L'HTC Vive désormais commercialisé 699€ en Europe

Sur le marché très concurrentiel de la réalité virtuelle, l'HTC Vive revendique un positionnement haut de gamme : le casque 3D d'HTC est présenté comme le plus efficace et le plus confortable pour l'utilisateur (notamment en matière de gestion spatiale), mais aussi comme le plus cher.
Et alors que la réalité virtuelle se démocratise (mais pas aussi rapidement que certains l'escomptaient), HTC profite de la gamescom 2017 pour annoncer une baisse de ses tarifs. Dorénavant, le « kit Vive de base » est commercialisé pour 699€ en Europe (contre 899€ jusqu'à présent), avec ses « deux stations qui assurent un suivi précis des mouvements de l'utilisateur, deux contrôleurs pour des expériences VR immersives, de nouveaux câbles de connexion améliorés et de nouveaux matériaux qui offrent plus de légèreté au casque ». Et pour faire bonne mesure, HTC y ajoute un mois d'abonnement à Viveport, la plateforme d'expérience VR du studio, permettant de télécharger jusqu'à cinq titres par mois (jeux ou applications) exploitant le casque 3D.

Une baisse tarifaire de 200€, donc, qui vise à « rendre la réalité virtuelle accessible à un public plus large » mais qui coïncide aussi avec les baisses de prix successives de son principal concurrent, l'Oculus Rift -- qui opérait déjà une baisse de prix de 200€ en mars dernier (passant de 699€ pour le casque et 199€ pour les manettes, à 589€ pour le casque et 119€ pour les manettes), avant d'initier une nouvelle promotion cet été ramenant le prix du casque à 400$.
À cette heure, HTC revendique environ 60% du marché de la réalité virtuelle sur PC et le groupe entend manifestement maintenir son avance, notamment à l'heure du lancement prochain du Vive Tracker (ce périphérique permettant de « traquer » les mouvements d'un objet physique pour les restituer dans l'univers virtuel) ou d'une version sans fil du casque 3D, mais aussi du lancement de davantage de titres exploitant la réalité virtuelle -- le studio en dénombre déjà 1750 sur Steam et Viveport et compte surtout sur l'arrivée prochaine des premières vraies expériences « AAA », comme Fallout 4 VR et DOOM VR, signés par Bethesda.
Si la réalité virtuelle est encore loin d'être accessible au plus grand nombre, la technologie suit un mouvement classique de démocratisation, au moins sur un plan tarifaire. Reste à déterminer à partir de quel montant et pour quelle offre de contenu le plus grand nombre sera prêt à investir concrètement.