Critiques de Lachance
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07/11/2013Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.35 personnes sur 38 ont trouvé cette critique utile.Bonjour, voici un modeste avis. |MAJ 2013|
Pour ceux qui ne sont jamais revenus depuis les débuts :
- le moteur de jeu a été refait et ça tourne d'enfer !
- les bugs sont gommés, le jeu est stable.
- Il est en partie free-to-play (vous pouvez monter niveau maximum sans payer)
- C'est encore peuplé.
Si seulement il était sorti en cet état... mais il n'est pas trop tard pour prendre du fun.
AoC en quatre mots :
- Beau, mature, sexy, violent.
Le début :
J'ai commencé AOC à la sortie de "Rise of the Godslayer". Tout d'abord, le début à Tortage (aventure solo digne d'un rpg solo) est très immersif, mais c'est aussi un vrai bac à sable avec quêtes multi. Reroll est donc agréable.
Direction artistique
Pas besoin d'avoir lu Howard pour apprécier. Les zones sont très grandes, et belles. Les villes ont une âme. Une forte personnalité se dégage de l'ensemble. La VF est de grande qualité, texte et voix. Les cinématiques sont nombreuses (les dialogues étant filmés ainsi, c'est plus immersif). On est dans un monde qui se veut un peu "hardcore". Quand on sort de WoW par exemple, c'est la claque. Ça ne rigole pas, même en quête, faut jouer correctement. Mais c'est un plaisir. Et si les ennemis sont plus faibles, alors place au spectacle, et notamment aux "finish" avec vue cinématique trouble quand vous envoyez voler la tête du type par exemple. La musique est superbe. Les écrans de chargement vous invitent à lire des extraits de l'oeuvre littéraire sur fond d'artworks de belle facture. Y'a pire franchement pour patienter : )
Gameplay :
Beaucoup de punch. On sent une violence terrible dans les bastons. Ça change, dans un MMO. Système de combo accrocheur. On reproduit la "séquence" affichée à l'écran, à droite, en haut, à gauche, on pare les coups de la même façon... j'ai trouvé ça intéressant. Certaines combinaisons doivent être judicieusement placées, il faut parer, esquiver, surveiller ses timers... Il n'y a pas de vrai gros healer, comme dans certains MMO. Ici, pas de gros sort de soin. C'est plutôt des sortes de compétences de combat qui permettent un peu de regen, ou alors des sorts avec une recharge assez longue. Tout est basé sur la gestion de notre vie, mana, endurance, et du placement. On parle beaucoup de TERA et ses combats dynamiques mais franchement c'est AOC qui a inventé ça. Il y a du ciblage mais la plupart des coups touchent autour de nous, en AoE. C'est valable aussi pour les soins !
=> Les classes sont bien conçues et généralement très pêchues et spectaculaires.
=> Sur Fury (serveur pvp) c'est l’étripage massif, l'ambiance hostile. Sur Crom (serveur pve) ça quête, ça groupe et ça discute.Publié le 15/09/2010 19:04, modifié le 07/11/2013 18:1835 personnes ont trouvé cette critique utile. -
15/06/2014Cette critique a été rédigée il y a plus de 10 ans.33 personnes sur 40 ont trouvé cette critique utile.Tout d'abord, ce vilain petit canard de Rift portait sur les épaules une accusation assez théorique : "Il a copié tous les MMO à succès, a fait un patchwork de tout ce qui marche, et l'a aggloméré sans âme aucune". Ok. Mais en pratique ? Ça s'avère assez juteux.
Ça... Il a les techniques et mécaniques de jeu de WoW (déco/reco rapide, lancement en un éclair, moteur de jeu léger et fluide, gameplay nerveux, Hauts Faits, donjons et JcJ interserveurs sur téléportation, monde bipartite) ; il est à peu près aussi sexy qu'Aion (on ne change pas le tour de poitrine et la création de personnage est moins fouillée, mais c'est tout de même très joli, attirant et sexy) ; il a pris le meilleur de WAR (quêtes publiques, instances PvP, arrivée dans un monde en guerre totale dès la newbie zone) ; il a piqué des bons plans d'EQ2 (collections, arbres de talents pharaoniques) ; ceci fait, il a ajouté son grain de sel.
Rift me baby, Rift me again.
Une faille (un rift) est un vortex Outremonde amenant des créatures sur Telara. Elle est de taille variable et se décompose en phases, jusqu'à un boss. Un butin spécifique aux failles est composé d'une monnaie planaire à échanger contre des objets, mais on loot également directement du butin sur place, comme dans WAR à la fin d'une quête publique. Le monde est ravagé par les failles ; elles peuvent surgir n'importe quand, ici ou là. Alors qu'on se ballade, ou qu'on quête dans les parages, soudain les PNJ se mettent à courir, quand ils ne sont pas carrément à terre (ceci nous empêchant d'interagir avec eux) , le ciel s'assombrit, le sol se met à brûler, et les créatures se déversent de l'Outremonde sur la planète. Il faut renverser la situation pour plusieurs raisons : on ne peut plus poursuivre ses quêtes et interactions avec les PNJ pendant une guerre contre l'Outremonde ; on obtient des récompenses spéciales ; on y trouve de l'adrénaline et un groupe qui se monte directement avec les gens des parages. Rapidement, en prenant un peu de gallon, on se sent capable de rivaliser seul avec une faille de moindre niveau, et on a envie de jouer les héros au milieu des vagues de monstres. On veut tâter du boss. On veut de l'action.
Certains boss réclament un raid. La zone entière converge alors dans un combat d'envergure contre une créature gigantesque. Spectacle. En pratique, ça dynamise complètement la routine des quêtes. Il y a aussi des quêtes de failles, bien sûr. C'est fun, haletant, et met en oeuvre la solidarité entre les joueurs.
Rock n'roll
RIFT n'est pas parfait ; il a un peu zappé le roleplay (on ne s'assied pas sur les chaises, la capitale n'a pas de lieu de roleplay, les emotes ne sont pas toutes transcendantes) ; il affiche des cinématiques assez légères ; il n'offre qu'une pincée de races (3 par faction) , mais il a le sens de l'essentiel.
Déjà les options sont aux petits oignons, tout s'y paramètre avec bonheur. Ensuite, il n'est pas franchement médiéval fantastique. Il est plutôt entre la SF et l'heroic fantasy moderne, voire froide. Donc on a une ambiance globale qui est hybride. A l'image de cette interface assez classe et actuelle, mais dans laquelle on entend de bons vieux bruits de RPG classiques quand on bouge une potion par exemple, un bon vieux "bliuoup ! " qu'on aime tant.
Conséquence directe ?
Toutes les B. O passent sur RIFT. On envoie du rock, de l'electro, du rap... spéciale dédicace à toutes celles et tous ceux qui se font leurs petites playlists de jeux.
Déco ? proposition de reco sans sortir du jeu.
Envie de dire ce qu'on pense ? Questionnaire à disposition, pas que pour se plaindre, dire ce qu'on aime aussi.
Envie de PvE pépère ? Il y a des serveurs PvE. Envie de RP ? Il y a des serveurs RP. Envie de PvP total ? il y a des serveurs PvP.
Dans RIFT on ne s'embête pas. Les prérequis des autres MMO sont balayés ; on est là pour prendre du fun brut. Monture dès le départ, et choix de classes / rôles complexes dès le niv 1. Hop. On l'a compris, RIFT veut se faire aimer.
Freestyle
Les failles, c'est la grande particularité. Mais il y a une deuxième spécialité locale. En effet, on choisit un archétype, dit ici vocation (guerrier, voleur, mage clerc). Ensuite, on peut choisir 3 classes dans cet archétype. Enfin on peut choisir plusieurs rôles (combinaisons de ces classes) sauvegardés, comme les double-spécialisations de WoW.
Dès le début. C'est juste génial et assez prenant. On ne reroll donc que si on veut tester une autre vocation, et pas juste une variante de notre classe. Pour ça on garde le même perso. Qu'on développe et explore avec plaisir. Un voleur par exemple, est un éclaireur au sens large du terme, de même qu'un mage a plein de voies à suivre, qu'un guerrier dispose de pas mal de styles de combats, et qu'un clerc peut être plutôt druidique ou carrément vilain inquisiteur.
Aimez-moi bordel !
Enfin, RIFT décourage le plus récalcitrant. Il est gratis.
En quelques heures le voilà téléchargé et patché, à ronronner sur le bureau. Les cinématiques et le character-design des PNJs n'est certes pas un chef d'oeuvre, surtout à côté des ténors (WoW, LotRO, Aion, AoC, leurs superbes video, leurs jolies populations de PNJ). Mais sur une bonne zik ça passe déjà bien mieux. Il faut juste y mettre un peu de piment personnel. Un Linkin Park et la video prend un coup de boost !
Une fois ingame, on a toujours quelque chose sur le feu. Ça foisonne de quêtes, entre deux failles spectaculaires, on lorgne sur sa collec' en cours, tout en attendant sa TP en donjon ou champ de bataille, avec le craft et la collecte qui sont bien sûr de la partie ainsi que les factions à farmer, les tenues RP à se trouve... La journée est passée. Si on ajoute un site fonctionnel et une technique irréprochable, on voit bien que le p'tit RIFT veut qu'on y vienne et qu'il fait tout pour plaire au chaland.Publié le 15/10/2011 10:42, modifié le 15/06/2014 21:3333 personnes ont trouvé cette critique utile. -
07/11/2013Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.20 personnes sur 25 ont trouvé cette critique utile.9/10
Le Seigneur des Anneaux Online : Les Ombres d'AngmarLord of the Rings Online : un MMO à forte personnalité
Après avoir baroudé dans pas mal de MMO payants ou gratuits, je vous livre une petite critique de celui-ci, car c'est bien un coup de coeur [maj 2013]
Les points positifs :
+ Un graphisme très alléchant, immersif et stable, qui sous DirectX 10 prend toute sa saveur.
+ Un respect, voire un hommage, à l'oeuvre de Tolkien. Se voir donner une quête par Aragorn, ça en jette quand même.
+ Une quête épique romanesque, avec events instanciés.
+ Des quêtes nombreuses et bien amenées, narratives sans être embêtantes. Prévoir le pop corn.
+ Un système de traits pour façonner son personnage (sortes de talents qui s'obtiennent en orientant son mob-killing ou exploration).
+ Une ambiance roleplay inégalée que la communauté a su préserver, et ce malgré le passage en free-to-play. Une entraide continuelle. Une rare politesse.
+ Des options agréables, comme de pouvoir changer son set d'apparence sur un simple clic, ou d'acheter ce qu'on veut, sans que ce soit indispensable, dans le magasin LotRO.
+ Du défi, avec un repop très (trop ? ) rapide, des créatures Élite, des instances ardues et adaptables au niveau global du groupe.
+ Des classes intéressantes, et tournées de façon à coller à l'oeuvre originale, ainsi le rogue est cambrioleur, son "sap" étant une énigme posée au mob ( ! ). Le ménestrel heal en jouant de la musique.
+ Des titres à obtenir et porter, pour renforcer l'immersion roleplay.
+ Du housing, des maisons de guilde (confréries).
+ Un artisanat développé et complexe.
+ Le monster play (PvP où les monstres se battent contre les héros).
+ Des emotes variées, et des humeurs faciales.
+ Des malus intéressants, comme un ralentissement du déplacement après une chute, ou des blessures profondes.
+ Le relief pris en compte par les mobs : si vous sautez d'un rocher ou d'une falaise, si vous vous cachez derrière un mur, les ennemis ne peuvent vous suivre ou toucher (dans certains mmo que nous ne citerons pas, ils ignorent totalement tout ça, tandis que vous y êtes astreint).
+ Une version française, texte et voix, de haute voltige.
+ Un passage free-to-play bien mené.
Les points négatifs :
- Des choix sonores très discutables. Toute la partie son de ce jeu est assez désagréable. Certaines classes crient en permanence, et bien fort ; en groupe c'est abominable. Le ménestrel envoie des sons (grouing, brouing) à longueur de temps. Le cambrioleur vous fait des gzoing et autres effets bien lassants. Quand certains mobs vous tapent on entend comme un coup sur un sac de sable. Pas très épique. Chaque message d'erreur (vous n'êtes pas face à la cible, vous êtes trop loin, vous n'avez plus de puissance, etc. ) est ponctué d'un "bonk" crispant. La montée de niveau est agrémentée d'un son discret qui ne semble pas célébrer votre progression. La musique est souvent pépère et lassante. Bref : pour les oreilles, c'est très moyen. Vous allez me dire "enlève le son". Certes.
- Le respect de l'oeuvre est certes un avantage, mais aussi un inconvénient : quatre races, une poignée de classes, c'est pauvre comparé à d'autres MMO. On croise toujours un peu le même homme, le même hobbit, la même elfe, le même nain, la personnalisation de base n'est pas très poussée. De même, le bestiaire revient souvent. Au niveau 45 vous avez encore du lynx, du piaf, de l'ours, du sanglier, de l'orc, du gobelin, comme au niveau 10.
- Animations un peu molles, pas très bling-bling.
Le petit +
Étant gratuit, et pas si addictif, par rapport à un EverQuest 2 par exemple, c'est le MMO idéal à garder sous le coude avec un autre à côté, payant.Publié le 07/09/2011 00:24, modifié le 07/11/2013 18:1120 personnes ont trouvé cette critique utile. -
19/02/2013Cette critique a été rédigée il y a plus de 11 ans.15 personnes sur 19 ont trouvé cette critique utile.Petite critique axée sur l'approche "bastonnade" de Tera !
Après 10 ans de cliquage-souris et raccourcis-clavier en mode poulpe... Tera est le deuxième bon mmo parfaitement jouable à la manette, après "Phantasy Star Online" qui remonte à l'ère internet 1. 0.
Du côté mmo, il est certes archi-classique, dans ses quêtes, sa course au stuff, son artisanat, et tout le tralala.
L'aspect communautaire est comme d'habitude : canal de chat animé, et bien lourd chez les français. On peut le couper facilement.
Les races et classes ne sont pas légion, mais assurent le show. C'est bien conçu, et très joli.
Evidemment sexy, Tera est certes l'occasion de baver sur son avatar féminin mais pas seulement : les modèles masculins assurent aussi, et la race "outsider" des Poporis permet de gros délires : tête de chien, hamster, et compagnie. Il faut imaginer un cochon d'inde berserker quand même.
Mmo comme tant d'autres, Tera va se démarquer par son gameplay unique, qui, s'il vous plait, donne envie de monter en level pour en déverrouiller toute la puissance.
On se cale au fond du fauteuil avec le pad, tous les raccourcis à dispo, combo avec la souris et le clavier à volonté... ça défouraille sévèrement, en tâchant de suivre le dynamisme des combats. On se croit dans un brave jeu de combat/exploration, entre le beat'em all et le hack'n slash, enchaînant les affrontements tendus, charnus, motivants, en solo, duo ou équipe.
On appréciera également une cash shop discrète et un F2P bien réel : s'il est légèrement bridé, il n'en demeure pas moins jouable à loisir. Vous n'avez pas besoin par exemple de 8 emplacements de perso ; c'est un luxe ; le luxe se paye.
Le tout enrobé dans un graphisme enchanteur, une interface agréable, et pour pas un euro !
Comment bouder ?15 personnes ont trouvé cette critique utile. - Plus d'autres critiques