Crystal Dynamics précise les conditions de l'arrêt d'exploitation de Marvel's Avengers

On se souvient que Square-Enix avait pudiquement jugé les ventes de Marvel’s Avengers « décevantes » (le studio aurait perdu plus de 60 millions de dollars dans l'opération) et malgré des modifications de politiques et des mises à jour plus ou moins régulières, le jeu n’a jamais réellement réussi à trouver son public. Fort de ce constat, en mai de l’année dernière, Square-Enix annonçait la vente de Crystal Dynamics (à l’origine de Marvel’s Avengers) à Embracer Group et dans la foulée, le développeur indiquait son intention de cesser l’exploitation de Marvel’s Avengers en le retirant de la vente à partir de ce 30 septembre.

Alors que l’échéance approche, Crystal Dynamics précise le sens qu’il faut donner à cette cessation d’exploitation : s’il ne sera effectivement plus possible d’acheter le jeu après le 30 septembre, il restera néanmoins jouable. Les possesseurs d’une copie de Marvel’s Avengers continueront de profiter de l’intégralité du contenu du jeu, en solo ou en multijoueur (le mode coopératif) ; les événements temporaires resteront jouables régulièrement (à raison d'une rotation toutes les deux semaines) ; et toutes les Opérations, ainsi que l’extension War for Wakanda resteront jouables également. Et pour les possesseurs du jeu, le client de Marvel’s Avengers pourra toujours être téléchargé et installé via la ludothèque Steam.
Pour autant, le support client ne sera plus disponible à partir du 30 septembre et évidemment, plus aucune mise à jour ne sera déployée.

Et pour les joueurs qui seraient curieux de découvrir le titre avant qu’il ne soit plus disponible, Crystal Dynamics propose « une opération de la dernière chance » : le prix de vente de Marvel’s Avengers fait l’objet d’une réduction de 90% sur Steam, permettant d’acheter une copie de la Definitive Edition pour 3,99€ (au lieu de 39,99€). À chacun de déterminer si le titre vaut ces 4€ – le jeu n’a jamais vraiment réussi à embarquer les joueurs, mais les principaux points d’achoppement (son modèle économique ou le manque de contenu de haut niveau) se révèlent relativement accessoires aujourd’hui.