La cité de Nightingale ouvre finalement ses portes

On connait la trame narrative du jeu d’exploration Nightingale : une poignée de voyageurs (les joueurs) explorent un univers composé d’une multitude de mondes différents, accessibles via une succession de portails. Quand une catastrophe fait néanmoins dérailler ce réseau de portails, les explorateurs perdent le chemin du retour vers la Cité de Nightingale et sont condamnés à errer dans un labyrinthe de mondes peuplés de créatures féeriques – souvent hostiles. À partir de ce point de départ, les joueurs ont donc vocation à coloniser ces différents mondes en exploitant les ressources locales, à défaut de pouvoir retrouver leurs terres d’origine.

La cité de Nightingale finalement retrouvée

Le principal arc narratif de Nightingale trouve néanmoins maintenant une conclusion : le chemin vers la Cité de Nightingale a été retrouvé et les portes de la cité sont rouvertes (avec le déploiement du patch de Nightingale City). Faut-il y voir la promesse d’un retour vers la chaleur de son foyer, au sein du dernier refuge de l’humanité ? Pas vraiment. Nightingale est assiégée par les créatures de la Reine Automate, qui entend prendre le contrôle la cité.

Il faudra donc explorer les trois gigantesques quartiers de la cité, y affronter l’engeance féérique qui envahit ces nouvelles zones urbaines (incluant de nouveaux mini-bosses) pour finalement rejoindre et affronter la Reine elle-même afin de tenter de libérer la cité. Pour atteindre l’objectif, les joueurs pourront notamment compter sur les ajouts de la mise à jour : des armes et objets d’artisanat de Tier 5 ou encore de nouveaux enchantements pour améliorer son équipement ou débloquer des capacités inédites – le patch ajoute aussi de nouvelles fonctionnalités permettant de personnaliser son équipement ou encore des options inédites pour les architectes offrant davantage de liberté dans la construction de bâtiments. La note de patch complète est notamment disponible sur Steam. 

La fin d'un arc narratif, pas la fin du jeu

On le sait, Nightingale intègre des mécaniques de combat, mais les affrontements ne sont pas tout à fait au cœur du gameplay. Le jeu fait la part belle à l’exploration et l’équipe de développement promet des mystères et secrets cachés à découvrir dans la cité de Nightingale, afin de piquer la curiosité des explorateurs. On pourra ainsi progresser dans le labyrinthe de la cité en passant par les toits de ses grands immeubles ou au contraire tenter de progresser via les égouts qui serpentent dans les sous-sols de la cité. Avec un peu d’efforts, les joueurs pourront ainsi couper les voies d’accès des fées dans la cité et reprendre progressivement la ville quartier par quartier...

Si l’objectif ultime de Nightingale est en passe d’être atteint, faut-il en déduire que l’exploitation du jeu arrive également à son terme ? La question se pose dans la mesure où l’exploitation du jeu ne s’est pas faite sans heurts (le lancement a été un brin chaotique et l’orientation initiale du jeu a dû être revue pour répondre aux attentes des joueurs), au point de contraindre le studio Inflexion à licencier une partie de ses effectifs. Pour autant, si les joueurs se sont d'abord montrés assez critiques envers le jeu, Nightingale compte aujourd'hui une petite communauté de fidèles qui apprécient manifestement les originalités du titre et de son univers. Et fort de ce contexte, le patron d’Inflexion, Aaryn Flynn, l’assure aujourd'hui : la Cité de Nightingale est la conclusion du premier arc narratif du jeu, mais pas du jeu lui-même. Dont acte.