Un trimestre porté par la hausse du nombre d'abonnés de Final Fantasy XIV pour Square-Enix

Square-Enix vient de publier les comptes de son premier trimestre fiscal (courant du 1er avril au 30 juin dernier) et le groupe japonais fait état d’un chiffre d’affaires relativement stable – établi à 88,6 milliards de yens (682,6 millions d’euros), soit 1,8% de mieux qu’au même trimestre 2020. Le résultat d’exploitation est positif à 17,3 milliards de yens (133,4 millions d’euros), mais en baisse de 29,5% par rapport au même trimestre un an plus tôt – qui avait enregistré des résultats records grâce aux ventes de Final Fantasy VII Remake.

Au-delà des chiffres, on s’intéressera peut-être davantage aux explications du groupe japonais. Dans le cadre de ses activités articulées autour des « loisirs numériques » (qui pèse pour 538,2 millions d’euros dans le chiffre d’affaires du groupe), Square-Enix a enregistré une baisse des ventes de ses « jeux premium » – au deuxième trimestre 2021, Outriders et NieR Replicant ver.1.22474487139...… se sont moins bien vendus que Final Fantasy VII Remake un an plus tôt.
À l’inverse, sur le front des MMO, « le chiffre d’affaires progresse par rapport à la même période au cours de l’exercice fiscal précédent grâce à la progression du nombre d’abonnés payants de Final Fantasy XIV ». À défaut de données chiffrées, on le sait, le MMORPG de Square-Enix gagne en popularité depuis maintenant plusieurs trimestres et manifestement, cet engouement des joueurs se traduit aussi dans les comptes du studio.

Sur l’ensemble de son exercice annuel (du 1er avril 2021 au 31 mars 2022), Square-Enix table sur un chiffre d’affaires évalué à 340 milliards de yens (2,6 milliards d’euros), en progression de 2% par rapport à l’exercice précédent. Dans les mois à venir, le groupe compte notamment sur la nouvelle génération de consoles et le déploiement progressif de la 5G sur plateformes mobiles pour accompagner sa croissance. Mais Square-Enix souligne aussi l’encombrement et la concurrence accrue dans un secteur vidéo-ludique où il s’avère complexe de déloger les licences déjà durablement installées.