Riot Games confirme 46 licenciements dans le cadre de « changements stratégiques »

En fin de semaine dernière, le spécialiste de l’esport Jacob Wolf se faisait l’écho sur les réseaux sociaux de plusieurs licenciements chez Riot Games. Une information ayant de quoi surprendre dans la mesure où Riot est peu coutumier des réductions d’effectifs – et plus souvent enclin à proposer des offres de recrutements lorsque ses concurrents licencient.
Pour autant, Riot Games confirme 46 licenciements au sein de ses effectifs, que le studio explique par des « changements stratégiques », qui toucheraient principalement les services de ressources humaines et du recrutement, le support et les divisions esport du groupe. 

Par voie de communiqué adressé à Rock Paper Shotgun, le développeur californien explique « mettre en œuvre des changements stratégiques au sein de ses équipes, afin de se refocaliser dans certains secteurs. Dans le cadre de ces évolutions, certains postes ont été supprimés, touchant un total de 46 Rioters [les salariés de Riot]. Il s’agit d’un processus normal dans nos affaires : nous procédons ponctuellement à des modifications au sein de nos structures et nos équipes, en fonction de ce que nous estimons nécessaire pour proposer les meilleurs contenus et expériences pour les joueurs. »

« Nous ne prenons jamais ces décisions à la légère et nous commençons toujours par examiner comment conserver les Rioters en poste de sorte qu’ils restent concentrés sur nos principales priorités. Bien que ce ne soit pas toujours possible, c’est notre premier objectif. »

Ces licenciements chez Riot Games s’inscrivent manifestement dans une tendance de fond de l’industrie des nouvelles technologies, initiée voici déjà quelques mois – environ 200 000 postes auraient été supprimés dans le monde au sein de grandes et moyennes entreprises du secteur depuis fin 2022. Selon les groupes concernés, ces licenciements s’expliquent à la fois par le ralentissement économique qu’on connait actuellement (en plus de craintes de récessions) et par un rééquilibrage des effectifs après l’euphorie de la période de pandémie, très faste pour le secteur des nouvelles technologies et qui avait alors entrainé de nombreux recrutements.