La Lettre de JeuxOnLine - Septembre 2017

Lancement de notre univers Secret World

Suite à la sortie de Secret World Legends et face à la volonté de Funcom de développer plusieurs jeux autour d'un même monde inspiré par cette licence, l'univers The Secret World de JeuxOnLine laisse place à un univers plus vaste Secret World qui regroupe tous ces jeux.

Retrouvez plus d'informations sur http://secretworld.jeuxonline.info/a...s-secret-world


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Traditionnellement, après l’E3 de Los Angeles en juin et avant la PAX West de Seattle en septembre, la gamescom de Cologne s’impose comme l’un des principaux salons estivaux de jeux vidéo. L’événement est d’envergure et attire bon nombre des principaux acteurs de l’industrie du jeu (en plus de laisser traditionnellement une vraie place au jeu indépendant, à l’inverse de nombre d’autres salons) et on en retient quelques annonces -- comme par exemple le développement d’un Age of Empire IV qui ressuscite la licence pour son vingtième anniversaire.
Mais dans le même temps, force est aussi de constater que ces annonces ne sont pas légions -- et pour cause puisque cette année, certains éditeurs de poids ont fait l’impasse sur la gamescom (comme Sony qui n’organisait pas de conférence à Cologne). Ce n’est pas nouveau et on en connait la raison : les annonces de poids ont été faites quelques semaines plus tôt dans le cadre de l’E3 (qui revendique une vraie dimension médiatique) et la gamescom est organisée tôt dans l’année pour y annoncer la production de fin d’année (Sony tiendra une conférence dans le cadre de la Paris Games Week, début novembre).
La gamescom reste néanmoins un événement particulièrement impressionnant du fait de sa popularité auprès des joueurs allemands, voire européens. Chaque année, le salon attire plus de 300 000 visiteurs, qui se pressent sur les stands des éditeurs pour essayer les derniers titres de l’industrie (au prix parfois de plusieurs heures d’attente). Et les éditeurs s’adaptent à cette fréquentation : les présentations sont conçues pour le public, voire pour les « influenceurs » (les youtubers), et manifestement un peu moins pour la presse. De plus en plus, la gamescom s’impose davantage comme un événement communautaire que comme un événement médiatique.

Et c’est sans doute symptomatique des évolutions de l’industrie du jeu : longtemps, elle est restée articulée autour d’une logique de « produits » (la vente de boîtes de jeu, aujourd’hui réservée à quelques licences suffisamment solides pour l’assumer), elle évolue depuis maintenant quelques années de plus en plus vers une exploitation sous forme de « service » (des jeux exploités durablement dans le temps, au gré de mises à jour pour une communauté fidèle) et manifestement, le jeu adopte maintenant de plus en plus une approche de « service client ». C’est le point de vue défendu par John Smedley en liminaire de la GamesBeat 2017.
On le sait, il a rejoint le groupe Amazon (il dirige le bureau de San Diego d’Amazon Game Studios) et travaille sur un énigmatique jeu en ligne sur lequel il ne peut pas parler. Mais il évoque néanmoins le positionnement d’Amazon dans l’industrie du jeu (via le développement de jeux chez Amazon Game Studios, mais aussi et surtout avec le rachat de Twitch) : le coeur de métier d’Amazon est la vente en ligne, le groupe a focalisé ses activités sur le « service client » (la vitesse de livraison, le suivi de commandes, etc.) et l’achat de Twitch s’inscrit dans cette même logique pour s’implanter dans l’industrie du jeu : car au-delà de la diffusion, Twitch permet surtout des interactions directes entre les streamers (développeurs ou joueurs) et les communautés -- un lien direct « avec le client », donc, et qui permet aussi d’orienter le sens du développement ou de l’exploitation des jeux selon les attentes des joueurs eux-mêmes.
C’est évident, le streaming s’inscrit maintenant pleinement dans l’économie du jeu (permettant aux développeurs d’échanger avec les joueurs, aux streamers de vendre des jeux, de créer des liens entre les joueurs occasionnels et les joueurs plus investis dans le cadre de l’e-sport, ou encore aux studios de partager leurs comptes trimestriels -- comme Funcom qui utilise sa chaîne Twitch pour diffuser ses présentations financières à destination non plus des investisseurs mais des joueurs... à moins que les notions se confondent aujourd’hui). Et cette économie du streaming devient aussi mondiale qu’incontournable : les pics de connexions des spectateurs suivent les fuseaux horaires du continent nord-américain, puis d’Europe et d’Asie.
Et dans ce contexte de communication directe entre tous les acteurs de l’industrie du jeu, tout le temps et sans intermédiaires, on comprend que les salons de jeux vidéo revendiquent une dimension plus communautaire que médiatique. Les salons seront peut-être l’occasion d’un peu moins d’annonces, mais devraient rester des événements festifs.

• D&Co du milieu souffle sa première bougie

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Une fois n'est pas coutume, nous avons profité de cet instant privilégié empli de chaleur et de vacances pour vous demander votre avis sur le fonctionnement de notre section JoL-Lotro.

• Des vacances, du Mordor et un petit point vers l'avenir