Critiques de Kinxil

  • 01/06/2012
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 12 ans.
    8 personnes sur 9 ont trouvé cette critique utile.
    Je fais cette critique étant niveau 50, et ayant plutôt pas mal exploré le jeu. Notez que j'ai commencé au passage Free to Play et que ma critique ne se portera que sur ce que j'ai constaté de la version Free to Play.

    Aux portes du rang de Maître en armurerie, je vais bientôt abandonner Aion. L'expérience aurait pu être sympathique, mais tellement de choses agaçantes l'ont rendues plus laborieuse qu'autre chose.


    Le PVE - Le PVE de Aion est, je pense, la partie la moins à redire. De difficulté variable (pour aller du mob de base que l'on torche en riant aux zones élites à aggro de masses récurrents finissant en wipe) , le PVE d'Aion est bien conçu. Sauf pendant une zone morte entre le niveau 47 et 50, on xp essentiellement via des quêtes, et un peu si on le souhaite grâce à la récolte et au craft. On monte assez vite (monter un 55 en faisant que des quêtes doit être faisable en un mois).

    Le PVP - Je ne m'attarderais pas sur le PVP d'Aion car honnêtement, j'y ai peu touché et le peu que j'ai fait m'a donné envie de gerber. En gros, le PVP de Aion c'est :
    - Des Twink 35 armes +10 qui torchent des 45 en chaine qui étaient tranquillement en train de quêter.
    - Du Greykill a volonté
    - Des invasions en bus
    - De la bataille rangée en RvR qui consiste à ne pas bouger et spammer ses sorts (classe cac ? Tu regardes ou tu meurs)
    Tout ça agrémenté de pléthore de consommables indispensables pour être un tant soit peu utile.

    La personnalisation - Partie marrante parce que la personnalisation en apparence est très poussée sur Aion alors que la personnalisation en sorts/build est inexistante. Les classes sont plutôt polyvalentes, mais de manière générale (et surtout les classes cac) y'a un seul build efficace par classe. Tu fais autre chose ? Viande morte.

    L'économie - Essentiellement basée sur l'hôtel des ventes (sans déconner, soyez vétéran ou gold ou ne jouez pas à Aion) , l'économie de Aion est très très mal fichue, et surtout quand on parle de craft, mais je vais y venir. En gros, le prix des objets n'est pas relatif à leur utilité et leur demande, si bien que pléthore d'andouilles font la même chose et certaines indispensables sont oubliées (Gelée d'éther de gaino : 18K pîèce, 20 crafteurs qui se battent. Ginseng sauvage mariné, 18K pièce, j'étais le seul de mon serveur à en faire. Prix de fabrication identique). Ajoutez à cela que les Kinah s'obtiennent trop facilement et rapidement (donc envol des prix). En résumant en un mot : Gros n'importe quoi.

    Le craft - Le point le plus important pour moi dans un MMO et le plus raté. Le craft est criblé, oui criblé, de défauts, d'incohérences. Autant faire par domaine :
    - Fabrication d'Armes : Difficile à rentabiliser, et inutile avant d'être expert. Très peu d'armes intéressantes.
    - Artisanat : Plus rentable, mais tellement difficile à monter. Passe expert est difficile, passer maitre est presque impossible pour autre chose qu'un hardcore gamer
    - Cuisine/Alchimie : Les deux métiers qui rendent les autres inutiles. Tellement facile à monter, beaucoup trop rentable pour l'effort fourni.
    - Armurerie/Couture : Mais pourquoi j'ai voulu passer maitre armurerie, dieu. Alors on fait simple : Avant expert, inutile car on up trop vite. Expert : Deux putains de craft utiles : gants 33, bottes 33. Le jeu est tellement mal foutu à ce niveau que les gants/bottes 38, 43 et 48 ne fournissent pas de vitesse d'attaque/de mouvement, rendant ces craft TOTALEMENT inutiles. Toutes les autres pièces c'est limite du craft à perte a cause de stats plutot moyens (voir médiocres). Maitre : Vous pouvez crafter une pièce de maitre tout les 6 jours (car oui l'armurerie/couture sont tellement merdique que personne ne peut vous fournir une compo qu'il vous faut x6, et vous pouvez en produire pour vous même qu'un par joueur) pour une pièce qui, en gold est plus que moyenne (donc invendable) et si vous avez de la chance une pièce orange qui dépasse que de maigre points les stuffs orange droppés.

    Petit calcul pour le délire des deux derniers métiers cités. Vous avez une chance sur 4 de faire un débit supérieur, aka pour une pièce de maitre, stuff orange (ce que vous voulez bien sur). Vous avez un essai par 6 jours. Pour faire un set complet (on va oublier le casque ! ) , il y a 5 pièces à faire (estimez vous heureux j'ai le bouclier à faire en plus, et bonjour les compos) , ce qui fait que pour un stuff orange complet, si vous êtes ni chanceux ni malchanceux, il vous faudra en moyenne 4x6x5 = 120 jours à rien faire pour un set aux stats presque merdiques face aux stuff PVP !


    Et je zappe pléthore de choses agaçantes qui me viennent pas à l'esprit.

    Je finis un set, même gold, de maître pour avoir le skin et être content, et je finis enfin mon calvaire en quittant Aion.
    8 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 09/07/2012
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 12 ans.
    3 personnes sur 3 ont trouvé cette critique utile.
    Voilà un jeu qui, si Sega ne se plante pas à nouveau, va faire un gros carton.

    Car oui, même si la firme nous a habitué à sa lente mais sûre décrépitude avec des épisodes du hérisson bleu de plus en plus déplorables (avec malgré tout un hit décent sur 360, Generation) , il semblerait que SEGA se décide enfin à se réveiller.

    Avec une relocalisation plus que sage au Japon, SEGA nous sort le tant espéré second opus de Phantasy Star Online (à ne pas confondre avec l'épisode 1&2 de Phantasy Star online 1 sur gamecube). Autant dire que les fans de la licence l'attendaient avec un lance-roquettes braqué dessus, après la mésaventure Universe et les trop vite finis épisodes PSP.

    Que ces personnes (et moi le premier) se rassurent et rangent leurs armes, Phantasy Star Online 2 est, à mon sens et pour la 20ène d'heures où j'y ai joué, une bombe atomique.

    On va la faire courte pour les fans et leur épargner le prochain mur de blabla : Vous prenez PSO 1, vous mettez des meilleurs graphismes, des mobs (dont les Rappy, bien sûr, avec une nouvelle version en guise de mob rare SO Kawaiiiii) superbes, l'un des rares avantages de PSU (le système de PP - en gros une barre de mana courte mais qui se recharge assez vite) , les mêmes sorts, des types d'armes changés (avec notamment le Pistolame accessible pour tout le monde) , des missions interactives, des décors destructibles, le saut, l'esquive, des sorts d'armes, Foie, Barta, Zonde et tout le reste, un créateur de personnage à tomber à la renverse (limite plus balèze que celui d'Aion) , le retour des MAG, et vous avez PSO2.

    Pour les néophytes de la série Phantasy Star, le jeu par points :

    - Graphismes : Style futuriste/Space Opera. Les graphismes de Phantasy Star Online sont globalement beaux (à très beaux en configuration max) , du moins pour un MMO. Le jeu n'est pas très gourmand en ressources graphiques (je le fais tourner au max avec un laptop) pour ce qu'il est globalement bien fait. Enfin un moteur graphique qui n'a pas été codé avec les pieds.

    - Bande-son : Rien de bien neuf ou étonnant, les musiques d'ambiance ne choquent pas, au contraire elles se fondent bien au jeu. On reconnaitra même certaines, notamment dans Forest.

    - Contenu : Un peu limité pour le moment, on peut aisément s'attendre à des mises à jour régulières en sachant que le jeu se repose largement sur le premier opus, dont le niveau max était 200 (j'ignore celui actuel de PSO2 mais je suis certain qu'on en est loin, ça doit être 50 je pense) , et tout en sachant que les mines viennent juste de sortir. Aucune inquiétude, y'a déjà pas mal de choses à faire et les mises à jour devraient pleuvoir.

    Donc au programme en vite fait : Des missions, des maps générées aléatoirement (dont les maps à boss, qui semblent être les équivalents à celles de PSO 1) en instancié avec rencontre possible d'autres groupes de joueurs en pleine mission, des boss surprises (dont un bien gras et épais dans la forêt) , un pet qui donne des bonus en fonction d'avec quoi vous les avez nourris (et évolutions diverses en apparence) , des compagnons NPC si besoin est, les trois classes de base (Hunter/Ranger/Force) avec changement possible à volonté (en fait vous avez trois niveaux, un pour chaque classe) , les trois races de bases (en gros Humain, Elfes et Robots) avec possibilité de jouer n'importe quelle classe avec n'importe quelle race (les fans seront contents de pouvoir jouer des Robots Force).

    - Gameplay : On reprend les bases de PSO1, c'est à dire un hack&slash, on ajoute des compétences même pour les armes, un système d'esquive, un autre pour parer (que pour les hunters) , une barre de PP qui sert pour vos sorts remontant avec le temps plus en tapant avec des coups simples (à noter que les coups fort de PSO1 sont désormais basés sur votre timing d'attaque) , le saut avec interaction avec les décors (croyez-moi pour un MMO, c'est la base désormais mais par rapport à PSO1 c'est la giga fête pour les fans). Bref. Vous pensiez que C9/Vindictus c'est moderne, que Rusty Hearts c'est nerveux ? Pensez de nouveau. L'impression de légèreté du jeu est très gratifiante.

    - Équilibre : Un petit bémol (et le -1 qui ne m'a pas fait mettre 10) , l'équilibre des classes n'est pas très bien pensé. Avec le nouveau système de PP, le Ranger est devenu bon, le Force juste très abusif et le Hunter bien faible, du moins en PVE. Après ce n'est qu'un avis personnel, et je vous rassure, un Hunter se débrouille fort bien entre de bonnes mains (et de bons consommables) et doit surement plus briller en équipe (la licence étant peu célèbre et le jeu encore en japonais, forcément je joue surtout Solo).

    - Cash Shop : Essentiellement de l'utilitaire ou pour la création de plusieurs personnages sur un même ship. Sinon quelques «  habits  » (parties pour les robots) premium pour se la pêter encore plus (mon dieu, mais que fait Ballistika de Exteel dans PSO ? : D). Rien à signaler et aucun déséquilibré engendré.

    - Personnalisation : Impressionnante. La création de l'avatar permet d'innombrables possibilités, et il est très difficile de se trouver un clone même pour les Robots (qui malheureusement ont peu de parties disponibles, mais de nouvelles sortent en premium). Rien que la tête de votre avatar demande environ 15 critères différents. Le corps en demande tout autant, avec même un système assez précis pour la forme et la taille de la poitrine de ces mesdames. Ils se foutent pas de la gueule des Geek chez SEGA !

    Ensuite, personnalisation in-game. Comptez sur trois types d'armes par classes plus le pistolame pour tout le monde (et des nouvelles à venir ? espérons) , avec chacun au moins quatre sorts disponibles, des (petites) pièces d'armures, le Mag qui vous permet de gagner dans la stat. de votre choix en le nourrissant… Sérieux, le Mag, c'est pire qu'un Pacman quand vous voyiez ce qu'il peut manger. Un skill tree, un système de switch rapide d'armes (généralement vous tournerez à 2-3 armes) , un système d'enchantement, de fusion (que je n'ai pas encore compris). Bref, même si vos stats de bases sont automatiquement définis, vous avez de quoi faire pour adopter votre propre stratégie.

    - Social : Des maps aléatoires instanciées, un lobby pour tout le monde (divisé par channels) , les classiques c'est-à-dire, système d'amis (je ne sais pas s'il y a un système de guildes, mais ça ne saurait tarder si ce n'est pas le cas) , de discussions... Un visiophone que je n'ai pas encore expérimenté mais dont le nom est prometteur, des emotes. Bref tout comme l'était PSO1, le jeu se prête fort bien au social.


    Conclusion : On peut dire que Phantasy Star Online 2 fait partie des rares jeux qui sont encore meilleurs que ce que l'on en attendait (à la différence d'un certain DIII). De rares bugs, un équilibre des classes un chouia mal foutu (mais pas bien gênant) , c'est approximativement tout ce qu'on peut lui reprocher. Le reste ? Que du bonheur, et tout en sachant que je n'ai pas pu profiter encore de tout, le jeu étant encore en japonais (dont je ne comprends que Yamet... hum ? ). Si SEGA réalise que le modèle F2P rend son jeu très accessible malgré que la licence soit peu connue en Europe et le traduit en anglais, voir encore mieux en français, il se pourrait que PSO2 devienne un MMO de renom du niveau d'un League of Legends en terme de célébrité.
    3 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • 30/12/2012
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.
    1 personne sur 1 a trouvé cette critique utile.
    A l'occasion de la sortie du serveur européen de Cosmic Break, je me permets une petite critique du jeu.

    Vision d'ensemble :
    - Un jeu online d'arène et d'exploration
    - Des robots
    - De l'ecchi à foisson
    - Des composantes de RPG
    - Des factions Force/Sagesse/Courage

    Et bien... bienvenue sur Cosmic Break !

    Cosmic Break est un jeu un peu OVNI, auquel il est assez difficile de comparer un autre jeu tant il se distingue des concepts habituels, pour un esprit très asiatique dans l'âme. Mais le dépaysement que cela peut engendrer se limite à cet esprit, car Cosmic Break est très simple d'accès du moment que vous n'êtes pas un total débutant en anglais (le strict minimum commun aux MMO est bien suffisant). L'univers déroutant qui peut sembler de mauvais goût pour nous autres, européens, cache un jeu très intéressant stratégiquement et en terme de customization.

    L'essence même du jeu, c'est un commando de 3 robots que vous allez utiliser soit contre des joueurs, soit en missions, soit en quêtes. Chacun de ces robots comporte de nombreuses caractéristiques, en commençant par le type : LND (fait pour le corps à corps et le jeu agressif) , AIR (seuls aptes à voler de manière prolongée) , ART (artillerie) , et SUP (supports, un peu les couteaux suisse du jeu). En principe, le jeu fonction en papier/ciseau/pierre, les LND craignant les AIR (armes de type “beam” font double dégâts sur eux) , les AIR craignant les ART (explosions > double dégats) , et les ART craignant les LND (armes de corps à corps > double dégats). Les SUP quant à eux n'ont aucun malus ni bonus, mais ils fournissent des composantes de soutien indispensables.

    Un fois défini le type de robot que vous voulez jouer, il faudra compter sur 6 caractéristiques pour définir leur efficacité : les points de vie, la force, le tir, la vitesse de marche, la vitesse de vol, et l'endurance. Chaque robot de base peut avoir des caractéristiques très différentes, mais vous pouvez vous rapprocher de valeurs plus adaptée à votre besoin via les “tune up”, premettant d'augmenter vos caractéristiques au prix d'un cout de capacité (chaque robot a une limite) , et selon les cas de réduire d'autres charactéristiques. Sans compter que plus la capacité de votre robot est élevée, plus il fera perdre de points à votre équipe s'il meurt.

    Mais la personnalisation d'un robot ne se limite pas à cela. Sur la plupart d'entre eux, les bras, jambes, la tête pour les non-humains et le booster peuvent être changé pour d'autres, apportant des changement dans vos caractéristiques. Ensuite, il y a un système de niveau (assez rapide à monter) pour chacun d'entre eux, permettant de débloquer des “Cartridges”, ajoutant de la capacité, des points de vie, ou des effets divers à votre robot. Par exemple, l'un d'entre eux permets d'utiliser sa jauge de booster normalement réservée au vol pour courir plus vite.

    Enfin, vous pouvez choisir un certain nombre d'armes (de manière générale 2, parfois une seule, parfois 0, ou en utilisant des pièces précises jusqu'à 4 au prix de beaucoup de capacité) utilisable par votre type de robot.

    La personnalisation visuelle est également à l'honneur. Un robot peut-être, dans la majorité des cas, peints (peut-on le dire pour les “humains”, hum ? ) de la façon dont vous le souhaitez. Et depuis l'arrivée du Full Color mode pour la peinture, les possibilités d'apparences ont été considérablement accrues. Seul chose : s'armer de patience, et soit s'armer d'un logiciel de retouche d'image (gimp suffit amplement) , soit utiliser l'outil de peinture intégré (moins impressionnant). On peut également modeler la tête du robot en terme de forme, mais c'est franchement pas commode avec l'outil 3D intégré.

    Un fois votre commando de 3 robots (6 vous seront offerts à choisir parmi une 30ène à la première connexion) prêt vous pouvez entrer dans les différents modes de jeu. Le premier est le mode Mission. Il consiste en une série de missions à effectuer à la chaine contre des robots commandés par une IA pour gagner des récompenses, avec des modes de difficulté très variables. Très bien pour s'initier au jeu ou s'éclater entre potes (fous rires garantis dans les deux derniers modes de difficulté à débloquer) , mais très peu intéressant pour obtenir des UC (monnaie du jeu) ou de l'expérience. Ensuite, il y a le mode Quête, qui consiste soit à explorer Bastagant dans une interminable série de maps ordonnées aléatoirement chaque semaine avec une difficulté croissante (un rush complet demande prudence et quelques heures, jamais fini personnellement) , soit des combats contre des boss exigeant coordination et patience selon le niveau de difficulté. La meilleure méthode de loin pour débloquer certaines armes et surtout, des composants pour les tune up.

    Le dernier mode, le plus intéressant surement, est le PVP. Il se décline en PVP en arène (meilleure méthode pour l'expérience et les UC) , matchs simple sans prise de tête, ou en Union WAR, à certaines heures, où il faudra défendre votre Union. Le PVP en arène se décline en une bonne 10ène de maps (un bonne vingtaine dans les autres serveurs, ça viendra) différentes. Votre utilité en Arène, une fois encore, dépendra des robots choisis. Par exemple, je suis plutôt un utilisateur d'ART et de SUP avec des Bazooka, donc je préfère aider mon équipe ou bombarder sans réfléchir l'adversaire, un arrière ligne de base quoi. Et pour le coup, aucun de ces deux types n'est particulièrement adapté pour descendre des LND, adeptes du contact, et je les craints tout particulièrement, alors que les AIR n'ont pas trop intérêt à m'approcher.

    Maintenant, venons en à la mauvaise nouvelle, mais pas tant que ça : beaucoup de robots sont disponibles en RT, monnaie Cash du jeu (euros quoi). A se limiter aux UC, le choix est vite limité. Mais fort heureusement, les serveur Européens ont beaucoup plus de robots disponibles en UC que les serveurs américains. Certains d'entre eux sont particulièrement forts et pas forcément cher (l'un des plus forts du moment coûte... 3 matchs d'arène environ (2000 UC) , c'est à dire rien). Autre bonne nouvelle, il est possible d'obtenir des RT sans payer un seul euro, grace aux offres (remplir des sondages, participer à des jeux concours, … par contre se munir de fausses informations et une boite mail jetable fortement conseillé). Il va également exister une autre méthode (disponible sur tous les autre serveurs, bientôt pour nous) , transformer des UC en RT. Ca ne fait pas de miracle, mais les patients auront ce qu'ils souhaitent. Par exemple, j'ai passé une petite heure à faire des offres pour rassembler 30 RT. Somme suffisante pour lancer la loterie (le “Garapon”) , et avec de la chance j'ai obtenu l'un des meilleurs SUP du jeu, pourtant j'ai pas utilisé un seul centime.

    Après, pour ceux qui ont tout de même envie de se faire plaisir et de contribuer au jeu, vous n'avez pas besoin de grand chose. Avec une dizaine d'euros vous pouvez avoir un robot RT de manière permanente. Avec un peu plus, vous pouvez vous offrir 5 lancés à la loterie au prix de 4, de bonnes chances d'avoir des choses sympas et tout autant permanents. De tout manière, hormis les consommables et les 3-4 locations de robots, tout vous acquis sont permanents.

    Tout ceci pour dire que vous ayez envie de rester un joueur F2P ou de mettre quelques euros, vous pourrez toujours faire un commando digne de ce nom.

    Et c'est là tout l'intérêt de Cosmic Break. Cependant, le tableau n'est pas parfait, certaines sorties peuvent vite faire polémique question équilibrage, mais vous ne serez jamais à la rue.

    Malheureusement, le nombre de joueurs est pour le moment faible, faute à un univers déroutant et le fait que le serveur Européen est récent. C'est fort dommage surtout lorsqu'on ne s'est pas rendu compte du potentiel du jeu.

    En résumé, Cosmic Break est un jeu fun et passionnant dans un enrobage inesthétique et au gout étrange. Il faut juste passer outre !
    1 personne a trouvé cette critique utile.
  • 25/10/2012
    Cette critique a été rédigée il y a plus de 12 ans.
    17 personnes sur 43 ont trouvé cette critique utile.
    J'ai un peu joué à Guild Wars 2, je suis actuellement niveau 46. Je commenterais donc le jeu sur son contenu PVE, essentiellement. Et je mettrais à jour cet avis une fois le niveau max atteint et pas mal de PVP fait. Pourquoi donner un avis. Parce que je pense avoir une image solide et objective du jeu.

    La petite histoire drôle, c'est que je n'ai pu jouer à Guild Wars 2 que 15 jours après l'achat suite à un problème d'identifiants, qui est malheureusement tombé en plein pendant la période où le jeu a rencontré des hackers. J'étais un poil sur les nerfs (j'étais surtout furax). Donc inutile de dire que j'appréhendais le jeu avec mécontentement, et qu'il avait intérêt à être digne de ce nom.

    Guild Wars 2, digne successeur de Guild Wars 1 ? Question sur le bout des lèvres d'à peu près tout le monde. Que non. Guild Wars 2 n'est pas digne d'être le successeur de Guild Wars 1. Et vous savez pourquoi ? Parce que Guild Wars 2 est un autre jeu qui a peu de points communs avec Guild Wars 1, sinon l'histoire et quelques vagues mécaniques de jeu. Ce n'est pas un successeur, c'est une version différente de la licence.

    Profitez bien, c'est la dernière fois que j'évoque Guild Wars 1 car il n'a pas à être mentionné pour juger l'opus suivant, trop d'écart. N'en déplaise aux aigris mettant de sales notes parce qu'ils n'auraient aimé qu'un gros copié-collé de leur adoré GW1. Messieurs, dehors. Ici nous sommes ailleurs.

    Alors non, je ne suis pas ici pour dire simplement ils ont torts. Je suis ici pour dire ils ont torts parce que… !

    Création de l'avatar/Personnalisation : Guild Wars 2 offre un système de créations d'avatars abouti. Certes moins qu'un Aion ou un PSO2 (hum) , mais fonctionnel et créant des avatars sans bugs d'affichage incongrus. On peut regretter un manque de diversité chez certaines races (les coupes de cheveux des Asura... , mais globalement on arrivera sans problème à créer nôtre bonhomme selon nos espérances. Une fois faite, la personnalisation de l'apparence se jouera sur vos vêtements/armures via deux aspects : la couleur et le skin. Le système de couleur est un coup de génie : les “pots” de teintures sont des consommables... permanents. Une fois utilisé, vous pouvez utiliser la couleur en question à volonté, elle est débloquée. Et il y a une tonnes de teintures différentes, avec même des grades de raretés (et le noir super cher, pour changer ! ). Quant à l'apparence, un petit copier-coller sur Aion : des objets permettent de “transposer” l'apparence d'une armure sur une autre, dont vous ne conservez que les stats (ces transmutteurs sont très simples à obtenir, fort heureusement).

    Histoire : Mon coup de coeur. Le nombre de MMO auquel j'ai joué ne se comptent plus sur les doigts de mains et de pieds d'une demi douzaine de personnes. Le nombre de MMO dont j'ai accordé un quelconque intérêt à l'histoire ne se compterait même pas sur une main.
    Le système d'histoire de Guild Wars, c'est un peu un livre dont vous êtes le héro croisé Visual Novel. Tout le monde a un tronc commun. Les subtilités de l'histoire cependant viennent de vos choix et de votre pseudo histoire personnelle. Alors non ne rêvez pas, vous n'écrirez pas l'histoire de votre personnage de A à Z. Cependant de nombreux choix sont à faire. Assez pour avoir du mal à trouver quelqu'un qui aurait la même histoire que vous. Personnellement, je n'ai eu strictement aucun mal à m'intégrer à mon personnage, un “petit” Charr robuste et loyal croisé clé de 40 et explosions à foison.

    Gameplay : Déroutant, c'est le mot. Le système de gameplay de Guild Wars 2 est très cadré, voire minimal. Vos actions se limitent aux actions contextuelles, à très exactement 9 sorts (dont l'auto-attack) , et aux déplacements normaux (dont sauts et esquives). Certains détesteront ce manque de liberté. Moi, j'adore. C'est une partie vitale du système de personnalisation du style de jeu, qui vous permet de nombreux choix possibles pour des limitations communes à tous. Pas de débordements, de potions à foison, d'effets sortis de nulle part. On peut aussi compter sur des interactions agréables, souvent basées sur deux sorts de deux classes différentes. Le plus classique, c'est le mur de feu de l'ingénieur et le rôdeur juste derrière ! Ajoutez à cela (sauf pour l'ingénieur et l'élémentaliste, si je ne m'abuse) un système de switch d'armes très réactif mais limité dans les temps de rechargement. Notez également que toutes les classes sont polyvalentes.

    Personnalisation de style de jeu : C'est la giga fête ! Au programme :
    - Quatre sorts à choisir selon une banque de sorts assez épaisse (dont un élite). Et les 4 autres, hormis l'auto attaque ? C'est votre arme qui le définira ! Si si. En fait, chaque arme dispose de 5 sorts qui lui sont propres et qui dépendent aussi de vôtre classe. L'équilibre est bien fait. Par exemple, un guerrier n'a pas un nombre incroyable de sorts, mais une variété d'armes impressionnante, et deux sets à choisir parmi elles.
    - Des aptitudes. Une aptitude vous donne des points de stats sur deux caractéristiques, ainsi qu'un effet à 5, 15 et 25 points et un gros effet à 10, 20 et 30 points dépensés dans la même aptitude. Petit exemple concret : J'aime être polyvalent et surtout être une source notable d'ennui. Lorsque j'ai commencé mon ingénieur, la premier chose qui m'est venu à l'esprit c'est “Tourelle ! Tourelle ! Tourelle”. Je ne suis pas déçu c'est sûr. Je me suis aussi dis ouais, mais bon si je meurs trop vite, c'est pas la joie, toussa. Je mets donc 10 points d'aptitude dans la robustesse, ce qui me permets de débloquer selon mon propre choix ma première aptitude de 10 points : “Vos tourelles prennent 30 % de dégats en moins”. Tout bénef pour mon style de jeu.
    - Des armes très variables, des armures avec de nombreux choix de stats, des runes (en set, parfois).

    PVE/Contenu : C'est frais, ça change. J'adore le concept de l'exploration plutôt bien récompensée : trouver des lieux, sauter habilement pour voir des panoramas, faire des quêtes, etc. Les zones sont belles, de beaux paysages diversifiés. Les fanas de l'exploration sont chez eux, c'est certain. Et les plus acharnés ? Même topo ! Les donjons sont là pour vous. Source d'argent incommensurable, ils permettront aux hardcore gamer de progresser vite autant monétairement qu'en niveau. Les donjons sont (volontairement prévus ? ) aptes à faire augmenter votre personnage bien plus vite que la route normale qui consiste à suivre vôtre histoire ou explorer. Donc que vous soyiez là pour être vite apte à faire du PVP ou pour jouer une vraie histoire comme un jeu de console, vous y trouverez vôtre compte car Guild Wars 2 est LE jeu qui s'adapte totalement à votre rythme de jeu, et ce, grâce à la réadaptation de niveau. En fait dans une zone ou un donjon votre niveau sera réduit temporairement à cette zone/ce donjon. Exemple : Les catacombes d'ascalon, premier donjon (et pas des moindres) n est prévu pour les niveaux 30. Quelque soit votre niveau et s'il est au dessus de 30, vous entrerez dans le donjon au niveau 30, et les stats qui vont avec. Votre seul bonus par rapport à un vrai niveau 30, c'est votre stuff et aptitudes. Même au niveau 80 vous serez suceptible de mourir dans ce donjon, comme tout les autres. Juste génial. Et comme si ce n'était pas assez, une version difficile de ces donjons, appellé mode Exploration, en rajoutera.

    Cash shop : C'est surprenant, mais Guild Wars 2 propose un Cash shop malgré son prix d'achat d'origine. Rassurez-vous, c'est que de l'utilitaire, en aucun cas indispensable.

    Aboutissement : quelques bugs par ci par là, mais indéniablement Guild Wars 2 est bien aboutis autant en contenu qu'en finition. Les petits sournois trouveront forcément le détail qui rend trop naze, mais en temps que joueur classique qui a envie de passer un bon moment, je suis très satisfait du jeu.


    Conclusion : Guild Wars 2 n'est pas le MMO parfait, mais est suffisamment bien foutu pour mériter le détour. Reprenant toutes les bases plaisantes des autres MMO tout en ajoutant de la saveur sur bien des détails, il est peu problable qu'il vous déplaise à mon de vouloir le finir le plus vite possible, auquel cas vous n'êtes pas le type de joueur ciblé par le jeu, à la fois casual et impliqué.
    17 personnes ont trouvé cette critique utile.
  • Plus d'autres critiques