Après Torchlight, Travis Baldree et Erich Schaefer dévoilent Rebel Galaxy

Après avoir fait leurs armes sur Diablo, HellGate ou Torchlight, Travis Baldree et Erich Schaefer dévoilent leur nouveau projet, Rebel Galaxy, un jeu d'exploitation spatiale tout dédié aux margoulins prêts à vendre leur équipage pour quelques crédits.

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On connait bien les noms de Travis Baldree et Erich Schaefer. Le duo a fait ses armes au sein de studios comme Blizzard (à la grande époque des premiers Diablo) ou Flagship, signant Hellgate: London et Mythos, avant de fonder Runic Games et d'y créer la licence Torchlight. On se souvient qu'en début d'année, les deux développeurs annonçaient néanmoins quitter Runic (laissé aux mains de Max Schaefer, le frère d'Erich) pour fonder un nouveau studio, Double Dommage Games.
Le duo affichait alors une ambition qui surprenait : fonder une toute petite structure, totalement indépendante et autonome permettant de se focaliser sur les projets du duo, sans contrainte. Travis Baldree et Erich Schaefer souhaitaient rompre avec le formalisme et l'administration d'une structure de poids pour remettre les mains dans le code et les graphismes, et laisser exprimer leur créativité.

Chacun se forgera son opinion sur les déclarations des deux développeurs (entre sincérité et volonté de surfer sur la vague indie), mais Double Dommage Games dévoile aujourd'hui le « projet secret » de Travis Baldree et Erich Schaefer : Rebel Galaxy.

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Station

Comme le titre l'indique, Rebel Galaxy plonge le joueur dans un univers de science-fiction, dans les tréfonds d'une galaxie futuriste. Le joueur y incarne un capitaine de destroyer (et on nous promet qu'il ne s'agit pas d'un petit vaisseau mais d'un bâtiment colossal et surarmé, susceptible de croiser au travers de systèmes solaires, de nébuleuses et autres champs d'astéroïdes -- générés aléatoirement) qui devra trouver sa place dans un monde sans foi, ni loi.
Car la principale originalité de Rebel Galaxy tient manifestement à son ton. Le jeu ne s'adresse pas aux héros en quête de gloire, mais plutôt aux mercenaires et contrebandiers prêts à vendre leur équipage pour quelques crédits supplémentaires.
Rebel Galaxy apparait donc comme un jeu d'exploration (on nous promet un univers massif mais manifestement fait d'instances), de commerce (l'économie est au coeur du gameplay) et d'action (les sensations de pilotages et l'intensité des combats spatiaux doivent être au rendez-vous), mais dans lequel il faudra se montrer malin et souvent sans scrupule. Le développeur donne un exemple : il pourrait être opportun d'écumer les bars mal famés d'un système pour glaner quelques informations, comme la position d'une épave à piller ou l'envoi récent d'un vaisseau de ravitaillement à destination d'une colonie à court de vivres. Le joueur malin pourra tenter de le prendre de vitesse pour écouler sa cargaison à bon prix. Le joueur un peu plus vil fera en sorte que le vaisseau n'arrive jamais à bon port et écoulera sa cargaison à prix exorbitant.
Évidemment, les capitaines dotés d'un certain sens moral pourront aussi s'exprimer, mais à leur risques et périls : par exemple pour venir en aide à vaisseau lançant un appel de détresse (avec le risque qu'il s'agisse d'un leurre) ou nouer des alliances avec d'autres capitaines pour exploiter une mine ou gérer une station. Mais le développeur souligne que toutes les alliances dans Rebel Galaxy sont fragiles. A chacun d'en tirer les conclusions.

On le comprend, Rebel Galaxy est un jeu de margoulins nous invitant à croiser la pire engeance de la galaxie pour faire du commerce (ou escroquer un extra-terrestre tentaculaire trop confiant) ou partir à l'aventure (en assurant ses arrières et son armement).
Au-delà des déclarations d'intention, on sera sans doute curieux de tester Rebel Galaxy sur pièce. Le jeu est attendu l'année prochaine sur Steam et PlayStation 4. D'ici là, il se dévoile un peu sur un site officiel disponible à cette adresse.

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