Si No Man's Sky intègre des « vaisseaux et des armes, des combats et du commerce », le jeu du studio Hello Games laisse une place prépondérante à l'exploration d'un monde comptant 18 446 744 073 709 551 616 planètes possibles.
No Man's Sky s'est encore peu dévoilé mais le jeu du petit studio Hello Games suscite déjà une vraie curiosité, notamment du fait de son univers généré de façon procédurale (chaque élément visible à l'écran, comme une petite planète aux confins de l'univers, est tangible et peut être exploré avec sa faune et sa flore spécifiques), permettant aux joueurs de s'aventurer dans un « monde potentiellement illimité ».
« Illimité » ? Pas tout à fait si l'on en croit le développeur Sean Murray qui présentait son jeu dans le cadre de la gamescom et en rend compte sur le blog PlayStation. Le monde de No Man's Sky ne compte que « 18 446 744 073 709 551 616 planètes possibles », soit 18 trillions de planètes à visiter (chacune d'elle est unique) ou encore 585 milliards d'années d'exploration à raison d'une planète découverte chaque seconde. Saperlotte !
Mais au-delà des chiffres démesurés, ils illustrent sans doute le potentiel des technologies procédurales en matière de création d'univers virtuels et de leur exploration. Sean Murray lui-même se dit parfois surpris lors de la découverte d'environnements dont il ne soupçonnait pas l'existence.
« Mon moment favori dans le cadre du développement de No Man's Sky remonte à quelques mois. David avait ajouté des créatures quadrupèdes dans le jeu (il insiste pour qu'on les appelle des ungulates), Hazel avait ajouté un système climatique et Ryan avait appliqué le système de collision à l'ensemble des arbres (ce qui est parfois difficile à gérer quand vous vous retrouvez au coeur d'une forêt). Je n'avais pas vu ces nouveautés et je volais dans l'univers, pour faire quelques captures d'écran. J'ai approché la surface d'une planète et soudainement, il a commencé à pleuvoir. Alors que j'atterrissais, j'ai effrayé des sortes de daims qui se sont enfuis dans les bois, esquivant les arbres. C'était une vraie surprise pour moi, parce que je n'avais vu aucun de ces éléments avant. Mais j'ai surtout vraiment eu le sentiment de découvrir réellement un nouveau lieu. Personne d'autre ne l'avait vu avant moi, et je ne savais pas si je devais crier mon enthousiasme ou simplement le garder pour moi. »
Aujourd'hui, les technologies procédurales ne sont sans doute pas (encore) la panacée dans la mesure où on les sait très gourmandes en ressources. Mais elles posent néanmoins les bases de mondes à la fois gigantesques et surprenants particulièrement propices à l'exploration -- on en imagine volontiers le potentiel dans le cadre de MMO.
Et No Man's Sky devrait en offrir un aperçu, promettant « bien sûr des systèmes de combats, de commerces, des armes et des vaisseaux pour en faire le coeur du jeu », mais aussi des « moments de découverte paisible de l'univers ». Une composante indispensable, selon Sean Murray.
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