Atari ressuscite Alone in the Dark et lutte contre les ténèbres à plusieurs

En 1992, Alone in the Dark posait les bases du jeu d'aventure survival horror et plongeait le joueur dans un monde sombre et oppressant inspiré des nouvelles de H. P. Lovecraft. Plus de vingt plus tard, en quête d'un second souffle, le groupe Atari profite aujourd'hui de la PAX Prime de Seattle pour annoncer la résurrection de la licence et le développement d'Alone in the Dark - Illumination -- à mi-chemin entre hommage au genre et exploitation d'une thématique actuellement en vogue, via un titre réalisé avec l'Unreal Engine 4.

Si le premier opus de la série plongeait le joueur dans la moiteur de la Louisiane, au coeur du manoir de feu Jeremy Hartwood pour enquêter sur sa mort, ce nouvel opus nous conduit à Lorwich, petit ville industrielle de Virginie, désertée après un énigmatique accident ayant frappé les mines qui faisaient vivre la population. La région effraye les autochtones et on murmure que le brouillard qui couvre la ville cache quelque créature maléfique... Il faudra enquêter et repousser l'effrayante Obscurité qui envahit les lieux.
Dans Alone in the Dark - Illumination, le joueur n'est pas seul face aux ténèbres. Après avoir choisi sa classe (parmi les descendants des personnages du premier opus, le chasseur qui manie les armes à feu, la sorcière qui contrôle les arcanes surnaturelles, le prêtre capable de soigner et purifier ou encore l'ingénieure pouvant construire des appareils complexes), on pourra s'aventurer dans Lorwich et ses mines pour explorer un environnement qu'on nous dit dynamique et peuplé d'une engeance bestiale. Outre un peu d'astuce et une certaine capacité d'exploration, le jeu revendique un gameplay d'action (conçu par le studio FPS Pure) alors que les joueurs pourront compter sur leur pouvoir d'Illumination (inspirant le titre) pour repousser les ténèbres et créer des zones sûres.

En attendant un lancement prévu cet automne, Alone in the Dark - Illumination se dévoile (un peu) sur un site officiel accessible à cette adresse. On pourra notamment s'inscrire pour suivre les évolutions du projet.