Espoirs 2015 : les MMO venus d'Asie
L'Asie est l'un des territoires les plus actifs en matière de MMO et certains jeux coréens, chinois ou japonais seraient volontiers testés aussi en Occident. Mais lesquels, plus précisément ?
L'Asie est incontestablement l'un des territoires parmi les plus dynamiques en matière de production de jeux massivement multijoueurs. Si tous ne suscitent pas forcément l'enthousiasme, nombre de MMO développés en Corée, en Chine ou au Japon, entre autres, font montre d'une certaine originalité et seraient au moins volontiers testés par les joueurs occidentaux. Certains sont officiellement annoncés en Occident (mais parfois pas toujours très rapidement, sans réelle date de sortie), d'autres se font ouvertement désirer, mais selon vous, lesquels suscitent au moins un peu de curiosité et mériteraient de passer les frontières de l'Asie ?.
Black Desert Online (Pearl Abyss)
Développé par le studio coréen Pearl Abyss (longtemps resté indépendant avant de s'attacher à l'éditeur Daum), Black Desert Online repose sur un moteur 3D conçu en interne et plutôt impressionnant. Outre ses qualités visuelles et des animations réalisées en motion capture, le MMO se démarque par un gameplay orienté « sandbox ». On retient notamment des affrontements dynamiques (sans ciblage), à pied ou montés et articulés autour de guerre de guildes, des sièges de villes et forteresses, un système de housing non instancié et des mécaniques d'artisanat riches et associées à un système économique localisé reposant sur l'offre et la demande.
Bless (Neowiz)
Signé par le studio Neowiz (par une équipe ayant fait ses armes sur Lineage 2), Bless entend se démarquer par des graphismes particulièrement léchés, mais aussi par un gameplay mêlant tantôt un contenu scénarisé, tantôt reposant sur des affrontements de joueurs. À bas niveau, le joueur progresse au travers de quêtes, explore des donjons et affronte des bosses. Plus tard, il participe aux guerres de royaumes de Bless : outre les conflits officiels opposant les deux grandes factions du MMO, chaque royaume est gangrené de guerres intestines entre les guildes qui le composent (qui s'affrontent pour diriger le royaume et ses provinces).
Lineage Eternal: Twilight Resistance (NCsoft)
Dernier épisode en date de la (très populaire) série des Lineage, l'opus Eternal tranche néanmoins avec les éditions précédentes, tant pas son gameplay que par ses graphismes. Lineage Eternal s'appuie une vue isométrique (comme le premier Lineage, mais fort de graphismes remis au goût du jour) pour mieux mettre en perspective des champs de batailles gigantesques, et confronte les joueurs à des cohortes d'adversaires (qui assaillent le joueur par dizaines, voire centaines) dans des donjons générés aléatoirement. Les mécaniques de jeu se veulent novatrices puisqu'elle repose notamment sur des mouvements de la souris pour lancer certains sorts spéciaux.
Lost Ark (SmileGate)
Révélation du G-Star 2014, en novembre dernier, Lost Ark se veut un « vrai MMORPG » mais dont le gameplay s'inspire de celui des hack and slash (façon Diablo-like). Dans Lost Ark, le joueur est immergé dans un vaste monde ouvert (sans couloir), peut en explorer les océans, tenter de décrypter d'anciennes cartes pour découvrir des secrets ou participer à des jeux de tavernes. Ce monde est notamment arpenter de world bosses nécessitant la mobilisation de nombreux joueurs (des guerriers pour les combattre ou des érudits pour découvrir leurs points faibles). Le développeur promet par ailleurs un gameplay encourageant les interactions entre les joueurs, qu'elles soient sociales (via des activités pacifistes) ou militaires (dans le cadre d'affrontements PvP entre guildes dans l'univers ouvert).
Monster Hunter Online (Tencent)
Conçu pour le marché chinois, Monster Hunter Online se veut la déclinaison MMO de la célèbre licence Monster Hunter (jusqu'alors jouable seul ou en petit comité). Le jeu s'appuie sur les mêmes codes que les opus précédents de la série, mais transcris dans un vaste univers persistant composé de zones aux géographies spécifiques. Au gré de son exploration, les joueurs seront confrontés à des monstres gigantesques (ayant tous des stratégies qui leur sont propres), qu'il faudra affronter pour récupérer des composants utiles aux artisans pour fabriquer de l'équipement.
Peria Chronicles (Thingsoft)
Signé par le studio indépendant Thingsoft (après s'être émancipé de Nexon) et conçu Sang Won Chung (ancien CEO de Nexon), Peria Chronicles plonge le joueur dans un monde coloré aux graphismes inspirés d'animes. Mais la principale originalité de Peria Chronicles tient à un gameplay totalement laissé aux mains des joueurs : un monde ouvert à explorer, des compétences de personnages qui dépendent de capacités volées aux monstres (sans carcan de classe donc) et surtout, la possibilité de façonner son propre domaine dans l'univers de jeu, d'y intégrer des monstres et PNJ pour le faire vivre, voire d'injecter ses propres scripts pour concevoir ses propres quêtes, donjons ou mini-jeux à proposer aux autres joueurs.
Tree of Savior (IMC Games)
Présenté comme le successeur spirituel de Ragnarok Online (du même créateur, Kim Hakkyu, cette fois au sein du studio IMC Games), Tree of Savior reprend les codes graphiques de son prédécesseur et certains pans de son gameplay. Le gameplay de Tree of Savior se veut essentiellement articulé autour de composantes PvE en petit groupe, au sein d'un vaste monde à explorer. Le MMORPG se démarque notamment par son système de classes : il en revendique 80 différentes, à débloquer et spécialiser progressivement au cours du jeu.
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