World of Darkness Online, un « jeu de vampires et de factions »

Nous l'abordions récemment, le week-end dernier, CCP et White World recevaient les fans de vampires dans le cadre de leur Grand Masquerade 2011. La convention a été l'occasion de découvrir quelques nouveaux pans du MMORPG World of Darkness Online et aujourd'hui, Shane Defreest, Community Developer chez CCP, s'épanche un peu plus dans les colonnes de Massively.

On retient notamment de l'entretien que parmi la cohorte de créatures fantastiques présentes dans le jeu de rôle papier World of Darkness, aucune ne sera présente dans le MMORPG : selon Shane Defreest, « c'est un jeu de vampires » et ces créatures (loups-garous, mages, etc.) marqueront l'univers de leur présence mais au lancement essentiellement sous forme de PNJ « comme dans le jeu tel qu'il était à l'origine ». On se souvient ainsi que les joueurs commenceront par incarner des humains, que certains garderont cette forme mortelle quand d'autres seront susceptibles d'être changés en vampires.
Pour autant, on connaît le goût de CCP pour les intrigues politiques et les interactions entre les joueurs. Dès lors, dès le lancement, World of Darkness Online intégrera sept clans (ou factions jouables), sur le modèle du Sabbat - cette secte de vampires.
Et de préciser que WoDO se veut plus « une expérience de vie » qu'un jeu au sens formel du terme. Le jeu entend donc manifestement laisser une large place aux interactions sociales entre les joueurs (notamment par le biais des agences de joueurs), tout en faisant en sorte qu'elles aient de réelles répercussions sur l'environnement.

Enfin, Shane Defreest précise qu'à cette heure, le modèle économique du jeu n'est pas clairement arrêté. Pour autant, le marché des MMO est en pleine mutation, World of Darkaness Online se veut un jeu « visuellement très esthétique » (très axé sur les costumes des personnages) et qu'à ce titre, un modèle économique à base de microtransactions pourrait avoir du sens. De quoi imaginer WoDO distribué en Free to Play ? Peut-être.