« Une infinité de mondes pour une infinité de possibilités » dans le MMORPG Stars Reach

Fin février, le studio Playable Worlds donnait le coup d’envoi de la campagne de financement participatif de son MMORPG Stars Reach : elle était validée en quelques heures et vient de passer le cap des 600 000 dollars récoltés. À cinq jours du terme de la campagne, le développeur entend manifestement entretenir l’intérêt des joueurs, et en profite pour préciser quelques-uns des atouts du titre.

Une génération procédurale encadrée

Dans le lot, Stars Reach entend notamment se démarquer grâce à son univers : une vaste galaxie composée d’une multitude de planètes générées de façon procédurale et que les joueurs auront vocation à explorer, voire à coloniser. Pour mémoire, l’univers de Stars Reach est conçu « comme des sites Internet » : chaque planète a ses propres spécificités et elles sont toutes connectées les unes aux autres par des liens, qui peuvent être créés ou se briser selon les circonstances. En d’autres termes, le développeur peut ajouter ou supprimer des planètes à la volée, en fonction des besoins de l’univers de jeu, du gameplay ou des attentes des joueurs.

Dans un nouveau billet publié sur le site officiel, le développeur précise également que les planètes peuvent être créées aisément grâce à la génération procédurale, mais que le processus est néanmoins encadré pour que chaque écosystème reste cohérent. Le système définit d’abord la topographie de la planète – par exemple un environnement de vallées traversées par des rivières, pouvant prendre une multitude de formes différentes. Ensuite, il faudra fixer le climat de la planète – et de préciser qu’une vallée dans le très sec Etat du Nevada est très différente d’une vallée au cœur de l’Alaska, et il en va de même pour les différentes planètes de Stars Reach. Le climat déterminera la température du lieu, mais aussi sa faune et sa flore, et les interactions au sein de cet écosystème. La personnalisation se poursuit avec le ciel des planètes : auront-elles une unique lune ou plusieurs, avec ou sans anneaux, et avec un soleil de quelle intensité ? Autant d’éléments qui détermineront l’atmosphère du lieu. Le développeur livre deux captures d’écran d’une même planète mais avec deux « ciels » différents afin d’illustrer son propos.

Et des planètes qui évoluent sous l'influence des joueurs

Selon les équipes de Playable Worlds, à sa création, chaque planète sera potentiellement unique. Ces mêmes planètes auront néanmoins aussi vocation à évoluer sous l’influence des joueurs eux-mêmes qui pourront contribuer à leur terraformation, changeront leur physionomie au gré de leurs activités et devront aussi subir les conséquences de leurs actes collectifs.

Car selon le studio, la dimension écologique sera déterminante : les joueurs devront certes exploiter les planètes et leurs ressources (notamment pour progresser ou fabriquer des objets ou des outils) mais aussi faire en sorte de préserver leurs espaces de vie, sous peine de voir ces mondes mourir progressivement. La « santé » des planètes est monitorée, les joueurs seront avertis quand une planète dépérit et des animations en jeu pourront être organisées pour tenter de les « soigner » (comme des campagnes de reforestation quand la végétation passe sous un seuil critique par exemple). À l’inverse, des catastrophes climatiques sont possibles aussi (comme des pluies de météorites ou des pluies acides), et elles sont susceptibles d’avoir des effets dévastateurs sur un monde.

Pour les curieux, la campagne de Stars Reach doit encore durer cinq jours et si la somme récoltée passe le cap de 650 000 dollars, le développeur promet un système de construction de bâtiments améliorée.