Pirates of the Burning Sea : les bateaux
Au-delà du costume, le personnage n'est pas en reste puisque couleur de peau, coiffure ou encore barbe sont également personnalisables. Pour compléter le tableau, le joueur choisit l'attitude de son personnage, pouvant être avenant, rebelle ou belliqueux... Même si pour les plus paresseux une option permet de choisir tous ces éléments au hasard (pour un résultat plus ou moins heureux), il est rare de croiser deux pirates à l'allure semblable.
D'autant que chaque flibustier peut être marqué physiquement par les épreuves qu'il endure en mer. Certaines missions particulièrement périlleuses et autres combats permettront de « gagner » un crochet ou une jambe de bois, en lieu et place d'une main et d'une jambe valide. Un excellent moyen de forger une légende (en plus de l'histoire personnel du personnage, qui s'écrit au fil de ses succès et de ses échecs)... Les plus soucieux de leur image pourront également avoir recours aux services d'un tailleur afin de changer régulièrement d'habits ou arborer quelques trophées rares gagnés au combat.
Choix de navires
Mais comme tout pirate qui se respecte se définit autant par son apparence que par son navire, dans PotBS, chaque personnage accède au rang de capitaine et prend la barre de son embarcation. Et là encore, les options de personnalisation sont légion, dans le respect de la réalité historique.
Du radeau ou modeste sloop réservés au canotage ou presque jusqu'aux plus puissants vaisseaux de guerre comme l'Oliphan, les frégates et autres 104 Guns alignant plusieurs rangés de canons, en passant par les flûtes et galions de la marines marchandes, Pirates of the Burning Sea compte une centaine de navires différents classés par catégorie (bateaux de guerre, marchands ou d'exploration) de plusieurs niveaux (du niveau 1 et niveau 50).
Tous entendent respecter scrupuleusement les descriptions et capacités d'époque, et chaque marin pourra trouver son bonheur parmi les aménagements disponibles. Les uns pourront privilégier la vitesse ou la puissance de feu alors que les autres préféreront des cales vastes afin d'y entreposer nourritures et marchandises à vendre.
Afin d'aider les flibustiers à choisir judicieusement le navire répondant le mieux à leurs exigences, Flying Lab Software propose un guide complet des navires de son MMORPG sur le site officiel.
En flash, on y trouve la plupart de la cinquantaine de bateaux du jeu, avec leurs caractéristiques d'époque, du tonnage au nombre de canons embarqués en passant par la superficie de voilure, le tout illustré.
Haute mer et combats navals
Si dans Pirates of the Burning Sea, chaque joueur acquière un navire, c'est pour rapidement « abandonner son personnage sur terre » et prendre le contrôle de son bateau en haute mer, découvrir de nouveaux comptoirs commerciaux ou en découdre avec les vaisseaux pirates ou des nations ennemis.
Sur un océan stylisé, semblable aux cartes marines de l'époque, on vogue entre la Floride et Cuba, au gré du vent. Selon la profession choisie et les caractéristiques techniques du bateau, on pourra privilégier les échanges commerciaux (rapidement, des quêtes invitent le joueur à acquérir des entrepôts et y accumuler des marchandises afin de débuter ses activités commerciales) ou se montrer plus belliqueux.
Ici ou là, des navires pirates croisent au large et la tentation est grande d'en découdre. Une fois le combat engagé, les hostilités peuvent débuter dans une « semi instance » crée pour l'occasion. Le bateau le plus puissant... ou le marin le plus habile l'emportera. Selon les armes et munitions utilisées dans ses canons (une douzaine est disponible), l'adversaire pourra subir des avaries différentes. Outre le nombre de canons, leur fréquence et portée de tirs, les simples boulets lourds (le projectile de base) perforeront voiles et coques. Les boulets liés (deux boulets reliés par une chaîne ou une barre de fer) pourront briser les mâts des bateaux ennemis. La grenaille (des objets métalliques divers utilisés comme projectiles) faucheront l'équipage adverse et mettre son moral en berne. A chaque capitaine d'acquérir le matériel le plus efficace selon ses techniques de combats. Mais dans Pirates of the Burning Sea, on ne peut préjuger de l'issu du combat uniquement au vu de l'équipement des protagonistes. Encore faut-il savoir manoeuvrer son embarcation sous et contre le vent. Selon l'angle d'attaque, les chances de toucher l'adversaire varient (l'interface précise le pourcentage de chances de toucher au but). La capacité à naviguer sous ou contre le vent influence les chances d'esquiver l'assaut ennemi (en restant hors de portée par exemple)... ou de réussir à fuir ou encore à atteindre le flan le plus endommagé du vaisseau ennemi pour le couler.
Si le combat naval dans Pirates of the Burning Sea est relativement simple à prendre en main, les paramètres sont nombreux et la stratégie occupe une place de choix (que ce soit dans les choix de réparation ou d'armement à équiper)... au point qu'un combat peut vite s'éterniser et devenir rébarbatif. Ou au contraire prendre des allures épiques et conduire une coque de noix bien manoeuvrée à envoyer un lourd trois mâts par le fond (parfois).
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