L'éditeur Paradox a profité de sa conférence de presse de la Gamescom pour présenter quelques uns de ses prochains titres, parmi lesquels Salem, son « Crafting MMO » présenté comme une « véritable expérience sandbox ».
Cet après-midi, dans le cadre de la GamesCom de Cologne, Paradox organisait sa conférence de presse au cours de laquelle l'éditeur a notamment dévoilé War of the Roses (nous l'abordions), mais s'est aussi attaché à brièvement présenter Salem, son « crafting MMO » plaçant le joueur dans la peau d'un colon fraîchement débarqué en Nouvelle Angleterre et devant installer la civilisation sur le nouveau continent.
Et si peu de nouvelles informations ont été dévoilées aujourd'hui, la présentation a néanmoins été l'occasion de découvrir un bref teaser du MMORPG (gageons qu'il sera prochainement disponible en ligne), qui tend à confirmer le choix de graphismes « cartoon » du jeu mais dévoilant aussi une atmosphère très sombre et fantasmagorique (façon Sleepy Hollow).
Mais au terme de cette présentation, on retiendra surtout les trois grands axes de gameplay de Salem, à commencer par le choix d'un « univers réellement massif et ouvert, à explorer et coloniser », alors même que le développeur s'interdit « de dire au joueur ce qu'il doit faire ou de lui indiquer là où il doit aller ». Avis aux joueurs en quête de liberté.
Salem repose ensuite sur l'interaction entre les joueurs, notamment par le biais d'un « vrai système économique ». L'univers de jeu évolue, permet de récolter des matières premières et n'offre aucun contenu « tout fait ». Tout le « contenu utilisé par les joueurs devra être créé par les joueurs » (d'où la notion de « Crafting MMO »), qui devront ensuite poser les bases d'un système d'échanges pour s'équiper, survivre ou prospérer.
Enfin, Salem s'appuie sur des mécanismes de mort permanente. L'univers de jeu est dangereux (et le danger vient autant de la faune que des autres joueurs - Salem intègre un système de PvP sauvage) et les joueurs devront faire preuve de la plus grande prudence car si le personnage meurt, il ne se relève pas. Le joueur devra alors créer un nouveau personnage qui pourra hériter des possessions de son aîné mort prématurément.
Autant de fonctionnalités qui font dire à Paradox que Salem est « une véritable expérience "sandbox", pas inintéressante ». On testera sur pièce « peut-être en 2012 » (la date de sortie étant encore manifestement très aléatoire à l'heure actuelle).
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