Second Life, une drogue dure

J'ai commencé en mai, par curiosité, à cause du buzz qu'il y avait partout autour de Second Life.

Au début, un peu perdu comme tous les noobs, j'ai erré à l'aventure. Très vite j'ai rencontré d'autres gens, des conversations se sont ébauchées. J'ai du retrouver mon anglais bien rouillé depuis l'école. J'ai visité des mondes, fait des rencontres, parfois éphèmeres, d'autres qui durent encore maintenant.

Je vivais à l'heure belge, je vis maintenant à l'heure mondiale, j'ai des amis en France, en Hollande, en Angleterre, aux States, au Canada, en Suède...
Certains se couchent quand je me lève, puis me rejoignent quand la soirée est déjà bien entamée pour moi.

SL a réduit mes heures de sommeil, mais m'a fait vivre des émotions intenses, émerveillement, amitié, amour (si on me l'avait dit je ne l'aurais pas cru possible) , joie subite, déception aussi parfois...

Ce qui est sûr, c'est qu'une fois que j'ai été accroché par cet univers, il a pris beaucoup de place dans ma vie. Il m'est arrivé d'écourter des soirées RL (real life) pour rejoindre des amis qui m'attendaient de l'autre côté du miroir.

Mais SL m'a appris beaucoup de choses sur moi-même, et bizarement a changé ma manière d'aborder et de parler aux gens et de regarder autour de moi.