Un jeu peut révéler des possibilités encore insoupçonnées en passant entre les mains des joueurs. Dans le cas de SimCity, les adeptes du modding désormais autorisé voient leur marge de manoeuvre particulièrement restreinte.
Le modding peut faire découvrir des jeux sous un nouveau jour, comme l'a souvent montré la licence SimCity. On va toutefois éviter de s'enflammer car pour le dernier épisode de la série sorti en 2013, le studio Maxis et l'éditeur Electronic Arts ont posé des choix de conception visant à enrichir l'expérience de jeu notamment par l'ajout de fonctionnalités en ligne, au prix de certaines contraintes.
La question de la création et du partage de contenu se posait déjà pour Maxis en octobre dernier, c'est cette fois celle du modding désormais autorisé qui est abordée sur le blog officiel. Enthousiastes à l'idée de voir la communauté produire du contenu, souvent vital pour un jeu sur le long terme, Maxis et EA vont néanmoins poser certaines conditions pour pouvoir proposer des mods sur SimCity.
Ainsi les modifications effectuées sur le jeu ne devront pas altérer l'intégrité du gameplay ou influencer le classement mondial. On respectera les règles de bienséance pour proposer du contenu accessible même aux plus jeunes. On ne touchera pas aux fichiers .com, .exe, .dll ou autres fichiers exécutables. Et dans tous les cas, EA se réserve le droit d'autoriser ou non les mods.
Ces contraintes vont donc limiter les possibilités des adeptes du modding, d'autant plus que leurs réalisations devront être distribuées gratuitement. Pour enrichir son expérience de jeu sur le dernier épisode de SimCity, il faudra donc passer par le disque additionnel, tel que Villes de Demain disponible depuis novembre dernier.
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