Wayfinder peine manifestement à remonter la pente. Le studio Airship Syndicate confirme des licenciements au sein de ses effectifs – parallèlement à une baisse de rémunération pour ses dirigeants.
L’industrie du jeu vidéo connait de mauvaises heures actuellement, et les vagues de licenciements s’y multiplient. À son tour, le studio Airship Syndicate en fait les frais et confirme avoir dû se séparer de 12 de ses salariés – sur un effectif d’environ 80 employés travaillant actuellement sur Wayfinder.
Selon le président du studio Ryan Stefanelli et son patron Joe Madureira (qui indiquent accessoirement avoir aussi réduit leurs propres rémunérations, « le temps de garantir l’avenir » du studio), « cette décision a été prise pour s’assurer qu’Airship Syndicate puisse continuer à proposer de grandes expériences » de jeu.
Il faut dire que l’exploitation de Wayfinder est notamment entachée d’une sortie plus que chaotique en août de l’année dernière : lors du lancement de l’accès anticipé, les joueurs se sont notamment heurtés à de sérieux problèmes de (dé)connexions et de stabilités des serveurs. Ils ont certes été réglés au bout de quelques semaines, mais Wayfinder a souffert d’une notation sévère malgré ses qualités ludiques, et a perdu une partie significative de sa base de joueurs. Quelques mois plus tard, le développeur perdait son éditeur, Digital Extremes, alors lui-même confronté à des difficultés financières l’obligeant à licencier.
Aujourd’hui, Wayfinder est en quête d’un second souffle (notamment après le déploiement d’une version 0.2 apportant nombre de correctifs et d’ajustements, suivi de plusieurs mises à jour d'optimisation et d'ajouts de contenu), mais manifestement, les temps sont dures dans l’industrie du jeu et se faire une place pérenne dans la ludothèque des joueurs se révèle ardu.
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