NetEase annonce la création de Jackalope Games et en confie la gestion à Jack Emmert

Le groupe NetEase et sa filiale NetEase Games se classent parmi les géants de l’industrie chinoise du jeu vidéo et bon nombre des titres du groupe sont déjà distribués mondialement. Pour autant, NetEase n’avait pas encore de filiale officiellement installée aux Etats-Unis. C’est maintenant chose faite avec la création du studio Jackalope Games.

Basé à Austin, au Texas, Jackalope Games a vocation à concevoir des jeux PC et consoles qui seront distribués mondialement (en Occident et en Asie) et qui s’articuleront manifestement autour d’univers en ligne.
Mais avant de découvrir concrètement la production du studio, on retient surtout que la direction de Jackalope Games est confiée à Jack Emmert, vétéran de l’industrie du MMORPG aux Etats-Unis, à qui l’on doit les MMO de super héros City of Heroes, Champions Online, puis DC Universe Online, mais aussi Star Trek Online ou Neverwinter. Et si le studio est financé à 100% par NetEase, Jack Emmert assure qu'il gérera Jackalope Games de façon indépendante de sa maison-mère et profitera d’une « totale liberté créative » pour concevoir ses jeux. Et d’ores et déjà, il s’attelle à réunir une équipe de développement internationale, qui contribuera aux projets du studio en télétravail.

Retrouver Jack Emmert à la tête de Jackalope Games est plutôt une surprise dans la mesure où jusqu’à présent, il assurait la direction de Dimensional Ink, la filiale de Daybreak Game en charge de l’exploitation de DC Universe Online : il avait manifestement de grands projets pour le MMO de super héros (une refonte graphique et de gameplay) et un nouveau titre est (était ?) manifestement en développement au sein du studio (la rumeur laissait entendre que le projet pourrait reposer sur l’une des licences de Marvel).
On imagine que l’offre de NetEase était de celles qui ne se refusent pas – a fortiori à l’heure où les géants chinois investissent massivement hors de Chine, afin d’être moins tributaires des législations locales qu’on sait de plus en plus en sévères à l’égard de l’industrie du jeu.