En attendant l'extension End of Dragons : (re)découvrir Guild Wars 2 aujourd'hui
Guild Wars 2 a été lancé il y a presque dix ans et le MMORPG d'ArenaNet s'apprête à s'enrichir d'une nouvelle extension, End of Dragons. Est-il encore temps de se lancer aujourd'hui ? Eléments de réponse.
Lors de son lancement en août 2012, Guild Wars 2 occupait déjà une place singulière au sein de l’offre de MMORPG de l’époque : le studio américain ArenaNet entendait renouveler le gameplay des jeux massivement multijoueurs, notamment en abandonnant le système de « trinité » qui gouvernait la composition de groupes. Et si le studio reprenait l’univers du premier Guild Wars, il y développait cette fois un récit se déroulant plus de deux siècles après les événements du premier opus et se déroulant dans un vaste monde ouvert dans lequel on allait vivre une aventure épique.
La Tyrie de Guild Wars 2 abrite ainsi une grande variété de contenus différents, à même de contenter les joueurs compétitifs dans des arènes ou les affrontements de grande envergure Monde contre Monde, de rassasier les amateurs de contenus coopératifs, ceux appréciant aussi de s’immerger dans une épopée épique et scénarisée (personnelle ou à une échelle plus globale), d’explorer un monde et d’en découvrir les secrets ou encore d’échanger et de socialiser avec les autres joueurs.
Mais dix ans après la sortie de Guild Wars 2 et alors que MMORPG s’apprête à accueillir le contenu de sa troisième extension, End of Dragons, est-il encore temps de s’aventurer en Tyrie, pour (re)découvrir Guild Wars 2 ? Manifestement, la réponse est plutôt positive si l’on en croit à la fois la communauté des joueurs de GW2 qui voit le jeu se bonifier avec le temps – et son chiffre d’affaires, à la hausse depuis 2019.
Premiers pas en jeu : des personnages charismatiques
Choix de serveur au sein de méga-serveurs. Assez classiquement, les premiers pas dans le jeu consiste à choisir un serveur. Certains sont destinés aux joueurs francophones, mais le choix de son « monde de résidence » est relativement secondaire dans la mesure où Guild Wars 2 est articulé autour de méga-serveurs qui réunissent les joueurs d’une même zone régionale en fonction de leurs préférences – en regroupant prioritairement les joueurs d’un même groupe ou d’une guilde, en fonction de leurs amis sur le serveur ou du choix de la langue.
Une architecture qui permet toujours de trouver d’autres joueurs, même à bas niveau lorsqu’on débute son périple in-game et qu’on recherche des compagnons d’arme pour faire un donjon ou affronter un boss.
Cinq races de personnage emblématiques. La création de personnages est un autre incontournable des débuts dans un MMORPG et ceux de Guild Wars 2 sont plutôt charismatiques. Le jeu propose cinq races jouables de personnages, très différentes les unes des autres : les frêles Asuras férus de science et qui vivaient autrefois sous terre ; les Sylvaris, de mystérieux êtres végétaux à l’apparence humanoïde ; les Humains, un peuple déterminé et polyvalent ; les imposants chasseurs Norn ; et enfin les Charrs, des créatures bestiales ayant adopté une culture militaire stricte.
Chaque peuple à sa propre histoire et philosophie, des capacités spécifiques et sa propre apparence – mais tous partagent la même hitbox lorsqu’il s’agit d’encaisser les coups ennemis.
Neuf professions autonomes. Les capacités du personnage dépendront principalement de la classe jouable. Guild Wars 2 propose neuf professions différentes (incluant le Revenant débloqué par l’extension Heart of Thorns). Là encore, chaque profession a ses propres spécificités et le jeu d’ArenaNet se démarque en s’affranchissant des mécanismes de « sainte trinité » : les classes ne sont pas assignées à un rôle de Tank (défensif), de Soutien (soigneur) ou de DD (offensif). Chaque classe a ses propres compétences de soin ou d’évasion, de sorte que chaque classe peut être relativement autonome et polyvalente.
Les professions de Guild Wars 2 sont ainsi plutôt classées en fonction du volume de points de vie dont elles disposent : certaines sont ainsi très résistantes (Guerrier, Nécromancien), d’autres bien plus fragiles (Gardien, Voleur, Élémentaliste), quand les autres sont plus polyvalentes (Ingénieur, Rôdeur, Envoûteur, Revenant). Certaines peuvent porter des armures lourdes (Guerrier, Gardien et Revenant) quand d’autres sont limitées aux armures légères (Nécromancien, Élémentaliste et Envoûteur). On comprend que la classe de Guerrier, par exemple, est relativement accessible aux nouveaux joueurs du fait de sa résistance et sa capacité à encaisser.
Chaque classe repose quoi qu'il en soit sur un système de combat hybride qui se révèle plutôt dynamique : il est certes possible de cibler son adversaire (tab), mais il faudra néanmoins que l'adversaire soit dans la zone d'effet du coup pour qu'il porte et inflige des dégâts. Le jeu intègre en outre des mécanismes d'esquive et signale par exemple les futures frappes d'un boss pour qu'on puisse les éviter (telegraph). Il être mobile au combat et les compétences sont suffisamment nombreuses pour qu'on ressente les enjeux d'un affrontement.
Des spécialisations débloquées par les extensions. À noter que pour enrichir les mécaniques de chaque classe, les extensions de Guild Wars 2 ont également ajoutées des spécialisations d’élite. Ces spécialisations débloquent des capacités de haut niveau pour chacune des professions du MMORPG, mais sans néanmoins lancer le joueur dans une course à la puissance : les spécialisations d’élite augmentent plutôt l’éventail de capacités des professions afin de renouveler l'intérêt de sa classe à long terme. Le jeu revendique une progression horizontale en misant sur la diversification d'activité, plutôt sur une accumulation sans fin de puissance qui exclut les nouveaux joueurs.
Et une histoire personnelle. La création de personnages de Guild Wars 2 intègre également une série de questions sur l’histoire de notre héros, dont les réponses détermineront certaines des évolutions de son « histoire personnelle ». Un pan de gameplay narratif qui accompagne le personnage au cours des premiers paliers de sa progression pour mieux l’immerger dans l’univers de jeu.
Un monde immersif
Une histoire personnelle. La création de personnage détermine donc certains des premiers contenus auxquels le joueur est confronté in-game, notamment son histoire personnelle. Au gré de la progression dans le monde ouvert de Guild Wars 2, on débloquera régulièrement des quêtes d’histoire, à raison d’un ensemble de nouvelles missions tous les 10 niveaux, qu’on pourra réaliser seul ou avec d’autres joueurs qui progressent également. De quoi écrire son propre récit, qu’on retrouve ensuite dans les chroniques du jeu.
L’histoire personnelle de notre héros se découvre parallèlement à la trame narrative globale de Guild Wars 2 qui se dévoile notamment au travers du « monde vivant », une série d’épisodes scénarisés qui ponctuent l’Histoire de la Tyrie. La narration est ainsi utilisée par ArenaNet pour guider les joueurs dans leur découverte de l’univers de jeu et ses arcanes, et chaque nouvel épisode contribue à mieux appréhender les enjeux narratifs globaux de la Tyrie. Le jeu est en outre intégralement doublé en français, pour encore renforcer le sentiment d’immersion dans ce monde.
Une multitude de missions dans un monde ouvert. Le studio développe le même type d’accompagnement dans la découverte du monde ouvert, à la fois pour encourager l’exploration et adoucir la progression. Par exemple, le MMO propose des quêtes dites de « cœurs de renommée » : en explorant une région, des missions se débloquent automatiquement et elles peuvent généralement être remplies de différentes façons (tantôt en combattant, tantôt de façon pacifiste) et une fois les objectifs atteints, les récompenses sont automatiquement débloquées – de l’expérience, de l’or mais aussi du karma, une devise spéciale à dépenser auprès d’un PNJ. Idem avec l’exploration : la découverte des panoramas exceptionnels de l’univers de jeu rapporte aussi de l’expérience en plus de la satisfaction purement « touristique ».
L’exploration de la Tyrie est naturelle (en plus d’activer les différents points de bind des différentes contrées) et la progression rapide ne donne pas le sentiment d’être (trop) confronté à du grind rébarbatif.
Des événements dynamiques d'envergure. En progressant et fort de dix ans de mises à jour, l’univers de Guild Wars 2 propose aujourd'hui une grande variété de contenus pour tous les profils de joueurs. Dans le lot, on retient notamment les événements dynamiques qui font toujours un certain effet : ils apparaissent dans l’univers de jeu et encouragent les joueurs alentour à se mobiliser, par exemple pour repousser une troupe de brigands qui attaquent un village.
La réaction des joueurs pourra avoir des conséquences plus ou moins durables : en laissant les bandits prospérer, ils pourront s’approprier un village et faire fuir les commerçants du lieu (avec des conséquences pour tous les joueurs de la zone). Les quêtes de cœurs de renommée changent alors d’objectifs et tous les PNJ du lieu réclament de l’aide pour chasser les brigands du village.
Les événements dynamiques peuvent aussi conduire à l’apparition de bosses d’envergure dans le monde ouvert. Là encore, les joueurs devront se mobiliser et comme le jeu intègre un système de level scaling à la hausse comme à la baisse (en augmentant les capacités de personnages de bas niveau et en réduisant celle de haut niveau), tous les joueurs peuvent participer aux événements, qu’ils soient vétérans ou nouveaux venus.
Le mécanisme se révèle efficace pour encourager les joueurs à échanger. La communauté de joueurs de Guild Wars 2 est plutôt accueillante et bien souvent, ce sera l'occasion de rencontrer ses futurs compagnons de guilde – le cœur des interactions sociales entre joueurs dans un MMORPG. On pourra profiter de l'expérience des vétérans, avoir accès au hall de guilde et à son coffre partagé, aux missions de guilde ou encore aux recettes d'artisanats de la guilde...
Vers le contenu de haut niveau
Dans Guild Wars 2, toutes les activités ou presque permettent de progresser et on peut donc atteindre le niveau 80 (le niveau maximum) de façon plutôt fluide – en comptant une vingtaine d’heures pour rusher le niveau maximum en se privant de toute la découverte de l’univers ou de façon plus pertinente en y consacrant plusieurs dizaines d’heures pour se donner le temps de savourer la progression.
Pour les joueurs pressés, Guild Wars 2 propose aussi des « augmentations au niveau 80 », un objet consommable permettant d’atteindre automatiquement le niveau 80 (on obtient une augmentation de niveau avec l’achat des extensions par exemple). Et si l'augmentation de niveau est évidemment utilisable par les nouveaux joueurs, elle est plutôt destinée aux vétérans ayant déjà découvert le jeu et qui voudraient faire progresser rapidement un nouveau personnage.
Si le niveau maximum peut être atteint relativement facilement, le end-game est néanmoins loin d’être « la fin du jeu ». Le niveau 80 est l’occasion de s’adonner à une grande variété de contenus.
Les contenus PvE de haut niveau. Les amateurs de PvE peuvent s’aventurer dans des instances diverses, des donjons, les Fractales pour cinq joueurs, les Missions d’attaque pour dix joueurs ou encore des raids de boss de grande envergure, mais aussi les nombreux succès à débloquer ou l’accès à l’équipement de haut niveau – notamment les collections d’objets légendaires (pas plus puissants que les armes élevées mais plus diversifiées et affichant des effets visuels plus impressionnants).
Les Fractales, qui ont été à l’honneur dans les dernières mises à jour majeures, se déclinent en plusieurs niveaux de difficulté. Les missions d’attaque vont profiter du même traitement dans la prochaine extension, End of Dragons, avec un mode « Défi » qui promet un niveau de difficulté accru pour des groupes de joueurs évoluant de concert. Depuis Heart of Thorns, les raids conduisent des groupes de dix joueurs à affronter différents bosses particulièrement redoutables pour obtenir des récompenses rares – pour peu qu’on se montre suffisamment coordonné et qu’on dispose d’un équipement optimisé. Les world bosses sont aussi une expérience d’envergure puisque des dizaines, voire centaines de joueurs se mobilisent parfois pour les vaincre.
Les contenus PvP de haut niveau. Les joueurs plus compétitifs se tourneront par exemple vers le PvP en arène ou le mode Monde contre Monde, de plus grande envergure. En arène, notamment en 5vs5, les joueurs devront conquérir et défendre des points stratégiques tout en éliminant les joueurs de l’équipe adverse pour accumuler des points. Les arènes PvP sont accessibles à tous les joueurs, jouables rapidement et tous les personnages sont sur un pied d’égalité – ajustés au niveau maximum avec l’accès aux mêmes armes. Guild Wars 2 propose un mode classé dans le cadre de saisons et de tournois.
Dans le mode Monde contre Monde, les troupes de trois serveurs s’affrontent pour conquérir et tenir des forteresses, des tours ou encore des camps sur plusieurs cartes différentes, lancent des assauts ou des contrattaques, voire pillent des caravanes de ravitaillement. Les joueurs contribuent à l’effort de guerre et là encore, les affrontements sont régulièrement réinitialisés pour relancer l’intérêt des classements. Si le McM est l'une des originalités de Guild Wars 2, des modifications sont annoncées de longue date pour en redynamiser les mécanismes.
On le comprend, le jeu se prolonge bien au-delà du niveau 80. Les joueurs ont de quoi s'occuper et peuvent aussi continuer de progresser grâce au système de maîtrises par exemple, afin de débloquer puis d’améliorer de nouvelles capacités – notamment dans le cadre des extensions, comme le fait de pouvoir utiliser un deltaplane (Heart of Thorns) ou dans le cadre du système de montures de Path of Fire. Le système est particulièrement riche.
Prochaine extension : End of Dragons
Ce 28 février 2022, Guild Wars 2 écrira un nouveau chapitre de son histoire avec le déploiement de sa troisième extension, End of Dragons. Sans surprise, elle ajoutera son lot de contenus inédits qu’on pourra notamment découvrir dans la contrée de Cantha – que les joueurs de Guild Wars Faction avaient déjà pu explorer il y a une quinzaine d’années. L’extension repose sur des contenus de haut niveau (accessibles aux personnages de niveau 80), mais on l’a vu, le haut niveau de Guild Wars 2 est plutôt accessible.
L’arrivée de l’extension est peut-être donc le bon moment pour (re)découvrir Guild Wars 2. Pour mémoire, la version de base du MMORPG est distribuée en free-to-play et seules les extensions sont payantes – pour une trentaine d’euros dans leur version standard (aussi disponible en version Deluxe ou Ultime avec des objets et des skins cosmétiques pour bien débuter son aventure). On trouve encore aisément des joueurs pour explorer le contenu de bas niveau du jeu et la communauté de Guild Wars 2 est à la fois plutôt bienveillante et accueillante.
À noter qu’en prévision du lancement de l’extension End of Dragons ce 28 février, le studio ArenaNet organise un concours « L’héritage des dragons » de Guild Wars 2. Le développeur procédera à un tirage au sort parmi les joueurs ayant préacheté un exemplaire de l’extension et trois commandants tirés au sort remporteront chacun l’un « des packs de récompenses dignes d’un dragon, remplis de ressources précieuses pour faciliter leurs aventures canthiennes » d’une valeur unitaire de plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Les modalités de participation sont détaillées sur le site officiel de Guild Wars 2. Avis aux curieux.
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