Présentation du traqueur de Crowfall... rapide et silencieux

Alors que la date à laquelle Crowfall doit être officiellement dévoilé approche à grands pas (dans cinq jours, si l'on en croit le compte à rebours qui égrène les heures sur le site officiel), le studio ArtCraft Entertainment continue d'esquisser gameplay et contenu du MMO, et dévoile aujourd'hui un nouvel archétype de personnage jouable : le Stalker (le Traqueur), illustré ci-contre sous les traits d'un Elken, un peuple de cervidé humanoïde).
Sans surprise, le Traqueur se veut un archétype « rapide et silencieux », et se classe parmi les DPS à distance (à reste loin de l'ennemi pour lui infliger de lourds dégâts sans s'exposer, préférant s'assurer une bonne mobilité grâce à une armure légère qu'une défense efficace supposant une armure trop lourde). Il manie manifestement l'arc et profite logiquement d'un haut niveau de dextérité.
C'est ce qu'on découvre dans la présentation roleplay du Traqueur... et qui a le mérite de rappeler qu'un traqueur s'accompagne forcément d'un traqué et que la répartition des rôles n'est pas toujours celle qu'on croit.

Je pense que nous le tenons.
L'odeur du sang frais, toute proche. Là ! Une empreinte de main, laissée sur cet arbre.
Sans un bruit, je me meus tel un courant d'air. Deux doigts pointés vers la demi-lune et mes hommes se positionnent. Je le sais, sans avoir besoin de les voir.
Il est doué, cette fois. Un noble, peut-être ? Mais sans doute pas habitué à fuir pour sauver sa vie à travers les ruelles sombres et les étroites coursives. À quelle vitesse a-t-il quitté les rues pavées pour trouver refuge dans les bois ?
Toujours si arrogant ! Mais nous le trouverons, qu'il soit au milieu des arbres ou non. Les Veilleurs (the Watch) sont réputés. En ville, au sommet des montagnes ou au coeur des forêts, nous te trouverons.
Celui-ci ne passera pas l'aube. Si mes hommes doivent en perdre le sommeil, il le regrettera. Ils le feront souffrir.

Il se déplace vite, et silencieusement -- il ne porte pas d'armure ? Ou alors une cotte de mailles, peut-être même enchantée. Ce n'est peut-être pas sa première traque, après tout.
Mes hommes l'encerclent : deux à gauche et trois à droite... C'est donc là qu'il a choisi de mourir. Un solide vieux tronc noueux. Il a bien choisi.
L'odeur du sang versé, non loin. Trois doigts vers le ciel et un signe de la main : il est à moi.

J'approche de l'arbre, ma lame surmontée d'une garde en corne fermement en main. Je contourne l'obstacle pour l'atteindre... Un lièvre, fiché dans l'arbre à mi-hauteur, dont le sang coule le long du tronc et se répand au sol...
Oh, l'infâme malandrin est malin...
Trop tard, sa flèche transperce ma gorge.