Le MMORPG de simulation WorldShards lance ses inscriptions au bêta-test - MàJ

Les univers colorés et les MMORPG faisant la part belle aux mécaniques de simulation inspirent manifestement les développeurs. Le studio indépendant LowKick est du lot et initie les préparatifs du futur bêta-test de WorldShards.

Un univers d’îles volantes à coloniser

Le jeu est présenté comme un « life sim sandbox MMORPG », un MMORPG sandbox de simulation de vie, qui immerge les joueurs dans un monde fantastique qu’ils pourront librement façonner. Concrètement, l’univers de jeu se compose d’îles volantes que les joueurs pourront coloniser en y construisant leur maison et surtout des ateliers d’artisanat – en plus de les peupler avec des meowkles, « d’adorables petites créatures » faisant office de « petits assistants ». Les meowkles doivent être capturés dans l’univers de jeu avant d’en faire les PNJ de son île personnelle.

Au gré de l’exploration du monde de Murrlandia, les joueurs seront amenés à récolter des ressources, qui pourront être utilisées pour fabriquer ou améliorer des objets, des outils, voire des armes. Ces objets alimenteront l’économie du jeu, organisée entre les joueurs via des systèmes de commerce ou de trocs. Selon le développeur, Murrlandia abrite aussi son lot d’histoires et de secrets à découvrir.

Un gameplay PvE ouvert

Et si WorldShards prétend faire la part belle aux interactions sociales (via des communautés d’intérêt ou des guildes de joueurs), le jeu intègre aussi un système de combat dynamique, permettant d’affronter la faune de Murrlandia. Pour autant, le MMORPG n’intègre pas de niveaux et les capacités des personnages (et donc le style de jeu du joueur) dépendent uniquement des armes et de l’équipement utilisés. Les objets étant fabriqués via l’artisanat, le développeur promet une grande diversité de styles de jeu et de tactiques, notamment en fonction des créations des artisans (le studio annonce plusieurs centaines de recettes différentes pour encourager l'expérimentation). 

Le gameplay ouvert de WorldShards permet ainsi aux joueurs d’endosser divers rôles différents. Le développeur évoque un rôle traditionnel de guerrier, mais aussi des rôles de pêcheurs (capables d’attraper des poissons rares) ou de fermiers (permettant de récolter des végétaux dans l’univers de jeu ou de les faire pousser dans son jardin), ou encore de cuisinier apte de préparer de la nourriture susceptible de renforcer les capacités des personnages, voire de créer une usine de nourriture. Les trois rôles permettent de se nourrir, mais aussi de fabriquer des potions et des consommables. Parallèlement, le rôle de constructeur permet d’ériger de simples maisons ou des châteaux, des fermes ou des usines. Enfin, le dresseur peut capturer des animaux dans l’univers de jeu, afin d’exploiter leurs capacités sur une île ou au sein d’un groupe de joueurs.

Inscriptions au bêta-test

Depuis le début de l’année, WorldShards fait l’objet de tests dans le cadre d’une pré-alpha, puis d’une alpha et le MMORPG se prépare maintenant à accueillir les joueurs dans le cadre d’un bêta-test fermé. La date de lancement des tests n’est pas encore précisée (le développeur précise simplement que la bêta doit se tenir cette année), mais d’ores et déjà, les curieux peuvent s’inscrire sur le site officiel ou ajouter WorldShards à leur liste de souhaits sur Steam.

À ce stade, le studio LowKick ne précise pas le modèle économique de WorldShards – et entretient manifestement un certain flou sur le sujet, puisque le studio s’intéresse aux enjeux ludiques de la blockchain (le studio participait au cycle de conférences sur les « jeux blockchain » de la GDC en mars dernier), mais s’affiche néanmoins sur Steam où les jeux blockchains n’ont en principe pas vocation à être distribués. On attend des précisions de la part du studio sur le modèle économique de WorldShards.

D’ici là, WorldShards dévoile son univers et ses principales mécaniques de jeu dans une nouvelle bande-annonce.

Mise à jour (15 août) : renseignements pris auprès du développeur, WorldShards adoptera un modèle free-to-play avec une monétisation basée sur les options de personnalisation de l'avatar du joueur et de son île.
Interrogé par ailleurs sur la capacité des serveurs de jeu, le studio LowKick nous indique s'appuyer un système de serveur unique « sans limitation du nombre de joueurs » intégrant une répartition des joueurs sur différents canaux : « donc en théorie, vous pouvez simultanément être dans la même ville avec 500 joueurs dans un canal, et à tout moment, vous pouvez passer d'un canal à l'autre ».