JOL d'Or 2009 : le MMO F2P de l'année
JOL d'Or 2009 : le MMO F2P de l'année
Battlefield Heroes, ou le jeu de tirs décalé | |
15 % | (113) |
CrimeCraft, ou le MMORPG de gangsters | |
2 % | (17) |
Dragonica, ou le 3D side-scrolling déjanté | |
17 % | (122) |
Dungeon Party, un trésor et des donjons loufoques | |
7 % | (54) |
FreeRealms, ou le MMO familial | |
3 % | (25) |
League of Legends, ou le MOBA convivial | |
15 % | (109) |
Runes of Magic, ou l'ambition du MMO F2P | |
27 % | (200) |
The Chronicles of Spellborn, entre action et stratégie | |
21 % | (154) |
Battlefield Heroes
Opus atypique de la série des Battlefield, Battlefield Heroes avait valeur de test dans le catalogue d’Electronic Arts, qui souhaitait évaluer l’efficacité du modèle « free to play » en Occident. A défaut d’informations sur la rentabilité du jeu, il aura néanmoins séduit trois millions d’inscrits depuis son lancement.
Développé par le Suédois EA Dice, Battlefield Heroes se veut en un jeu de tirs opposant la Royal Army aux Nationalists dans un contexte rappelant vaguement une Second guerre mondiale façon « Papa Schultz ». Le jeu joue surtout la carte de l'accessibilité (avec un client léger, des parties durant moins de cinq minutes en moyenne), des graphismes « cartoon » et du ton résolument loufoque : Soldier, Gunner et Commando s’affrontent à pied, à coup de tanks Sherman ou Panzer, voire dans les airs dans des cartes colorées rappelant la Normandie...
CrimeCraft
Développé par le studio Vogster, CrimeCraft dévoile un univers urbain et contemporain où la pègre règne en maître. Dans ce MMOTPS violent, le joueur devra développer son propre « business » en marge de la légalité - qu’il soit truand dans la rue, escroc en col blanc ou hacker informatique (du fait de son contenu, le jeu est interdit en Australie). CrimeCraft repose graphiquement sur l’Unreal Engine 3.
Le MMO de Vogster a été fraîchement accueilli par les joueurs à sa sortie, notamment à cause de son modèle économique : disponible partiellement gratuitement dans sa version de base (avec boutique d’objets), il intègre également deux modèles économiques à base d’abonnements mensuels (à 5 ou 10 dollars par mois) rapidement incontournables pour progresser efficacement.
Dragonica
Atypique dans le paysage MMO actuel, Dragonica brouille les pistes : malgré ses graphismes colorés et ses personnages rondouillards, son ton déjanté et sa vue en 3D side scrolling, le jeu propose un véritable univers persistant, un contenu riche et un gameplay sans doute apte à rivaliser avec les canons du genre massivement multijoueur.
Les joueurs occasionnels y trouveront sans doute chaussure à leur pied en réalisant ponctuellement quelques missions rapides et rigolotes entre amis (il est possible d'adapter le niveau de difficulté des instances). Les joueurs plus acharnés y trouveront tout autant leur compte en s’attaquant aux défis PvE ou PvP du jeu, ou en tentant de multiplier les « combos » à réaliser au clavier... Le jeu est distribué notamment en français sur la plateforme gPotato.eu.
Dungeon Party
Dungeon Party s’inscrit de la mouvance de ces jeux en ligne compétitifs... le ton déjanté en plus. Dans Dungeon Party, deux équipes de cinq joueurs (éventuellement regroupé en Tas de Noobs, les guildes du jeu) s’affrontent pour rafler le trésor (facétieux) de donjons regorgeant de pièges. Il faudra déjouer les tactiques de l’équipe adverse et éviter les gardiens du donjon en utilisant au mieux les capacités de son personnages (comme la compétence « Club Dorothée » du barde, par exemple, qui imprime dans la tête de l’adversaire, une chanson qu’il ne peut oublier et lui faire perdre ses moyen) !
FreeRealms
Parfois considéré comme le jeu pouvant être à l’origine du « renouveau de SOE », FreeRealms revendique cinq millions d’inscrits en 2009 grâce à un contenu accessible et bon enfant (et une campagne de promotion très active aux Etats-Unis).
Jouable depuis un simple navigateur Web, FreeRealms se distingue en visant un public familial (avec du contenu pour les enfants mais aussi leurs parents, voire leurs grands-parents), affiche un univers coloré et ludique. Outre la possibilité d'affronter des monstres colorés, FreeRealms repose notamment sur des « mini jeux » (de football, de cuisine, de courses de karts ou encore de jeux de cartes à échanger), permet d’élever des animaux de compagnie fantastiques (licornes, pégases et autres bébés dragons) ou d’acquérir une maison, la décorer et la faire visiter aux autres joueurs.
En 2009, FreeRealms est considéré comme un exemple réussi d'ouverture du MMO à la famille (alors que le genre était jusqu'alors largement réservé aux « core gamers »).
League of Legends
Genre très largement popularisé en 2009 (car ayant le mérite d’allier un contenu à la fois compétitif, collaboratif et communautaire), le MOBA séduit les adeptes de duels stratégiques en arènes.
Lancé en « free to play » sur le portail GOA le 27 octobre de cette année sur des serveurs à l’ambiance très conviviale, League of Legends place le joueur dans la peau d’un Invocateur capable d’appeler à ses côtés, des Champions combattant sous ses ordres. Une quarantaine de héros est disponible (des patchs en ajoutent de nouveaux régulièrement), affichant tous des forces et des faiblesses spécifiques, qu’il faudra savoir exploiter stratégiquement pour l’emporter lors d’affrontements courts. Le jeu profite d’ajouts de contenu réguliers.
Runes of Magic
Développé par le taiwanais Runewaker et exploité par Frogster, Runes of Magic ambitionne de concurrencer les MMO payants (on le considère souvent que un « clone de WoW »), tout en reposant sur un modèle « free to play » (le jeu est financé par la commercialisation d’objets optionnels).
Dans le monde de Taborea, le jeu exploite les canons du médiéval fantastique et offre tout ce que l’on peut attendre d’un MMORPG (du PvE, du PvP, des donjons, des instances et des raids, ou revendique encore plus de 2000 quêtes). Runes of Magic se distingue néanmoins de la concurrence notamment par son système de classes : le personnage peut se « biclasser » à partir du niveau 10 pour démultiplier ses capacités. En 2009, Runes of Magic ouvrait la voix d'un MMO Free to Play ambitieux.
The Chronicles of Spellborn
Disponible depuis décembre 2008, les Chroniques de Spellborn n’ont pas rencontré le succès escompté, avant de faire l’objet d’une refonte complète et d’être à nouveau distribuées en août 2009, en « Free to Play », cette fois.
Avec sa touche graphique atypique, son univers riche et un gameplay original à la fois dynamique et stratégique (sans ciblage, sur la base de decks préconstruits), The Chronicles of Spellborn connaît une seconde jeunesse aux États-Unis dans le catalogue de Frogster - et pourrait peut-être se distinguer dans un paysage vidéo ludique jusqu'alors très formaté.
- JOL d'Or 2009 : le MMOG de l'année
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- JOL d'Or 2009 : l'exploitant de MMOG de l'année
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