Un petit actionnaire entendait bloquer la cession d'Activision Blizzard (car non entérinée par un vote) et les juges américains lui donnaient raison. La Cour suprême du Delaware casse la décision et autorise la transaction.
On l'a noté, en juillet dernier, Vivendi annonçait la cession d'Activision Blizzard - qui rachète ainsi son indépendance pour 8,2 milliards de dollars. Petit grain de sable dans l'opération : un petit actionnaire, Douglas M. Hayes, contestait le bon déroulement de la transaction (les petits actionnaires n'ont pas été consultés pour entériner la décision) et obtenait le gel de la transaction devant les tribunaux du Delaware.
Manifestement, on n'interrompt pas si facilement un deal à huit milliards. Activision Blizzard faisait appel de la décision des juridictions de première instance et la Cour suprême du Delaware vient de donner raison à l'éditeur américain. En appel, les juges cassent la décision de première instance, autorisent donc la transaction et, par voie de communiqué, Vivendi annonce vouloir « finaliser la cession de la majeure partie de sa participation dans Activision Blizzard aux alentours du 15 octobre » prochain.
Et manifestement, les marchés financiers se satisfont de la décision de justice : l'action d'Activision (valorisée à 13,60 dollars à l'occasion de la cession en juillet dernier) vaut aujourd'hui 17,05 dollars sur le Nasdaq. Bobby Kotick et son consortium d'investisseurs (les principaux bénéficiaires de la transaction acquérant 172 millions d'actions) ont donc fait une bonne affaire.
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