Dans Conan Exiles, les personnages peuvent révérer une divinité pour profiter de bénédiction. Mais le choix n'est pas anodin : prier un dieu, c'est rejoindre une faction et parfois devoir suivre des préceptes bien précis.
Actuellement en développement chez Funcom, Conan Exiles plonge le joueur dans un univers barbare et brutal : le joueur incarne un condamné, exilé dans une contrée désertique où il devrait survivre à la fois avec et contre les autres joueurs, en plus de devoir concilier avec une faune hostile et des hordes (de PNJ) organisant des raids dans l'univers de jeu.
Le jeu reprend ainsi quelques-uns des mécanismes traditionnels des jeux de survie, mais pour éviter des « assauts à vue » (que les joueurs attaquent tout ce qui bouge sans discernement comme c'est parfois le cas dans certains jeux de survie), le développeur imagine un système de faction reposant sur notamment sur les religions de l'univers de Robert E. Howard.
Dans Conan Exiles, les joueurs pourront donc choisir une divinité et la vénérer en échange de quelques bénédictions. Les dieux de Conan Exiles sont néanmoins aussi brutaux et cruels que les personnages, et réclament donc des preuves de dévotion, notamment sous forme de sacrifices. Les combattants pourront notamment prélever le coeur de leurs opposants vaincus pour en faire des offrandes sur les autels de certaines divinités du titre et ainsi profiter de bénédictions de plus en plus puissantes. De même, prier certaines divinités octroie quelques bonus : par exemple, en vénérant Set, le dieu serpent (maléfique), les reptiles du jeu reconnaitront le personnage comme un allié et ne se montreront pas agressifs.
Mais au-delà des bénédictions, le choix d'une divinité n'est pas anodin. Dans le dernier numéro de Game Informer, le développeur souligne que les divinités « dictent leurs principes et orientent les actions des joueurs tout au long du jeu » et que choisir une divinité revient aussi à respecter quelques principes et à opter pour une faction -- dont certaines peuvent s'allier ou s'affronter (par exemple, les adeptes de Set sont naturellement hostiles à ceux de Mitra et sacrifier des ennemis permet de profiter des largesses de son dieux, alors qu'à l'inverse, se montrer hostile envers ses condisciples pourra générer des pénalités). Et le choix d'une divinité peut aussi avoir des conséquences de gameplay : par exemple, les Darfarians sont cannibales pour des raisons religieuses. Selon le développeur, ils utilisent donc des armes contendantes « pour tuer leurs victimes sans endommager la viande et attendrir les chairs ». La religion impose ici un type d'armes et un style de jeu.
Pour autant et c'est sans doute tout aussi notable, un joueur peut abjurer sa religion et ainsi ne plus être soumis à ses préceptes (mais en renonçant aussi à certains bonus), tout en restant dans sa faction ou non. A chacun donc de faire ses choix et de les assumer.
Au-delà des spécificités de l'une ou l'autre des religions du titre, on comprend l'objectif du développeur : encourager les joueurs à interagir et à prendre position, à nouer des alliances et déclarer des guerres en fonction de leurs choix et en en assumant les conséquences, sans se contenter de simplement assaillir quiconque passe à portée d'épée.
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