Le jeu d'exploration Nightingale illustre son système de cartes de royaumes

Dans le jeu d’exploration Nightingale, les joueurs incarnent des Realmwalkers, des explorateurs ayant vocation à explorer, voire à coloniser des mondes fantastiques et steampunk peuplés de créatures féériques. Les voyages entre ces mondes passent néanmoins par des portails arcaniques que les joueurs devront ouvrir grâce à des « cartes » à collectionner. Dans un nouveau journal de développement vidéo, les équipes du studio canadien Inflexion Games illustrent ce labyrinthe de mondes et la façon dont les portails peuvent être ouverts.

Des mondes uniques générés de façon procédurale

On retient d’abord que les mondes de Nightingale sont générés de façon procédurale : les portails mènent donc à des mondes uniques générés à la volée et lorsqu’un joueur quitte un monde, il aura vraisemblablement très peu de chances de le retrouver à l’identique lors d’un prochain voyage – tant qu’un portail reste ouvert, le monde est accessible mais dès lors que le portail se referme, le monde est perdu.

Pour autant, pour que les voyages d’un monde à l’autre ne soient pas totalement aléatoires, les joueurs pourront influencer la forme et le contenu de leur monde de destination grâce à un jeu de cartes. Concrètement, les joueurs réaliseront des cartes grâce à l’artisanat : chaque carte définira un paramètre et en les combinant astucieusement, les joueurs pourront donc orienter le type de mondes vers lequel le portail les conduira.
Il faudra d’abord définir une carte d’environnement (dans un premier temps, les joueurs auront le choix entre des mondes à l’environnement marécageux, forestier ou désertique, mais d’autres environnements seront ajoutés régulièrement), à laquelle s’ajouteront des cartes majeures et mineures. Les joueurs pourront ainsi s’orienter vers un monde où ils trouveront des créatures à chasser, des ressources à récolter, ou pourront faire des découvertes originales... Et de préciser que les joueurs pourront par exemple opter pour des mondes où le soleil ne se couche jamais – et ainsi éviter des créatures nocturnes particulièrement redoutables.

Au gré de leur exploration, les joueurs trouveront des recettes et des composants permettant de fabriquer des cartes de plus en plus puissantes, afin d’atteindre des mondes aux contenus de plus en plus redoutables, rares ou enrichissants. Autant d’éléments qui permettront aux groupes de joueurs de définir, avec plus ou moins d’exactitudes, les objectifs de chaque expédition.

Coopérer au sein de colonies

Pour autant, pour que les joueurs ne soient pas totalement perdus dans un labyrinthe de mondes, il sera aussi possible de définir un « royaume de répit ». Un monde que les joueurs pourront retrouver aisément, où ils réapparaitront en cas de mort ou où ils pourront se téléporter s’ils se retrouvent en mauvaise posture.

C’est dans ce monde que les joueurs pourront installer leur campement, qui pourra devenir une colonie réunissant plusieurs joueurs oeuvrant de concert. Les joueurs pourront choisir leur monde de répit librement, qu’il s’agisse d’un monde paisible riche en ressources ou d’un monde dangereux et inhospitalier pour les amateurs de défis. Toujours est-il qu’une colonie permettra l’émergence de comportements sociaux : des mécaniques de collaboration entre les joueurs pour ériger des cités, mais peut-être aussi des drames et mésententes qui conduiront certains joueurs à aller coloniser d’autres mondes pour en faire leur royaume de répit.

À termes, les équipes du studio Inflexion Games promettent des ajouts de contenus réguliers : de nouvelles sortes de royaumes à explorer, de nouvelles ressources à récolter, mais le studio précise ne pas avoir pour projet de monétiser l’accès à ce nouveaux mondes. De quoi assurer une exploration riche et durable. Pour mémoire, le jeu est attendu dans le courant de l’année prochaine.