City of Titans, suite spirituelle de City of Heroes, lance sa campagne de financement

On se souvient de l'histoire : en novembre 2012, NCsoft fermait définitivement City of Heroes et son développeur, Paragon Studios. Pour autant, les joueurs du MMO de super héros n'en restaient pas là : ils se mobilisaient contre la fermeture du jeu, et comme NCsoft se montrait inflexible, la communauté des ex-joueurs de City of Heroes décidaient de concevoir son propre MMO de super héros, avec et pour la communauté.
Nombreux sont ceux qui y voyaient un doux rêve n'ayant que peu de chances de se concrétiser. Pour autant, l'année dernière, les joueurs créaient le studio Missing Worlds Media et fédéraient une équipe faite d'étudiants, d'amateurs ou de professionnels ayant du temps libre pour initier le développement du « Projet Phoenix » (le titre provisoire du projet). Un an plus tard, le projet a évolué, le développement va bon train sur la base de l'Unreal Engine et est maintenant baptisé City of Titans, se voulant le nouveau havre des héros en quête d'un foyer.

Aujourd'hui, pour pérenniser le développement communautaire de City of Titans, Missing Worlds Media est en quête de fonds (notamment pour assurer le coût administratif du projet, des licences utilisées ou encore du matériel, des serveurs et de la bande-passante). Un coût total évalué à 320 000 dollars, que MWM espère trouver auprès des joueurs dans le cadre d'une campagne de financement participatif initiée sur Kickstarter - de quoi finaliser le projet et vendre des boîtes de jeu (mais sans abonnement) pour ensuite assurer l'exploitation grâce à une boutique d'objets cosmétiques.
On ignore si le projet arrivera à terme (en quelques heures, 10% de la somme a été réunie), mais l'équipe en charge du projet semble particulièrement motivée : elle conclue, un brin emphatique, « ils disaient que nous n'avions aucune chance, ils disaient que nous devrions nous trouver un nouveau foyer. C'est ce que nous avons fait. Nous l'avons simplement érigé nous-mêmes. Parce que nous osons penser l'impossible. Parce que nous sommes des héros et que c'est ce que nous faisons. »