtube, on prend en main l'arme de son choix et on s'y acclimate plutôt rapidement. On perd en profondeur mais on gagne en satisfaction sans sombrer dans la répétitivité, car chaque Béhémoth devra être affronté différemment, vous obligeant à changer d'arme ou à adapter votre style. De plus, chaque arme dégage vraiment une identité et un gameplay unique, sans parler d'une utilité différente. Certaines cassent la carapace, d'autres blessent, assomment, posent des buffs ou des débuffs ; chacune a son rôle propre. Avec de la bonne volonté, on peut vraiment jouer ensemble et pas seulement à côté les uns des autres.

    Les armures n'ont pas d'effet de set, mais on se prend vite au jeu des combinaisons pour placer les bons effets de base avec les bonnes cellules pour obtenir l'effet souhaité. L'aspect de l'ensemble n'est pas toujours heureux (on sent l'appel du cash shop pour recouvrir tout ça avec un skin) , mais le build, plus rapide et accessible que les crafts longs et complexes de MHW, devient la principale préoccupation. On cesse de traquer les monstres dont on a craft le set pour se lancer dans les patrouilles qui donnent les élément pour le monter (toujours le même en fonction du type de béhémoth, c'est beaucoup plus simple et rapide que MHW) . Puis, vient le moment de farmer les parties pour dépasser le niveau 5, et ainsi de suite...

    Les Béhémoths paraissent tous plus ou moins identiques et le jeu reprend le concept des "alphas" de MHW avec des versions élite de ses propres bestioles. Pourtant, on croise des monstres bien particuliers, comme le Rift Stalker qui utilise des portails tel un éliotrope sous amphétamines, ou le Koshai, sorte de griffon au corps de belette qui creuse des tunnels et remplit l'espace de combat de ronces. Le Valomyr se téléporte et fait apparaître des feux-follets explosifs tandis que le Boreus se couvre soudain de givre qu'il faut briser en accumulant des buffs sur les créatures qui apparaissent durant tout le combat. L'esquive n'est pas seulement basée sur la position de votre personnage. Dans MHW, on se prend le coup qu'on esquive ou pas, si on est dans la hitbox du monstre. Dans Dauntless, on passe littéralement à travers le béhémoth qui vous foncent dessus. Moins réaliste, mais plus sympa en termes de gameplay. Gros malus sur les bodyblock des autres joueurs et des pattes du monstres, qu'on lance l'esquive ou pas. Ce n'est pas logique et c'est très frustrant quand un péon vous empêche de sortir d'une zone d'AoE ou quand le boss tourne sur lui-même avec le même résultat, sachant qu'on le traverse lorsqu'il charge.

    En conclusion :
    Dauntless est ce qu'il prétend être, un Monster Hunter gratuit, plus simple et accessible que son proche cousin. Moins riche et moins fouillé, c'est pourtant une excellente introduction qui trouve sa place dans un genre sous-représenté dans nos contrées, écrasé qu'il était par une seule licence. Je le recommande en groupe déjà formés, le pick-up étant l'élément le plus frustrant du jeu, surtout pour un joueur débutant.
    Publié le 26/04/2020 20:34, modifié le 26/04/2020 20:40
  • 26/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Tout d'abord, il convient d'expliquer que je suis tombé sur Subnautica par hasard et que je ne suis pas très fan des jeux de survie, lesquels m'ont presque toujours déçu, voire dégoûté par leur manque de finition ou d'intérêt passé les premières heures. J'ai eu le jeu gratuitement (Epic Store) et il est resté un long moment dans ma bibliothèque sans que je ne m'y intéresse. Et puis un jour, je l'ai lancé et ce fut une révélation : Subnautica est une pépite.

    Sur le papier :
    - un énième jeu d'explo/survie à la gomme en FPS
    - des fonds marins plutôt jolis, ça brille
    - du building plutôt complet
    - de la SF, c'est la mode

    Jeu en main :
    - c'est scénarisé. Ça peut paraître incroyable, mais vu ce qu'on trouve dans la même catégorie, il me paraît bon de l'annoncer dès le début. On a un vrai début et une vraie fin, pas une vague alpha sortie à l'arrache (même si le jeu l'était au début) .
    - on est constamment seul, il n'y a donc aucun dialogue à proprement parler. Les seules voix qu'on entendra seront celle de l'IA et les enregistrements trouvés sur place.
    - le jeu vous lâche totalement dans la nature en apparence, mais il y a en fait toujours un moyen de progresser, à condition de lire les documents, de s'intéresser à l'histoire, d'être attentif et perspicace. Ici le lore n'est pas en option.
    - le jeu est beau. Ce n'est pas une question de qualité des graphismes (et paie ton cliping de la mort) mais c'est réellement enchanteur, puis angoissant, puis beau, puis effrayant qu'on en redemande. Et on en ré-obtient.
    - l'ambiance n'est pas trop oppressante, mais vous mouillerez quand même votre culotte par moments, notamment en affrontant les nouveaux environnements ou en faisant une (très) mauvaise rencontre. La proie, c'est vous.


    Subnautica a ceci de particulier qu'il ne narre pas son scénario comme on le fait d'habitude. Ici, pas de PNJ qui vous explique quoi faire ni de cinématiques passée la première (qui ne révèle pas grand-chose d'ailleurs) . Si l'IA vous donnera quelques indications sur ce qu'il convient de faire et quelques points de repère au début, c'est au joueur de trouver certaines astuces, d'expérimenter et de lire les informations qu'il obtient. En fait, c'est la première fois que je me suis senti aussi investi dans la documentation du jeu, parce qu'elle cache les informations permettant d'avancer, pas juste des bonus "histoire de".

    En parlant de l'IA, votre seule compagne d'aventure est une belle saleté. L'humour dont elle fait preuve m'a plusieurs fois fait sourire. C'est simple, mais bien placé et presque toujours fait l'air de rien. La solitude de l'avatar et la sempiternelle vue FPS peuvent paraître lourdes, mais elles participent à l'immersion. Vous êtes seuls face à un monde entier, seulement "soutenu" par une IA sadique qui s'intéressera plus aux données et au matériel qu'à celui qui les utilise. Bonne chance. 

    Lorsqu'on sort pour la première fois de la capsule de sauvetage, on est littéralement entouré par l'inconnu et la peur des profondeurs. Ici, pas de plan qui se dessine, pas de brouillard de guerre qui s'évapore, juste votre mémoire de joueur et quelques "points" de repérages qui pourront être complétés par vos soins en déposant des balises qu'il faudra fabriquer vous-même. L'immense vaisseau échoué est votre seul point de repère en surface et, sans la boussole, il sera votre unique moyen de savoir dans quelle direction vous allez au tout début. Tout déplacement est potentiellement dangereux, surtout durant les premières heures ce qui renforce l'appréhension des sorties. Le jeu vous le confirmera à votre première rencontre avec un titan.

    Autre particularité : les armes. Elles brillent par leur absence au début et on se rend vite compte que s'il est possible d'en fabriquer quelques unes, ce sont plus des outils que de véritables moyens d'anéantir la faune locale. Durant toute votre progression, la fuite et la discrétion resteront vos alliés les plus précieux. D'ailleurs, certains ennemis sont virtuellement invulnérables, voire inarrêtables même avec l'arme conçue pour, tellement ils sont massifs. Et puisqu'on en parle de ces "ennemis", ce ne sont au final que des animaux. Rien de plus, rien de moins. Ne vous attendez pas à combattre une IA retorse ou à des stratégies, il s'agit juste de ne pas se faire dévorer avec les faibles moyens à votre disposition. Ce changement est plutôt le bienvenu. Même à la fin, le danger vous guettera en permanence, au détour d'un prédateur qui arrive dans votre dos ou d'un grognement qui annonce que vous êtes dans la mouise. Et c'est bien.

    L'équipement en lui-même se débloque avec le scénario, vos découvertes et l'exploration. Oui, il faudra beaucoup explorer pour tout trouver, beaucoup lire pour comprendre le fonctionnement du jeu. Il ne vous prend pas par la main et à plusieurs reprises, vous ne pourrez avancer sans une amélioration ou un outil spécifique. À vous de trouver comment faire, c'est une bonne partie du plaisir.

    Les véhicules sont salvateurs et tous nécessaires à la progression, même si on peut tarder à le découvrir. Le premier sous-marin va vous changer la vie et modifier votre façon d'envisager votre environnement. L'exosquelette... eh bien disons que je vous conseille de suivre les recommandations de l'IA la première fois que vous montez dedans, sinon vous pourriez vous retrouver à hurler devant votre écran, accroché au dos d'un prédateur qui file à tout allure tandis que vous l'éperonnez à coups de foreuse (c'est mal, je sais) . Pour finir, le Cyclops a été une belle surprise. Le véhicule est si grand qu'on peut y construire la plupart des éléments d'une base (j'avais une serre, un lit, des armoires dans tous les sens) . La première visite de ce géant des mers a été un choc quand j'ai réalisé que j'allais devoir manoeuvrer un énorme paquebot submersible à travers les fonds marins à la première personne (aidé de caméras) . Du son des moteurs jusqu'à la voix de l'IA de bord, tout est fait pour exprimer l'énormité et la virilité de la machine. Pourtant, comme les autres véhicules, il est dépourvu d'armes et c'est en jouant de ruse, de vitesse et de discrétion qu'il faudra éviter d'attirer l'attention de monstres plus gros que lui.

    Le craft est central mais pas lourdingue. Il s'insère très progressivement dans les avancées scénaristiques et je n'ai jamais ressenti l'impression de perdre mon temps à faire des recherches ou à devoir ramener 25 espèces de champignons pour vérifier s'ils sont utilisables en les mélangeant à 90 autres trucs. Ce qui n'est pas proposé, vous ne pouvez pas le faire, point-barre. Chaque nouvelle forme de vie, chaque nouvel élément est scannable et l'IA vous dit si c'est utilisable via la base de données. Charge à vous d'être attentif et de ne pas passer à côté d'une chose importante qui pourrait vous bloquer ensuite. Petit malus pour la "récolte" de minerais qui prend parfois trop de temps si vous cherchez à construire une base correcte, mais c'est une question vite résolue lorsque vous disposez du prawn et du cyclops. Après tout, ils ont été conçus pour ça.

    La durée de vie est exceptionnelle pour un jeu vendu 20 euros. La richesse du scénario, pratiquement invisible durant les premières minutes, vous pousse à aller plus loin, à toujours chercher la progression, surtout qu'il ne s'agit pas juste de bêtement survivre : votre avatar DOIT partir et il devra atteindre des objectifs spécifiques pour y parvenir et percer de nombreux secrets... Personnellement, j'y ai passé plus de 60 heures, mais je sais qu'on peut le finir en 40. Un très bon investissement.

    Conclusion :
    Subnautica a été une énorme surprise pour moi, notamment parce que je n'en attendais pas grand chose au début. Chaque fois qu'on pense avoir compris comment le jeu fonctionne durant les premières heures, il vous prend au dépourvu en modifiant votre vision des choses. Chaque fois qu'on pense être coincé, c'est qu'on n'avait pas assez fait attention aux informations obtenues, qu'on avait oublié que le jeu n'est pas un tunnel et qu'il faut utiliser sa cervelle. C'est au joueur de trouver comment avancer, même si la solution n'est jamais bien loin (enfin au sens figuré) . Il en ressort une impression de merveilleux qui n'enlève rien à l'atmosphère inquiétante de ce monde où vous êtes complètement isolé, sans parler des décors sombres ou des petits moments de flippe en frôlant un faucheur ou entendant le hurlement d'un empereur sans parvenir à le localiser. Chaque nouveau biome est l'occasion de découvrir la beauté de ce monde étrange comme de serrer les fesses à l'idée de croiser un monstre inconnu. Toujours quelque chose à faire, toujours sur ses gardes, toujours attentif au moindre détail pour découvrir ce qui est arrivé aux autres, qu'il s'agisse de votre équipage ou des précédents visiteurs, le joueur doit vivre cette aventure à fond pour progresser. Je déconseille d'ailleurs fortement de faire une grosse pause pour s'y remettre quelques semaines/mois plus tard. Subnautica n'est pas à proprement parler difficile, mais il est exigeant et il faudra sans doute recommencer à zéro pour ne pas se retrouver perdu en revenant. Avec un scénario original et profond, qui exige que le joueur s'investisse pour comprendre ce qu'il se passe afin de progresser, sa narration sans dialogue et ses possibilités de constructions originales, Subnautica réveille le genre et le redéfinit, à tel point que j'ai envie de parler de Subnautica-like pour tous les autres jeux d'exploration/survie. Le seul gros malus est ce clipping abusif qui gâche l'ambiance lorsqu'on approche d'une zone ou la végétation apparaît avec plusieurs secondes de retard, mais à ce prix-là, c'est pardonnable au regard de la qualité du reste du titre. Je ne dis pas souvent ça, mais vivement le 2. (en alpha pour l'instant)
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 25/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 2 ont trouvé cette critique utile.
    RiME plonge le joueur dans un univers enchanteur à la direction artistique particulièrement chaude et colorée. L'aventure débute sur une plage ensoleillée, sans indication aucune, et avec comme seule compagnie le bruit des vagues. En effet, le jeu cherche à faire la part belle à l'exploration et, à l'exception de quelques effets de style visant à guider le joueur vers la résolution de la quête principale, il entend laisser celui-ci complètement libre. Le gameplay est propre et fluide, notamment les phases d'escalades qui se révèlent être très plaisantes, mais ne présentent que très peu de possibilités. C'est bien par l'exploration et la résolution des énigmes qui parsèment l'histoire que le joueur trouvera plaisir à jouer.  

    Mais, au-delà d'un jeu, Tequila Works nous propose une oeuvre poétique sur un sujet ne prêtant pourtant pas à l'amusement : la perte d'un proche et le deuil qui en découle. Chaque niveau représente une étape du deuil, et donne l'occasion aux développeurs de les mettre en scène par le biais de la poésie et d'images fantasmagoriques. Et si au départ cet aspect nous échappe totalement, il prendra vite tout son sens et se révèle plutôt bien traité. En cela, RiME est un jeu profondément triste et mélancolique où le combat intérieur du protagoniste ne transperça pas les coeurs d'aciers, mais n'était pas loin de me faire verser une petite larme. 

    Malgré tous ces bons points, RiME n'est pas exempt de défaut. La répétitivité de certaines actions, le relatif vide du monde dans lequel nous évoluons, et surtout la très courte durée de vie viennent gâcher un jeu qui avait tout pour être vraiment très bon. D'aucuns diront que le jeu n'est qu'une coquille vide, et à ceux-là je réponds par la présente critique.
    Publié le 25/04/2020 05:23, modifié le 25/04/2020 05:28
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    Dernière mouture de Ninja Theory, le studio derrière l'excellent Hellblade: Senua's Sacrifice, Bleeding Edge se voulait être une expérience multijoueur accessible. Malheureusement, à vouloir être trop accessible, le jeu en perd toute profondeur et ne procurera aucun plaisir chez le joueur. En effet, l'utilisation des attaques se résumant à martyriser vos trois boutons et l'auto-lock permanent (asphyxiant le désir de viser et d'anticipation) sont la traduction de la pauvreté du gameplay. A cela se rajoutent une absence totale de synergie entre les différentes classes et des personnages ne pouvant pas retourner la situation à eux seuls, ce qui a pour conséquence de scripter les affrontements entre les deux équipes de quatre joueurs, annulant par la même toute surprise et toute initiative individuelle possible.

    En bref, si les graphismes sont plaisants et que l'univers coloré fait mouche, le jeu pèche par son absence de gameplay. Ceci étant dit, le jeu étant disponible sur le Game Pass, je ne peux que conseiller d'y faire un tour pour juger sur pièce.
  • 27/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    S'il fallait encore présenter la licence, l'on pourrait dire que l'on doit à Halo la démocratisation du genre FPS sur console, grâce à un gameplay révolutionnaire qui inspire encore la plupart des FPS console actuels. Avec la « Sainte Trinité » arme / grenade / coup de crosse, des sauts lunaires, et la possibilité de ramasser les armes sur les cadavres ennemis, entre autres nouveautés, le gameplay réinventa totalement le genre, renvoyant ses aînés au rang de jeux des cavernes. Accompagnée d'un scénario solide, d'une IA performante, de graphismes époustouflants pour l'époque, et profitant de la naissance du Xbox Live, la licence Halo fut un véritable changement lors de sa sortie.

    Treize ans après, alors que la série n'est plus le system seller qu'elle eût été, l'idée de rassembler l'ensemble des jeux de la licence Halo, et de fait lier une communauté tout entière éparpillée sur les différents opus, était louable. Malheureusement, à cette louable intention vinrent se greffer de nombreux bugs, notamment sur le multijoueur, qui entachèrent la sortie de Halo: The Master Chief Collection et lui firent prendre un départ des plus mitigés et critiqués.

    Fort heureusement, aujourd'hui le mode multijoueur est stable à 100 % , profite des serveurs privés de Microsoft, et offre une expérience de jeu inégalée avec six jeux pour six méta différentes, des dizaines de modes et des milliers de cartes -- notamment grâce au mode forge propre à chaque opus. L'histoire, quant à elle, n'est pas en reste puisque avec Halo CE et sa version remastérisée, Halo 2 et sa version remastérisée, Halo 3, Halo 3: ODST, Halo 4 ainsi que Halo : Reach, ce sont pas moins de 56 missions qui sont proposées, pour une histoire qui s'étale sur des années entières sans fausse note. Et si cela ne suffisait pas, les challenges de temps, de points, les très nombreux easter eggs à trouver, ou encore les sélections LtouCa rendront le jeu interminable même pour les plus acharnés des chasseurs de succès !
    Publié le 21/04/2020 20:32, modifié le 27/04/2020 16:11
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 21/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Alors que la franchise vidéo-ludique Metro possède un univers riche, grâce à la saga de livres (Metro 2033, Metro 2034 et Metro 2035) dont elle est adaptée, et incroyablement mis en scène, ce deuxième opus reproduit malheureusement les erreurs de son aîné et ne parvient pas à sublimer une saga littéraire de qualité.

    En effet, cette ambiance post-apocalyptique, dans un métro moscovite en proie aux guerres fratricides, où chaque station est synonyme de ville ou d'entités, est un vrai plaisir à parcourir. De surcroît lorsque l'on retrouve des personnages connus, découverts dans le précédent jeu ou dans les livres, et des ennemis dépeints sans concession, ou la justesse des factions n'aura d'égal que la mise en exergue des idées les plus basses de leur idéologie. Enfin, les graphismes, bien qu'un peu « vieillots » à l'heure où j'écris ces lignes, et une volonté de réalisme avec les différents effets visuels mis en scène sur notre masque à gaz, viennent renforcer cette immersion souterraine.

    Malheureusement, toutes ces bonnes notes seront ternies par un gameplay aux fraises. Si le jeu propose quelques séquences bien senties et amusantes, la difficulté quasi inexistante à la fois des phases d'infiltrations -- infiltration très souvent risible et sans cohérence malgré une bonne idée de départ avec la gestion des zones d'ombres -- et des phases plus bourrines, les niveaux en extérieur dispensables tant ils sont pénibles, et une gestion des points de sauvegarde complètement foireuse font de Metro Last Light un jeu sans saveur, plus frustrant par les incohérences de développement que par une supposée difficulté oubliée.
    Publié le 21/04/2020 20:26, modifié le 21/04/2020 20:27
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 01/04/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 2 a trouvé cette critique utile.
    Par kartist
    Très bon jeu pour ceux qui recherchent un MMORPG axé médiéval fantasy, aux graphismes réalistes, avec un monde très vaste, des donjons de plusieurs types, de nombreux décors, des worlds boss/dragons, un univers assez complexe offrant à la fois une personnalisation avancée de votre avatar tant sur l'apparence que sur les compétences (vous pouvez parfaitement jouer un sorcier en armure lourde avec une épée et des compétences de corps à corps si ça vous chante) et sans pay to win.

    Le PvP n'est pas obligatoire, cependant il existe de grands champs de batailles où vous pourrez affronter d'autres joueurs. La durée de vie du jeu n'étant limitée que par ses 840 niveaux champions et l'immense carte qu'il propose, vous aurez de quoi voir venir. Une autre particularité de ce MMO est le fait que vous pouvez aller dans toutes les zones dès la création de votre personnage sans vous faire one shot par les monstres de base. En effet, bien que votre personnage soit amené à évoluer et qu'il y ait une différence de puissance colossale entre nouveaux et anciens joueurs, les quêtes de base de chaque zone sont réalisables dès les premiers niveaux. Par contre, pas la peine d'aller affronter des world boss ou des dragons avec un nouveau personnage, vous ne tiendriez pas longtemps.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 12/03/2020
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 4 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Quand j'écris que j'ai testé Aube des aigles jusqu'en 2016 cela ne veut pas dire que j'ai arrêté de jouer. Depuis 2016, ce n'est plus des parties test. Sa particularité est qu'un jour réel = un jour de guerre. Au fil du temps comme dit plus haut nous avons le choix entre prendre du matériel moderne ou accumuler de l'expérience sur du matériel plus ancien. Ainsi dans une partie j'avais un Arsenal VG 33 de 1940. Avec, en 44,   j'ai pu abattre des Focke-Wulf 190 A5 ou des Messerschmidt Me 109 G, certains sans tirer un coup de feu, l'avion ennemi se brisait en voulant suivre les évolutions du mien. Dans la partie actuelle, qu'il est encore temps de rejoindre,  nous sommes en Octobre 41. Si le jeu était au début exclusivement aérien, il y a maintenant une composante terrestre et navale avec un choix de matériels aussi riche que pour les avions. En tant que Japonais, j'attends avec impatience la première sortie opérationnelle du Yamato !

    Liste des pays majeurs (les pays mineurs sont soit dirigés par un pays majeur ou seront accessibles à des joueurs quand nous serons plus nombreux) :
    - Allemagne
    - Italie 
    - Japon
    - URSS
    - USA
    - Angleterre et Commonwealth
    - France (actuellement occupée, seule sa composante aérienne se bat sous les cocardes françaises, par simplification les autres corps sont sous pavillon britannique) .

    Liste des pays mineurs :
    - Finlande 
    - Hongrie
    - Roumanie
    - Belgique (occupée,   sous pavillon britannique)
    - Grèce (pareil que la Belgique)

    Il est possible de créer deux personnages : un pilote, responsable d'un groupe aérien avec des pilotes PNJ, et un officier soit d'état major (pas de panique, ce n'est pas difficile) soit commandant d'armée (ou d'escadre) .

    C'est vrai que le jeu est si riche en choix qu'il est complexe. Mais il y aura toujours quelqu'un, même de la faction ennemie, pour vous donner la solution sur le Forum ou sur Mumble (le vieux dinosaure que je suis ne sait pas s'en servir) . Je crois que maintenant, il y a aussi une possibilité d'aller sur Discord. C'est vraiment un jeu 100 % coopératif ou l'individualisme n'est pas de mise. Ici nous ne cherchons pas à devenir l'as des as mais à faire gagner notre faction. C'est le meilleur jeu en ligne que j'ai connu depuis 13 ans.

    Afin de vous faire envie voici les types d'avions que nous pouvons utiliser :
    - Chasseurs
    - Chasseurs lourd (souvent utilisé pour la chasse de nuit)
    - Chasseurs bombardiers (très peu de pays en ont)
    - Chasseurs embarqués
    - Bombardiers (certains peuvent aussi torpiller)
    - Bombardiers lourds
    - Avion d'attaque (style Stuka)
    - Avion de patrouille maritime (certains peuvent torpiller ou faire des bombardements ASM)
    - Reconnaissance (sert aussi à déposer ou reprendre des commandos derrière les lignes ennemies pour des sabotages, aussi à venir récupérer les pilotes abattus derrière les lignes ennemies)
    - Transport (troupes, carburant munitions jusqu'à un certain calibre, parachutage de troupes, de carburant de munitions, cela évite l'attrition d'unités sans ravitaillement)
    - Aviation embarquée (tous les avions sauf les chasseurs) .
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 08/03/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    Par JP84
    Travian, jeu très prenant mais excessivement lent et cher (carte bleue nécessaire si on veut avancer un peu plus vite dans les constructions de bâtiments, ou entrainement de troupes par exemple, mais pas nécessairement) .
     
    On nous donne au départ un village à exploiter grâce à des champs de récoltes de blé, des carrières d'argile, et des mines de fer. Le tout permet de créer des bâtiments, des troupes militaires, des échanges de commerçants, etc. On nous donne aussi des challenges à faire, des aventures qui rapportent des cadeaux pour le jeu et des enchères où on peut acheter et vendre. C'est très bien fait et très intéressant mais l'évolution est très lente.
    Il y a plusieurs Travian différents et avec des vitesses différentes. Il ne faut pas se tromper à l'inscription car l'ennui s'installe au bout d'un mois à force d'attendre et attendre encore que le jeu avance malgré les paiements.

    Mon avis : à essayer pendant un mois puis après, à vous de voir si vous avez le temps de continuer avec beaucoup de patience aussi.
  • 22/02/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    2 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Flamby17
    Un jeu [...], j'ai payé pendant presque deux ans et du jour au lendemain, après un conflit avec une de leur pote qu'ils n'ont donc pas voulu virer ([...]) , ils n'ont pas voulu me rembourser. Ce sont des [...] qui laissent couler le harcèlement et les injures sur les honnêtes gens. De plus, j'ai appris que mes chevaux n'ont pas été supprimés du site, mais donné à des joueurs comme ça sans mon accord. Depuis quand cela se fait-il ? Je n'avais jamais vu cela et ce même sur equideow qui était dans le même cas ! [...] ! Il n'y a que cela qui les définis, le gameplay est nul, il n'y a pas d'histoire, les animations sont répétitives et inintéressantes sauf en payant ; d'ailleurs ils me doivent 50 euros, c'est une honte ! Honte à eux de ne pas me rembourser comme ils le devraient, honte à eux de voler les honnêtes gens et honte à eux de ne pas assumer surtout en niant tout en bloc après (oui j'ai des screens où [...] nie tout en bloc ! )

    Bref, à éviter à tout prix !
    2 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 06/02/2020
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 4 ans.
    For Honor a su susciter une grosse hype qui n'a eu d'égal que la déception d'une partie des joueurs, mais pas pour les raisons habituelles. Deux ans après sa sortie, je suis retourné sur le bébé PvP de Ubisoft pour voir si les choses avaient changé. Mais d'abord, retour sur le jeu :

    Sur le papier :
    - un système de combat complexe et souple adapté au PvP (histoire de changer)
    - trois directions pour attaquer ou se défendre qui enrichissent les combats
    - la possibilité de feinter et de casser les blocages
    - des classes vraiment particulières et uniques
    - du PvP équilibré (arrêtez de rire)
    - des graphismes qui claquent
    - des arènes aux enjeux variés

    Jeu en main :
    - un système qui tient ses promesses, même si on s'aperçoit vite que certaines classes peuvent bourriner avec seulement deux boutons enchaînés... et qu'il faudra du skill pour s'en sortir avec peine. Vraiment dommage, parce que même s'il est possible de gagner contre ces tacticiens de génie, le fait de devoir suer à grosses gouttes contre un adversaire qui répète inlassablement les deux mêmes attaques démontre un manque de jugeote au moment du développement.
    - le système directionnel est top. Cela change vraiment la façon de percevoir le combat. On regrettera que certains coups ne sont "mystérieusement" pas bloqués lorsque l'avatar a décidé que, non, il ne bloquerait pas à temps. Le ragequit nous guette.
    - les feintes et les brise-gardes (qui vont souvent de paire) sont très bien fichus, c'est l'un des points forts du jeu qui donne du sel au combat.
    - les classes sont grosso-modo bien équilibrées dès lors qu'on connaît leurs avantages et faiblesses, à l'exception de quelques unes bénéficiant des fameux enchaînements binaires difficiles à casser. Mention très bien pour leur variété répartie à travers les trois factions. Chaque classe est vraiment unique, même si elles appartiennent chacune à des catégories.
    - l'équilibrage est difficile à discerner, car tout dépend réellement du niveau des participants. Une classe jugée très forte et facile d'accès ne vous posera sans doute aucun problème, dès lors que vous aurez de l'expérience. Le jeu est trop complexe pour simplement se résumer à l'équilibrage classique des MMO.
    - côté graphismes, c'est très correct pour un jeu sorti en 2017 et qui embarque une dimension multi. Les animations sont tops.
    - Les arènes se résument à peu de chose. Bon, c'est un jeu de combat mais on pouvait s'attendre à mieux : domination, match à morts, duel et double duel. C'est pauvre.

    Au final, For Honor est un jeu réussi et techniquement très abouti. Le plaisir du combat n'a d'égal que le sentiment de progression. On passe bien vite la campagne solo qui n'est là que pour introduire le PvP (mais qui reste très acceptable en terme de narration et de temps de jeu) et on se rend vite compte que pour affronter d'autres joueurs, il va falloir faire quelques tours en entraînement. Plutôt bien fait, ils permettent d'apprendre l'essentiel et on y retourne à intervalles réguliers pour y apprendre des enchaînements et des techniques toujours plus poussées afin de dominer des adversaires qu'on espère tout aussi passionnés. Un régal.

    Alors pourquoi parler de déception au final ? Le jeu a tenu ses promesses, il est agréable à jouer, on sent les coups passer et on trépigne sur son fauteuil à chaque esquive de justesse en hurlant de joie lorsqu'on parvient à passer un finish-him après un blocage parfait. Le problème de For Honor, ce n'est pas For Honor, c'est Ubisoft. Comme à son habitude, la société canadienne a tout misé sur l'aspect du jeu pour générer la hype et n'a pas mis un rond dans les serveurs. On joue en peer to peer. Non mais what ? ! ? Bienvenue sur les serveurs de l'an 2000 les gars !

    Pire : le match making est le plus mauvais que j'ai vu de toute ma vie et je pèse mes mots. Non seulement il est lent et vous passerez presque aussi longtemps à attendre le lancement de la partie qu'à jouer (et je ne plaisante pas) , mais il est codé avec l'anus du stagiaire-esclave. Quelques exemples de ce qui ne va pas :
    - décision de la classe à jouer APRES avoir trouvé un groupe ou un adversaire, ce qui rajoute du temps d'attente.
    - comme on choisit après coup mais qu'il faut bien essayer de mettre les joueurs par niveau, le matchmaking vous range par catégories de réputations générales... calculées sur la base de la totalité de celles de vos personnages. Vous débutez sur une nouvelle classe ? BIEN FAIT POUR VOUS ! Vous allez rencontrer des joueurs qui maîtrisent parfaitement la leur alors que vous essayez de vous dépatouiller avec ce nouveau personnage. N'aviez qu'à pas être si fort avec une autre classe aussi !
    - temps de chargements de la mort ! Mon TO8 lançait les jeux plus vite que ça ! Il suffit qu'un des joueurs ait une mauvaise connexion et ça prend dix ans !
    - déconnexions aléatoires si le joueur qui accueille la partie s'en va. So 2002 !
    - Et comme c'est encore pas assez de bonheur, on en rajoute une louche à la fin, hein ! Après le combat, passage obligé de plusieurs secondes sur le tableau des scores (alors qu'on peut le regarder de toute façon après) pour enchaîner avec le détail des gains d'XP et puis on donne la possibilité aux joueurs de valider le lancement d'une nouvelle partie pour éviter d'avoir à rechercher un nouveau groupe/adversaire... seulement voilà, il y a des choses à faire avant ! Oui parce que si vous voulez déposer des troupes pour participer à la guerre ou reprendre des ordres (quêtes pour recevoir de l'XP en plus) , c'est uniquement durant ce nouveau temps d'attente obligatoire où on patiente pour que tout le monde valide et pas PENDANT le prochain temps de chargement ou en sortant du groupe en cumulant les gains ! Ç'aurait été bien trop simple !

    En bref, pour 5 minutes sur une domination et 3 minutes sur un duel, on passait en moyenne presque autant de temps (quand ce n'était pas plus) à attendre à la sortie du jeu. On abandonnait très vite les activités ou la population n'est pas annoncée comme "forte" ou "très forte" parce que sinon, on ne jouait presque pas, l'attente se démultipliant lors des tentatives absurdes de ce mathmaking tout aussi absurde. Ubisoft aurait pu faire de For Honor un monstre sacré du multi-PvP, mais parce que rien n'a été fait pour améliorer l'expérience en ligne à ce niveau, j'avais fini par baisser les bras et arrêté d'y jouer.

    Deux ans plus tard :
    Première constatation, Ubisoft n'a pas investi dans des serveurs dédiés ou modifié le matchmaking. Si le contenu a (un tout petit peu) évolué, il n'en reste pas moins que les mêmes écueils majeurs persistent aussi bien à ce niveau que dans le gameplay. Bien loin de régler les problèmes, la société canadienne n'a finalement fait que rajouter de nouvelles classes payantes et une arène pas terrible (un rush asymétrique avec boss à battre ou défendre à la fin) . C'est toujours aussi pauvre. On sent que les problèmes pourtant parfaitement réparables (comme ce matchmaking de l'Enfer) sont laissés de côté au profit de ventes de DLC. EA style.

    Et pendant qu'on y est : méthode Evolve, hein ! Parmi les nouvelles classes, on trouve des techniques complètement broken ! Trois coups rapides pratiquement inesquivables et goodbye les PV, même sur un gardien ou un tank ! Une seule prise et hop, vous êtes vidés de votre endurance (donc virtuellement mort) , parce que c'est ça la bonne tactique pour vendre du DLC : rendre l'ancien contenu obsolète, peu importe si le gameplay des anciennes classes était appréciés des joueurs. Achète ou meurs.

    En conclusion :
    Si For Honor est sans conteste un excellent jeu de combat et que les duels (seul gameplay réellement divertissant passé un certain niveau) sont toujours aussi attrayants malgré ses défauts et même si je dois admettre qu'il détient le meilleur système de combat PvP que je connaisse (dépassant largement celui d'Absolver, pourtant très bon aussi) , For Honor traîne son éditeur comme un boulet à chaque pied. Rien n'est fait pour que cette expérience s'améliore ou s'enrichisse et donc rien n'est fait pour vous garder en ligne sur le long terme. Si vous n'avez jamais essayé ce jeu et que vous vous languissez de bon PvP, faites-vous plaisir à la prochaine promo. Si en revanche, vous étiez partis à cause des soucis techniques susmentionnés, sachez que rien n'a vraiment changé.
    Publié le 06/02/2020 19:11, modifié le 06/02/2020 20:19
  • 19/01/2020
    Cette critique a été rédigée avant la sortie du jeu et il y a plus de 4 ans.
    3 personnes sur 4 ont trouvé cette critique utile.
    Par Avatar de Fouflet Fouflet
    Je joue à Astellia depuis sa sortie en septembre.
    Avant d'acheter le jeu, puisque ce MMO est buy to play, j'ai profité d'abord de l'essai d'un mois pour 10 euros histoire de tester un peu et voir si je l'apprécie suffisamment.
    Le MMO se présente comme un MMO à l'ancienne, ne prétend absolument rien révolutionner et ne cherche pas ou vous faire croire que ce sera le meilleur MMO de votre vie.
    Il propose donc du classique avec quelques petites touches personnelles tout de même.

    Commençons donc par ce que l'on voit en premier, les graphismes du jeu.
    Le titre utilise le moteur Unreal Engine 3 et non pas le 4. Est ce grave ? bof, des millions de joueurs jouent à WoW et son moteur d'il y'a 15 ans donc bon... 
    Visuellement l'univers est vraiment joli. Nous ne sommes pas sur BDO non plus hein. L'univers est vraiment agréable et nous évoluons dans des zones qui sont toutes différentes et certaines ont une atmosphère vraiment bien à elle. Forêt féerique de nuit avec des nuages de lucioles lumineuses, zone cimetière remplie de brumes, marécage glauque, grande prairie façon ouest américain, bref, les zones sont sympa.
    Je ressens dans les régions, une envie de bien faire de la part des devs, c'est super touffu/fournis/décoré je sais pas comment le décrire, mais c'est ce que je ressens.


    Les classes sont peu nombreuses : cinq. Un peu plus de choix ou d'originalité aurait était bien. La trinité est présente.
    En revanche les classes regorgent de compétences. Arrivée aux alentours du level 30, vous avez l'impression de jouer avec un perso level max sur d'autres MMO.
    Le level max est de 50 et une fois level max vous pourrez spécialiser votre classe. Cela vous donnera des bonus de stats, quelques sorts dont certains qui vous aviez déjà mais qui seront alors modifiés. 
    Vous pourrez également, un peu à la manière d'un RPG, améliorer vos stats de personnage comme augmenter votre intelligence, votre constitution, etc.
    Vous pourrez également modifier certains sorts en réduisant leur temps de recharge, leur chance de toucher, augmentant leur dégâts, etc.
    Votre stuff pourra également recevoir des pierres pour ajouter des stats, il pourra aussi être amélioré en +1 +2 +3 etc.

    En parlant du stuff, les armures sont juste magnifiques. Tout du long du levelling, vous aurez des armures (tissu, cuir ou plate) qui sont juste superbes. Vous ne ressemblez jamais à un clodo et les tenues que vous lootez sur les mobs / quêtes sont plus belles que des tenues cash shop de certains autres MMO. Mention pour les guerriers qui peuvent avoir du stuff juste magnifiques durant leur aventure. Votre équipement est juste tellement beau que vous n'avez pas du tout envie d'acheter des skins en boutique. C'est vraiment un + très agréable, ça !

    Les statistiques sur les items sont aléatoires. Le défaut c'est que vous pouvez loot énormément d'équipement avec tout sauf ce que vous voulez et du coup, ça peut être long pour avoir l'item parfait. L'avantage c'est que comme les stats d'un item sont aléatoires, vous pouvez absolument tout avoir et donc que ça corresponde à votre façon de jouer.
    Par exemple, sur un jeu aux stat prédéfinies sur un équipement, et bien si les dev ont décidé que le meilleur stuff prêtre sont du bonus soin et regen mana alors que vous le jouez en spé dps... ça craint un peu pour vous. Et bien là vous pourrez avoir la pièce d'équipement que vous voulez avec aussi bien de l'intell, de la volonté, de la force bref, vous pourrez avoir exactement ce qu'il vous faut.

    Le gameplay est classique (ciblage à la WOW) mais garde toutefois un certain dynamisme selon la classe. Certes la mage est plutôt statique, mais en contrepartie elle fait méga mal, mais d'autre comme le prêtre ont pas mal de sorts à lancer tout en bougeant. L'assassin se tp de tous les côtés autour de la cible, saute dans les airs, se tp dans le dos, bondit en avant puis en arrière etc. Donc si vous n'aimez pas une classe, tentez une autre vous pourriez être surpris. De plus vous avez pas mal de sorts à lancer qui vont buffer d'autres de vos sorts etc.

    Ensuite vous avez les Astels, les fameux "pets". Il s'agit de personnages qui vont se battre avec vous. Il en existe plusieurs sortes et ils ont eux aussi leur classe. Il y'a des Astels tank, assassin, soigneur, barde, mage, etc. Comme un personnage joueur, un Astel commence level 1 à vos côtés. Il prendra de l'xp en même temps que vous ainsi que tous les Astels placés sur votre barre de raccourcis dédiées à ceux-ci.
    Vous pourrez aussi changer leur skin.
    Les Astels ont des étoiles. Par exemple un Astel 1 étoile, et bien si vous looter plusieurs fois ce même Astels, cela l'améliorera pour avoir 2 étoiles, puis 3 étoiles, etc. Cela évidemment augmentera les stats de votre Astel. Ensuite vous pouvez aussi améliorer leur stats directement comme pour votre sutff, en leur plaçant des joyaux stellaires qui donneront de la vie, des dégâts, de l'esquive, etc.
    Chaque Astel dispose de ses propres compétences. Son sort principal, vous pourrez vous-même lui ordonner de le lancer. Il utilisera aussi les autres de lui-même.
    Cependant, certains sorts d'Astels se lanceront en fonction des sorts que vous aurez vous-même faits. Certains, par exemple Unicorn qui est un Astel tirant à l'arc, va utiliser sa compétence de rafale de flèches quand moi j'aurai en tant que healeur, lancer sur ma cible le sort qui empêche mon ennemi de bouger. 

    Du coup, vous avez votre gameplay de classe qui se voit complété par ceux des Astels. Cela permet de palier certaines des faiblesse de votre classe ou bien de maximiser vos atouts. 

    Niveau quêtes, c'est du classique. Cependant, vos Astels n'hésiteront pas à donner leur avis sur certains points de l'histoire d'un PNJ ou s'engueuleront entre eux, etc. Cela peut agacer certains joueurs, moi j'aime bien, ça donne de la vie à mon pexing. 
    Vous avez des quêtes d'histoires, des quêtes répétables, des quêtes secondaires, des quêtes "énigme" ou vous devrez trouver vous-mêmes des trucs dans le monde sans être forcément très guidé. 

    L'artisanat est classique. Rien de spécial à dire dessus. 

    Les donjons se font d'abord en mode histoire. Ensuite vous pourrez faire votre donjon en mode solo ou en groupe. Evidemment, en groupe la difficulté est augmentée. Au niveau max, vous aurez aussi la difficulté légendaire. Les premiers donjons légendaires ne sont pas très compliqués, c'est un peu l'introduction mais ensuite certains deviennent tout de même difficiles.

    Vous avez également un livre nommé "comte de l'étoile" qui est le truc des explorateurs. Chaque région à sa page dans ce livre avec tout un tas d'objectifs d'exploration, découvrir tous les points de vue, les coffres cachés, tuer les boss de zones, etc. Plus vous le remplissez, plus vous obtenez de cadeaux dont un Astel 5 étoiles par exemple.

    Autre activité PVE, le Colisé. C'est une sorte de zone avec des vagues d'ennemis de plus en plus forts qui vous tombent dessus. Personnellement je n'aime pas.

    Le PvP peut se faire en arène ou en Avalon. Avalon est une grande zone tri-faction avec du PVE mais aussi beaucoup de PVP. Des prises de positions, des boss de faction à tomber, etc.

    Il existe en jeu deux boutiques. La boutique utilisant les Zender et celle avec les euros.
    Les zenders se gagnent en jeu. La boutique zender propose des skins d'Astels, des potions, des parchemins de donjons, de rez, etc.
    La boutique euros propose la même chose mais avec en plus des skins pour vos héros, des montures, des skins d'armes, d'autres skins d'Astels, etc.
    La boutique n'est pas pay to win et ça c'est vraiment chouette.
    Le jeu n'ayant pas d'abonnement pour être joué, ça permet, de temps en temps si on le souhaite, de se faire un p'tit plaisir avec une p'tite monture ou une tenue.
    Nous avons des events/ajouts pour le moment tous les mois dont en décembre une zone totalement inédite que même la version coréenne n'avait pas.


    Evidemment le jeu n'a pas que du positif. Comme tous les jeux, il a aussi ses défauts.

    Tout d'abord, la traduction française. Pour les quêtes, ça va. Il peut arriver que certaines soient encore en anglais mais c'est de plus en plus rare. En revanche, et ça c'est honteux, c'est la traduction des sous titres durant les cinématiques. La police de caractère utilisée pour les sous titres ne supporte pas les accents. Résultat, vous avez des mots ou les accents sont remplacés par des petits carrés. C'est moche, c'est dégueu et ça fait pas sérieux du tout.  Cela a été signalé, reste à voir si ça sera corrigé. Heureusement ce n'est que pour les cinématiques mais tout de même...

    Le launcheur n'est pas un modèle du genre. Il fait l'essentiel cependant. Le soucis c'est que lorsque vous téléchargez le jeu ou une mise à jour, il ne vous dit pas à quelle vitesse ça télécharge, ni le temps restant. Il n'indique que % . Lorsque vous téléchargez le jeu, les premiers % sont trèèèèèèèès longs car il télécharge les plus gros fichiers en premier. Du coup, on peut penser que le téléchargement est bloqué alors que non. C'est pas super.

    Chez moi, le jeu met un temps fou pour se lancer. C'est chiant. 
    Chez certains, en jeu, des gros drops d'images arrivent par moment pendant 1 ou 2 secondes. J'ai eu le cas aussi, c'était plutôt chiant de passer de 80 fps à 30 pendant 2 secondes. Cependant je rencontre ce soucis de moins en moins souvent donc je suppose qu'ils améliorent un peu ça de leur côté. 

    Les tickets de donjons. Vous êtes limités en nombre de donjon par 24H, résultat des fois, j'aimerai les enchaîner mais ce n'est pas possible. Bon après c'est pas tous les jours que j'ai envie de faire 5 ou 6 fois mon donjon à la chaine. 

    Si vous êtes un gros, gros, gros joueur avec un énorme temps de jeu, vous aurez rapidement poncé/torché le contenu je pense. Je n'ai pas ce soucis, je joue en casu mais je préfère prévenir. Pareil si vous voulez de l'innovation ou une révolution du genre, ne perdez pas votre temps.


    Bref, Astellia n'est pas le MMORPG du siècle, n'est pas le meilleur MMO au monde, n'est pas la meilleure expérience de ma vie. Cependant, il n'est pas la bouse que certains veulent faire croire. Je recherchais un jeu en complément de mes autres jeux qui me fasse passer du bon temps, m'occupe et m'amuse lorsque je m'y connecte et il rempli son rôle.
    Est ce que je vais y jouer longtemps ? Je n'en sais absolument rien. Je prends le moment présent, il est là, je l'ai et je m'y amuse et j'en demande pas plus à ce jeu. Pour 29 euros, j'y joue depuis plus de quatre mois (39 euros avec le mois d'essai en fait) et je ne regrette pas. Et si je venais à ne plus y jouer dans deux mois, et bien 39 euros pour 6 mois de jeu, je ne regretterai pas.

    Pour conclure je vais reprendre et traduire une phase de MMOByte qui conseille ce jeu dans sa vidéo de jeux buy to play pour ce début d'année 2020 : "Ce dont nous avons besoin ne sont pas nécessairement des MMORPG « incroyables » . Ce dont nous avons besoin, ce sont des MMORPG qui sont juste... amusants à jouer, et Astellia l'est vraiment."
    Publié le 19/01/2020 04:35, modifié le 19/01/2020 18:57
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 25/12/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Le jeu est une réussite graphique. Par contre je me suis rendu compte que je ne m'amusais pas en jouant à ce jeu. Pourtant je me suis accroché, j'ai bien joué 45 heures.

    Mais le match making est frauduleux. Un petit exemple parlant : j'ai été gold pour avancer plus vite. Je n'ai jamais fait plus de 4/5 kills par partie. Une fois mon abonnement expiré, je suis passé à 5-10 kills par partie. Par contre je n'avançais plus, puisque je ne payais plus. Dommage ! Alors j'ai repayé. Et là rebelote, pas plus de 4/5 kills par partie au max. Bizarre...
    On se retrouve dans des parties où ça ne sert même plus de "jouer", puisque le canon est incapable de percer autre chose que les chenilles des adversaires. Et comme la progression se fait au kill, pas moyen d'avancer.
    Les chars anglais passés le rang 3 ne peuvent même plus s'écarter des routes par manque de puissance.
    Par contre, les chars russes (tiens, les dev sont russes) sont rapides, précis, tuent en un coup et ne risquent rien. Pareil pour les avions et les bateaux. Je ne savais pas qu'historiquement, les russes avaient été si en avance sur les autres nations. Bref les parties peuvent vite se résumer à du tir au pigeon.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 23/12/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    Présent sur le jeu depuis ses premiers serveurs de test, Natureatwar reprend bien les codes du genre, très grandement inspiré de fourmizzz, avec une touche d'Ogame pour le rendre selon moi encore plus attractif.

    La possibilité de se développer aussi bien seul qu'en alliance, bien que le jeu en solo soit comme souvent plus difficile (notamment pour survivre face aux grosses alliances) .
    Une petite communauté active de quelque 200-300 joueurs vraiment actifs, même si beaucoup plus d'inscrits, ce qui implique des liens assez forts entre ces joueurs et une bonne ambiance générale ; )
    Le système de ressources est plutôt bien, et la course au développement est franchement passionnante, le jeu en alliance est assez stimulant, aussi bien pour le farm que pour les guerres qui, même si le système de combat semble assez basique, permet d'adopter pas mal de stratégies pour se défendre ou attaquer ; )

    Actuellement, deux gros défauts : 
    - Les temps de construction, recherche et chasse sont beaucoup trop longs après deux ans de jeu sur le serveur actuel, mais l'admin est sur le coup et devrait proposer une solution dans un futur plus ou moins proche.
    - Le serveur commence à se faire vieux, et le retard à combler par les nouveaux joueurs est devenu trop important selon moi. Mais là aussi, l'admin prévoit d'en lancer un nouveau dans un futur plus ou moins proche.
  • 14/12/2019
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 5 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    Par nugrevan
    Jouant à LoL depuis environ un an, j'ai déjà passé plus de cent heures sur le jeu, et au moins le triple à en parler avec mes amis !
    Même si le principe est relativement simple à comprendre, le jeu est doté d'une incroyable variété de champions, styles de jeu, objets, situations uniques, qui font selon moi la quasi immortalité du jeu.

    Lors de mes débuts, j'ai testé avec empressement les nouveaux champions à leur sortie, appréciant enfin un jeu avec des mises à jours régulières et du contenu nouveau où il n'est pas nécessaire de farmer 50 heures pour le tester !

    Mais actuellement, League of Legends nous réalise un coup de maître, avec trois nouveaux champions en moins de deux mois, et plusieurs nouveaux jeux, réalisés par Riot Games, ou dans l'univers de LoL, par d'autres studios, grâce à la création de Riot Forge.
    Ils prouvent leur maîtrise totale du domaine du jeu vidéo, et n'ont sans aucun doutes pas fini de nous surprendre.

    Je n'ai plus qu'une chose à dire : GG à eux pour leur talent, et la qualité de leur travail.
    1 personne a trouvé cette critique utile.
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