Baisse de prix pour l'Oculus Rift et l'Oculus Touch

Il y a tout juste un an, le studio Oculus VR lançait officiellement la commercialisation de l'Oculus Rift. Et si le casque 3D suscitait une certaine curiosité chez les joueurs, force est de constater que le prix de vente de l'appareil (699€ en France à sa sortie) en rebutait plus d'un, d'autant plus qu'il convenait d'y ajouter des Oculus Touchs (les manettes associées au casque 3D), alourdissant la facture de 199€.
Un tarif élevé, donc, qui impose une sévère barrière à l'entrée, en plus de compliquer le positionnement de l'Oculus Rift par rapport à ses concurrents : le HTC Vive est certes plus cher (900€) mais jugé de meilleure qualité et le PlayStation VR (vendu environ 400€) cible d'ores et déjà le grand public technophile. Et cette différence des prix impacte directement les ventes : Sony annonçait récemment avoir écoulé près d'un million d'exemplaires de son casque 3D en quatre mois et les rares chiffres de vente communiqués par ses homologues (des estimations) font état de 420 000 ventes de l'HTC Vive pour 355 000 pour l'Oculus Rift, pourtant lancé avant ses concurrents.

Oculus VR en tire les conclusions qui s'imposent et profite de la GDC 2017 pour annoncer une baisse de ses tarifs. Dorénavant, dans la boutique du constructeur (et on imagine que les revendeurs s'aligneront prochainement), l'Oculus VR sera proposé à la vente pour 589€/499$ seul et l'Oculus Touch à 119€/99$, ou en bundle à 708€/598$, soit une diminution tarifaire de près de 200 euros pour l'ensemble.
De quoi rendre la réalité virtuelle un tantinet plus accessible, d'autant qu'Oculus VR fait également évoluer ses partenariat avec les constructeurs de PC pour encourager également une baisse des prix des PC « VR ready ». L'opération sera-t-elle pour autant suffisante pour relancer l'Oculus Rift dans la course de la réalité virtuelle ? Sans doute pourra-t-elle y contribuer. Mais à l'heure où les constructeurs évoquent des « v2 » de leur casque 3D, les technophiles les moins pressés pourraient être enclins à attendre encore un peu.