CitizenCon 2954 - La pluie et le beau temps dans Star Citizen

La CitizenCon 2024, la convention communautaire du studio Cloud Imperium Games qui se tenait le weekend dernier, a offert aux fans de Star Citizen une démonstration impressionnante des avancées technologiques du moteur de jeu « Star Engine », illustrant comment les environnements planétaires deviendront encore plus immersifs et réalistes grâce aux nouvelles simulations météorologiques et dynamiques.

Un monde en constante évolution

Le point fort de la présentation résidait dans l’introduction du nouveau modèle de simulation des nuages et des systèmes météorologiques. Contrairement aux systèmes précédents qui utilisaient des nuages statiques, les nouvelles technologies reposent sur des données réelles générées dynamiquement. Les nuages, ainsi que les fronts météorologiques, ne sont plus simplement des éléments visuels, mais des entités influencées par des facteurs physiques, comme la température et l’humidité. Ce niveau de réalisme permet désormais aux joueurs de vivre des conditions météorologiques crédibles et de faire face à des défis climatiques impactant directement le gameplay.

Les effets ne se limitent pas à l'apparence des nuages ou à la pluie : on observe désormais des interactions sur l’environnement complet. La pluie crée des flaques qui réagissent aux reflets lumineux, tandis que les éléments naturels comme l'herbe et les rochers deviennent humides sous l’effet des précipitations. Ces changements d’atmosphère affectent aussi les instruments de vol des vaisseaux, introduisant de la turbulence et des éclairs, rendant la navigation encore plus complexe dans des tempêtes violentes. Une démonstration frappante a montré qu’un vaisseau frappé par la foudre peut subir des dommages, voire se retrouver immobilisé dans des situations de tempêtes extrêmes.

Des planètes vivantes sans intervention manuelle

L’un des objectifs annoncés par les développeurs est de permettre la création de planètes denses et diversifiées, où la vie émerge naturellement à partir de données géologiques, climatiques et météorologiques. Grâce à l'utilisation de l'outil Genesis, ils peuvent générer automatiquement des environnements sans intervention humaine directe. Cela permet de développer rapidement des mondes riches en détails et en immersion, tout en respectant les règles naturelles qui régissent chaque planète. Les joueurs pourront alors explorer des planètes entièrement nouvelles, où des civilisations et des missions seront générées sans qu’un artiste ou un designer ait besoin de les placer manuellement.

L'impact des systèmes dynamiques sur le gameplay

Les tempêtes et autres événements météorologiques peuvent modifier radicalement l'expérience de jeu, forçant parfois les joueurs à s’adapter à des conditions difficiles. Par exemple, des tempêtes violentes peuvent restreindre l’accès à certaines zones en vol, obligeant les joueurs à utiliser des véhicules terrestres ou à se déplacer à pied. Ce type d’obstacles naturels ajoute un niveau de défi supplémentaire et vise manifestement à renforcer l'immersion dans l'univers de Star Citizen.

On comprend aisément l'ambition de l'équipe de développement de Star Citizen : améliorer le réalisme et la cohérence de l'univers de jeu, ajouter du dynamisme aux expériences des joueurs grâce aux systèmes météorologiques et aux environnements générés procéduralement afin de les rendre moins répétitives – et sans doute aussi faciliter la conception de l’univers de jeu. On connait néanmoins aussi le corolaire des contenus dynamiques : ils donnent parfois le sentiment d’une certaine artificialité et dès lors que les joueurs en saisissent les codes de génération, ils  peuvent réserver un peu moins de surprises que les contenus conçus manuellement. Pour autant, on sera curieux de découvrir leur fonctionnement concrètement dans l’univers de Star Citizen.

Article rédigé avec l'assistance de GPT 4o