Valnir Rok s'annonce, entre jeu de rôle et jeu de survie

C'est une évidence, les jeux en ligne de survie sont à la mode et si l'offre est déjà très complète, elle continue de s'étoffer, avec de nouveaux titres revendiquant chacun quelques nouvelles originalités. C'est le cas par exemple de Valnir Rok, signé par le studio allemand encurio, et place cette fois le joueur dans la peau d'un survivant viking.

Le joueur incarne un naufragé, tout juste échoué sur les rivages de l'île de Valnir, un immense territoire sauvage qu'il faudra donc explorer afin d'en exploiter les ressources qui permettront de survivre.
Comme nombre de ses homologues, Valnir Rok intègre à la fois une dimension combattante (il faudra lutter contre des bêtes féroces, parfois inspirées du folklore nordique, et contre les clans des autres joueurs) et une dimension artisanale, permettant de fabriquer son équipement, voire de fonder un village avec d'autres joueurs afin d'y établir son propre clan (dont on deviendra le Jarl).
Valnir Rok promet une certaine variété d'activité : on pourra aborder le combat comme l'un des guerriers du clan, mais aussi comme hors-la-loi ou au contraire comme chasseur de primes (les uns traquant les autres), comme chasseur / explorateur ou encore comme espion infiltré chez un clan adverse... On pourra tout autant s'investir dans des activités artisanales, comme récolteur de ressources ou comme commerçant. On encore comme prêtre : trois divinités sont vénérées sur l'île de Valnir et chacune ont leurs domaines de prédilection (Yggjur, le dieu des batailles, du pouvoir et de la mort ; Kerska, la déesse de la terre, de l'agriculture, de la fertilité, du sexe et de l'amour ; et enfin Tjosull, le dieu de la forge, des inventions et du commerce), obligeant à faire des choix pour profiter de leur bénédiction et entretenir de bon contact avec telles ou telles factions religieuse.

Mais au-delà d'un contenu qu'on nous promet riche et varié, la principale originalité de Valnir Rok tient peut-être à son caractère hybride, cherchant à concilier jeu de rôle et jeu de survie. Car si les jeux de survie sont traditionnellement plutôt libres et ouverts (non linéaires et sans quêtes), Valnir Rok intègre une composante de jeu de rôle : des quêtes sont disponibles dans l'univers de jeu, parfois associées à des PNJ.

Pour concilier deux composantes de prime abord plutôt antinomiques, le développeur imagine des PNJ régis par une intelligence artificielle hybride : ils ont un comportement qui leur est propre (des fonctions à remplir comme dans la plupart des jeux de survie), mais peuvent aussi les interrompre pour déclencher des actions scriptées, notamment liée à des quêtes (pour discuter avec un joueur et le guider vers une zone précise, par exemple, qui pourra avoir évoluer selon l'action des joueurs précédemment), le faisant rompre avec sa routine traditionnelle. Le développeur voit dans ces quêtes l'occasion d'aiguiller les (nouveaux) joueurs, notamment vers certaines des composantes du jeu à côté desquelles les joueurs distraits pourraient passer.
En outre, le studio allemand imagine des fonctions permettant aux joueurs de concevoir eux-mêmes des quêtes, qui seront alors proposées aux autres joueurs (par l'intermédiaire de PNJ ou non). On imagine qu'un artisan pourra notamment proposer, à un explorateur, la délicate mission de lui trouver une ressource rare par exemple.

Reste à déterminer si cette dimension jeu de rôle sera suffisante pour démarquer Valnir Rok des moult autres jeux de survie déjà disponibles... On devrait quoi qu'il en soit pouvoir juger sur pièce dès la rentrée, avec une première mouture jouable du jeu en ligne. D'ici là, Valnir Rok devrait se dévoiler un peu plus concrètement dans le cadre de la gamescom 2017 de Cologne, à partir du 20 août prochain.