Odin: Valhalla Rising prépare son lancement et précise son gameplay « mature »

Après avoir été annoncé fin 2019 en Corée du Sud, Odin: Valhalla Rising prépare finalement son lancement commercial : à compter d’aujourd’hui, les joueurs sud-coréens peuvent commencer à réserver le nom de leur futur personnage, le 28 juin prochain le client de jeu sera disponible en pré-téléchargement et le lendemain 29 juin, le MMORPG sera officiellement lancé en Corée du Sud.

Pour s’y préparer, le studio Lionheart organisait ce matin une présentation du contenu et des principales mécaniques de jeu d’Odin: Valhalla Rising. On en retient principalement que le développeur entend en faire un jeu « mature », c’est-à-dire s’adressant à un public de joueurs adultes.

Le studio cible les joueurs en quête d’un gameplay de MMORPG tel qu’on les concevait il y a quelques années (faisant la part belle aux interactions entre joueurs) et susceptibles d’être confrontés des contenus violents voire gores, à des créatures étranges ou à de la nudité, le tout dans un jeu exploitant les dernières technologies (des scans 3D topographiques, de la motion capture ou du morphing facial).

Un monde propice à l’aventure

Le développeur vante notamment l’univers ouvert d’Odin: Valhalla Rising, qui s’étend d’un seul tenant sans écran de chargement. Le monde est vaste, propice à l'exploration à dos de montures terrestres ou volantes, supposera d’escalader des montagnes ou des bâtiments, voire de sauter de toit en toit (via des techniques d’escalade) ou de nager dans une rivière et de plonger de fond de lacs.

Pour encourager l’exploration, le développeur dit s’être attaché à développer un « sentiment d’aventure » : le gameplay ne se limite pas à affronter des monstres et accumuler des niveaux, les joueurs auront aussi vocation à découvrir quelques-uns des secrets de l’univers de jeu. Le développeur évoque par exemple des grottes cachées ou des trésors derrières des chutes d’eau, ou encore des quêtes alambiquées accessibles en écoutant des PNJ.

Un gameplay de groupe

Au lancement, on le sait, Odin : Valhalla Rising proposera quatre classes jouables – la prêtresse et ses capacités de soutien, le guerrier qui endosse un rôle de tank, la rogue qui frappe vite et discrètement et enfin la sorcière et ses assauts à distance. Chaque classe a un rôle clairement défini et doit trouver sa place au sein d’un groupe – selon le développeur, il ne « s’agit pas de quatre DPS avec des skins différents ».

Le gameplay repose en outre au moins partiellement sur les capacités du joueur : certaines compétences doivent être enchainées pour produire des effets (un système de combos à appréhender), d’autres ne sont activables que dans certaines conditions très spécifiques. Le joueur devra être réactif pour être efficace – et selon le développeur, le système rend un système d'autoplay inefficace.

Des mécaniques de jeu PvE et PvP

En termes de gameplay, Odin: Valhalla Rising intégrera des mécaniques de jeu PvE conçues pour des groupes de joueurs. Le développeur mentionne des « raids coopératifs » dans lesquels des guildes devront se mobiliser pour traquer et affronter des bosses ou des affrontements contre les dieux nordiques eux-mêmes – la trame du MMO repose sur une lutte entre Loki et plusieurs divinités du Valhalla. Au lancement, le développeur promet aussi quatre donjons d’envergure ayant chacun leur lot de boss.
Là encore, le studio axe sa communication autour des joueurs matures : ces contenus ont vocation à renouer avec les émotions des MMORPG traditionnels sur PC.

En matière de PvP, le développeur évoque les « Batailles du Valhalla », des champs de batailles d’envergure réunissant de nombreux joueurs qui s’affrontent dans le cadre de guerre de sièges.

Pour mémoire, Odin : Valhalla Rising est un MMORPG cross-plateforme, jouable sur PC et plateformes mobiles. Le jeu est attendu le 29 juin prochain en Corée du Sud, mais doit ensuite être distribué progressivement dans le reste du monde. Et d’ores et déjà, le développeur promet des mises à jour régulières – mais pas à un rythme soutenu, le studio revendique « des contenus de qualité plutôt qu'en quantité ».