Le « cozy MMO » Loftia valide sa campagne KickStarter en deux heures

Y a-t-il un public pour les « cozy MMO », ces jeux massivement multijoueurs dont le gameplay repose davantage sur les interactions sociales et des mécanismes de simulation que sur le combat ou les affrontements entre joueurs ? Au regard du nombre de projets de « cozy MMO » actuellement en cours (comme Palia ou BitCraft), on pouvait commencer à déceler une tendance. Suite au succès rapide de la campagne de financement participatif de Loftia, on imagine que cette tendance répond à une demande.

Hier, le studio australien Qloud Games donnait le coup d’envoi de la campagne de financement participatif de Loftia sur Kickstarter et se donnait un mois pour récolter 150 000$ auprès des joueurs (soit environ 136 000€). L’objectif a été atteint en deux heures et le compteur vient de passer le cap des 300 000$ alors que la campagne doit se poursuivre pendant encore 29 jours. Le studio indépendant devrait récolter largement de quoi concrétiser le développement de la version de base de Loftia et y ajouter quelques fonctionnalités supplémentaires – parmi celles déjà débloquées, on retient l'ajout de davantage d'animaux de compagnie à adopter, la possibilité de pêcher ou la création d'un système d'aquaponie dans les fermes de l'univers de jeu ou encore un système de friperie pour échanger des costumes entre personnages.

Un monde d’inspiration « solarpunk »

Pour mémoire, Loftia entend immerger les joueurs dans un monde d’inspiration « solarpunk », se déroulant dans un futur qui intègre les préoccupations environnementales mais de façon plutôt optimiste. Loftia reprend les codes traditionnels du MMO (avec des quêtes collectives et des événements en jeu, de l’exploration, de l’artisanat et un système d’agriculture, du housing, ou encore des systèmes de clubs en lieu et place de guildes, etc.) mais toujours abordés de façon communautaire et collaborative – les joueurs ont vocation à œuvrer de concert (par exemple dans des fermes collectives) et l’univers de jeu doit servir de cadre aux échanges et aux interactions (notamment dans des habitats partagés).

Les joueurs ont surtout vocation à évoluer en harmonie avec l’univers de jeu (pour préserver leur environnement), en considérant son bilan carbone et la consommation d’énergie au regard de la production de ressources, ou encore en misant sur l’optimisation, le recyclage et le ré-usage des objets. De quoi sensibiliser aux enjeux climatiques de façon ludique sans pour autant prôner la décroissance ?