La Lettre de JeuxOnLine - Février 2017

Lancement de notre univers Life is Feudal

Nous sommes heureux et fiers en cette nouvelle année de vous annoncer le lancement de notre univers Life is Feudal !

Tankoua, créateur et coordinateur de cet univers, vous accueillera et vous accompagnera avec joie dans la découverte de cette licence aux facettes multiples, solo, multijoueur et MMO.

Pour prendre part à cette aventure, notamment en tant que rédacteur, contactez Tankoua. Votre aide pour animer et faire vivre l'univers sera assurément la bienvenue.

A très bientôt sur JOL-LiF !


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Parmi les événements ayant marqué ce début d’année, la scène MMO retiendra sans doute l’abandon officiel et définitif du développement / de l’exploitation (les deux notions se confondent ici) de Landmark. Non pas parce que l’annonce ait surpris quiconque (on imaginait aisément que le titre ne survivrait pas très longtemps à l’abandon d’EverQuest Next, d’autant que quelques mois avant l’annonce de sa fermeture, Landmark n’accueillait déjà plus que 120 à 150 joueurs en heure de pointe), mais pour ce qu’elle révélait de Daybreak Games.
On connait l’histoire officielle de Landmark et d’EverQuest Next : le projet est annoncé dans le cadre de la Fan Faire 2009, la convention communautaire annuelle de Sony Online (avant que le studio ne devienne Daybreak Games) et le projet est réellement présenté l’année suivante, à l’occasion d’une série de conférences dédiées durant la Fan Faire 2010. Le CEO d’alors, John Smedley, affiche les hautes ambitions du projet : réaliser la prochainement génération de MMORPG (et non un « EverQuest 2.5 »), plongeant le joueur dans un vaste monde ouvert accueillant des milliers de personnages, entièrement confié aux mains des joueurs en termes économiques, politiques ou militaires, et dont les comportements de la faune ou des PNJ devaient être régis par une intelligence artificielle évolutive (permettant par exemple de faire évoluer des monstres adaptant leurs comportements aux actions collectives des joueurs).
Evidemment, entre les déclarations d’intention et leur réalisation, il peut parfois y avoir un gouffre. Sony Online relèvera le défi du « monde ouvert d’un seul tenant » (grâce à son moteur Forgelight, qui sera utilisé dans PlanetSide 2 ou H1Z1), mais donner vie à ce monde se révèlera manifestement plus compliqué. On connait la fin de l’histoire : les équipes de développement reconnaitront avoir été dépassé par le défi technologique de l’intelligence artificielle -- mais affirmant néanmoins que le développement réalisé, même non concrétisé totalement, ne serait pas perdu pour l’avenir. EverQuest Next sera néanmoins abandonné, et début janvier, c’était donc au tour de Landmark. Mais avec l’abandon du projet, les langues se délient, notamment chez d’anciens salariés licenciés dans le cadre de la disparition de SOE au profit de Daybreak Games, et pour nombre d’entre eux, l’échec d’EverQuest Next et de Landmark serait imputable au fantasque Dave “SmokeJumper” Georgeson, producteur de la licence depuis 2011.

On le sait, Dave Georgeson était un passionné inconditionnel de MMORPG et plus spécifiquement des expériences sociales collaboratives qu’ils engendrent (raison pour laquelle John Smedley lui avait donné tout pouvoir sur la licence EverQuest). Mais il n’était en aucun cas game designer et encore moins programmeur. Et pour aller plus loin, selon le producteur, EverQuest Next n’avait de toutes façons pas besoin de game designers puisque selon son crédo, les joueurs par leurs seules interactions devaient assurer le game design du MMO.
C’est notamment l’une des raisons de la création de Landmark : les joueurs « devaient être » le gameplay d’EQN et les joueurs devaient façonner le contenu d’EQN, grâce à l’outil de développement qu’était initialement Landmark.
Mais évidemment, tout ne s’est pas totalement déroulé comme prévu : d’abord parce que l’outil devait être « extrêmement puissant et extrêmement simple à utiliser », mais qu’on ne remplace pas une équipe de développeurs professionnels par une masse de joueurs, même très créatifs. Ensuite parce que la gestion humaine du projet s’est révélé plutôt hasardeuse : en lieu et place de développeurs, l’équipe de développement d’EQN se composait manifestement essentiellement d’artistes, dont la plupart recrutés parmi les salariés licenciés de feu 38 Studios. Cette « équipe externe » était certes talentueuse, mais peu intégrée chez SOE et n’interagissant pas avec les équipes historiques des précédents EverQuest (c’est ce qui expliquerait les graphismes « cartoon » d’EverQuest Next, rappelant davantage l’esthétique de Kingdoms of Amalur signé 38 Studios que les précédents EQ). Enfin et surtout, parce que Sony Online connaissait des difficultés financières et que pour attirer des investisseurs, le studio avait besoin d’un catalogue de jeux bien rempli : c’est la raison pour laquelle Landmark est devenu un jeu à part entière (donc commercialisé auprès des joueurs) et non le simple outil additionnel à EQN qu’il devait être initialement. Outre que pour « vendre » ce nouveau jeu, tant aux joueurs qu’aux investisseurs susceptibles de reprendre Sony Online, quelques libertés auraient été prises avec les réalités (on évoque des « démos d’IA » contrôlées manuellement par les équipes de développement), le « produit » Landmark a brouillé l’image du « produit » EverQuest Next : les deux projets ne faisaient en réalité qu’un, mais vendus sous deux noms différents, à des joueurs peinant à les distinguer l’un de l’autre et donc à croire en l’avenir d’EverQuest Next. Dès lors, EQN était condamné (le MMO n’avait plus grand-chose pour se démarquer de Landmark) et sans EQN, Landmark n’avait plus réellement d’avenir non plus.
Pour bon nombre d’anciens salariés de feu Sony Online, le double projet EverQuest Next / Landmark apparait comme un incroyable gâchis, alors même que le principal défi technologique (le monde ouvert accueillant des milliers de joueurs) avait bel et bien été relevé et qu’il « suffisait » dès lors d’y intégrer des mécaniques de game design apte à amuser les joueurs.

Évidemment, il ne sert à rien de refaire l’histoire, mais l’épisode d’EverQuest Next / Landmark pourrait avoir une morale dans l’air du temps : le développement de jeu ne s’improvise pas et si impliquer les joueurs tôt dans le processus de développement peut être l’occasion d’orienter les grandes lignes de certaines mécaniques de jeu, ils ne peuvent manifestement pas se substituer à une équipe de développement, faite à la fois de game designers, des développeurs ou d’artistes, partageant une vision claire des objectifs à atteindre. Une morale sans doute évidente, mais que Sony Online aura apprise au prix fort puisque selon ses anciens salariés, en 2013, le studio avait déjà investi 64 millions de dollars dans le développement d’EQ Next et H1Z1.

Le mois de janvier est traditionnellement un mois calme. Les éditeurs font le bilan de la fin d’année précédente, mais peu de jeux sortent habituellement pendant ce mois. Néanmoins, la donne a été différente cette fois ; pas en raison de sorties de jeux (Resident Evil 7 étant passé totalement inaperçu), mais parce que le monde entier avait gravé dans son agenda la date du 13 janvier, avec la mention « présentation de la Nintendo Switch ».

Wii ou Wii U ? DS ou 3DS ?
Programmée à 05h00 du matin chez nous, cette conférence était très attendue par l’ensemble des joueurs, y compris par la communauté jolienne. La première vidéo, dévoilée en octobre, avait très bien fonctionné : plus de 20M de vues et des retours très positifs. Il restait pour Nintendo à concrétiser cela, afin de déterminer si la console serait un succès – à l’image de la Wii et de la DS – ou un échec comparable à la Wii U et à la 3DS. Des perspectives très différentes, liées à la nature hybride de la console, que l’on ne sait pas vraiment à quoi comparer.

Le juste prix
Durant les mois précédents la présentation de la console, les rumeurs se sont multipliées à son sujet, profitant de l’absence de communication officielle. Les journalistes et influenceurs ont été classés en plusieurs catégories, selon la fiabilité supposée de leurs sources. Le 13 janvier, le verdict est tombé : ils se trompaient sur tout, à commencer par le prix. En novembre, un revendeur britannique avait voulu attirer l’attention en ouvrant les précommandes à un prix garanti de 200£. La console coûte finalement 280£, ce qui signifie qu’il devra payer 80£ par console vendue…

La Switch est chère. Très chère : elle l’est plus que les anciens modèles de Nintendo, qu’ils soient portables ou de salon. Elle l’est aussi davantage que la PlayStation 4 et la Xbox One, les autres consoles actuellement sur le marché. En effet, la Switch est annoncée à 300$ hors taxe. En France, la conversion a visiblement posé problème : après une première annonce à 350€, Amazon n’a par exemple cessé de baisser ses tarifs, jour après jour, jusqu’à atteindre 300€, tarif également appliqué par la FNAC et certaines enseignes de grande distribution. Il s’agit donc du prix final de lancement de la Switch, mais celui-ci remontera peut-être une fois la période de lancement terminée.

Vivement le Switch Balance Board
Outre le prix de la console, un autre aspect a également étonné les consommateurs : le tarif des accessoires. Les Joy-Cons, manettes détachables de la console, sont en effet facturés 80€ la paire, tandis que le pad « pro » coûte 70€ et le dock 90€. Un tarif important, lié en partie à la sophistication de ces accessoires. Les Joy-Cons intègrent en effet des « vibrations HD » (dixit le marketing de Nintendo), censées permettre de simuler la présence de glaçons dans un verre d’eau. La paire dispose également d’un lecteur NFC, d’une caméra infrarouge et de gyroscopes, tout en profitant d’une autonomie d’une vingtaine d’heures. En bref, ce sont des condensés de technologie.

Ces accessoires font certainement monter le prix de la console, mais témoignent d’un autre aspect : avec la Switch, Nintendo désire pleinement renouer avec le Motion Gaming. En effet, les Joy-Cons sont probablement les outils de détection de mouvement les plus perfectionnés du marché à l’heure actuelle, peut-être plus encore que ceux inclus avec la HTC Vive. Une belle promesse pour la réalité virtuelle, qui n’a toutefois pas encore été officiellement annoncée sur la machine.

Seul au monde
Pour montrer toutes les utilisations possibles des Joy-Cons, un jeu (vendu 50€) sera disponible en même temps que la console : 1, 2 Switch. Ce jeu a pour particularité d’essayer de se passer de la vidéo, en demandant aux joueurs de se regarder dans les yeux et en remplaçant les informations offertes par l’écran par les vibrations du Joy-Cons. Une initiative qui a peu convaincu les Joliens, notamment en raison de son prix de vente, mais il faudra voir ce que vaut véritablement le jeu lors de sa sortie.

1, 2 Switch n’est pas l’unique jeu Nintendo prévu sur la console. Le constructeur japonais livre pendant les prochains mois ses ultimes titres sur 3DS et Wii U ; il sera ensuite pleinement concentré sur la Switch, ce que confirme le grand nombre de jeux prévus dans les premiers mois de vie de la console : Arms au printemps, Splatoon 2 en été, Xenoblade Chronicles 2 et Fire Emblem Warriors en automne et enfin Super Mario Odyssee en fin d’année. Un programme très copieux, qui profite pleinement du fait que Nintendo peut désormais se concentrer sur une seule plateforme.

Tant mieux, car la conférence de présentation de la console a montré que les tiers sont plus absents que jamais. Nintendo a tenté de masquer cela tant bien que mal en invitant l’un des vice-présidents d’Electronic Arts (qui a uniquement annoncé FIFA) ainsi qu’en donnant la parole à Bethesda (pour le portage de Skyrim) et à Sega (qui aime la console, sans plus de précision). Néanmoins, si les éditeurs tiers étaient présents au lancement de la Wii U, le constat est aujourd’hui très différent : hormis pour les jeux familiaux, tels Just Dance et Skylanders, il ne faut pas compter sur leur présence. Tom Clancy’s Ghost Recon Wildlands, Mass Effect Andromeda, Injustice 2 et autres Prey ne seront disponibles que sur PlayStation 4, Xbox One et PC ; inutile d’attendre des AAA récents sur Switch.

Le salut de la console ne viendra donc que de Nintendo… ainsi que de certains développeurs japonais. Silicon Studio et Atlus ont ainsi annoncé travailler sur des projets prévus sur Switch pour une nouvelle licence et une suite de Shin Megami Tensei. Ces noms n’ont rien d’étonnants : il s’agit de franchises dont les précédents titres sortis sur 3DS, dont la Switch est le prolongement logique. Même réflexion chez Square-Enix, qui offre un portage d’I am Setsuna, un jeu disponible sur PlayStation 4, mais pensé pour la PlayStation Vita.

Pour le moment, la Switch semble donc constituer une portable de luxe, disposant toujours du soutien des développeurs japonais préférant ce format et profitant d’un plus grand nombre de jeux Nintendo. Reste à voir si le concept convaincra le grand public.

Tests, tests, tests !
L’année commence tranquillement, avec huit tests et un aperçu ce mois-ci :
- Planet Coaster par Seiei.
- Dead Rising 4 par Dunta.
- Shin Megami Tensei IV Apocalypse par Meliagan.
- 7th Dragon III Code VFD par Myrhdin.
- Space Hulk : Deathwing par Peredur.
- Atelier Shallie Plus : Alchemists oft he dusk sea par Chantelune.
- Yakuza 0 par Hachim0n.
- Aperçu d’Halo Wars 2 par Alandring.
- Pokémon Soleil / Lune par Malison.
Cela vous intéresse ? De nouveaux jeux sont très régulièrement proposés sur le fil dédié.

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La section Life is Feudal a ouvert ses portes sur JOL et son équipe tente de vous faire suivre le développement du jeu de Bitbox.
Les informations importantes de ce mois sont :
- LIF : MMO est en béta payante mais toutefois, l'accès est interrompu jusqu'au mois de Fevrier.
- LIF : YO et LIF : MMO passeront en Fevrier sous système d'exploitation 64 bits se qui permet d'exploiter plus de 4 Go de RAM pour le jeu (à noter que les utilisateurs avec un système 32 bits ne pourront plus jouer à LIF sans updater leur configuration...)
http://lifeisfeudal.jeuxonline.info/actualite/51936/suivi-developpement-lif-nouvelle-developpement-33-2017-plus-feodal-jamais/
- LIF : MMO on en apprends un peu plus sur les sièges. On peut voir qu'un village peut en vassaliser un autre, dans ce cas, il deviendra Royaume. Le royaume peut contenir plusieurs village sur son air. Mais surtout, d'autres informations sur les sièges en suivant l'actualité :
http://lifeisfeudal.jeuxonline.info/...life-is-feudal