Google s'offre Typhoon Studios pour étoffer l'offre de Stadia

Le mois dernier, Google lançait la première mouture de Stadia, son offre de cloud gaming. La plateforme faisait l'objet d'un lancement en demi-teinte (prometteur sur le papier, mais peinant manifestement à concrétiser ces promesses), et révélait surtout l’une des principales carences de l’offre : le peu de jeux disponibles au lancement (une vingtaine), la quasi-absence d’exclusivités (une seule, GYLT) et le constat que les titres distribués sur la plateforme en exploitent très peu les capacités.

On se souvient en effet que lors de la première annonce de Stadia, dans le cadre de la GDC 2019, Google vantait l’attrait du cloud gaming notamment pour le jeu en ligne : la puissance de calcul étant décentralisée, le cloud gaming permet de décupler considérablement les possibilités d’interactions entre les joueurs. Théoriquement, le cloud gaming devrait permettre l’émergence de jeux réellement massivement multijoueurs (des dizaines de milliers de joueurs sur un serveur) et d’y intégrer des mécaniques de jeu exigeantes techniquement (des jeux d’action, des shooter, etc.).

Pour atteindre cet objectif, Google annonçait dans la foulée la création de Stadia Games and Entertainment, son propre studio de développement basé à Montréal, tout dédié à la conception de jeux pensés dès l’origine pour exploiter les atouts techniques de Stadia.
Aujourd’hui, le studio annonce l’acquisition du développeur Typhoon Studios (qui s’attache actuellement à peaufiner le déjanté Journey to the Savage Planet, attendu le 28 janvier prochain sur moult plateformes). Le studio va achever le développement de son jeu, mais a ensuite vocation à intégrer les infrastructures de Stadia Games and Entertainment pour concevoir les jeux de Google pour Stadia. On sera sans doute curieux de découvrir les fruits de cette collaboration.