KickStarter UK dresse un premier bilan : 2,5 millions d'euros en un mois

Les plateformes de financements collaboratifs et communautaires (invitant une masse de petits investisseurs à se fédérer pour financer de grands projets) sont-elles l'avenir de l'investissement ? On se gardera bien d'émettre un avis catégorique, mais Kickstarter (leader du secteur et gros pourvoyeur de fonds pour l'industrie - indépendante - du jeu vidéo) est en plein essor et revendique aux États-Unis le financement de plus de 30 000 projets, grâce aux donations de 2,5 millions d'internautes ayant mobilisé quelque 350 millions de dollars à ce jour.
Un résultat impressionnant qui pousse la plateforme à se décliner et, le 31 octobre dernier, le groupe lançait KickStarter UK, la version britannique du concept, visant à encourager les financements de projets locaux (nationaux, mais aussi régionaux, voire communaux). En attendant une version spécifiquement française ? Peut-être (en France, la plateforme Ulule vise déjà le même objectif).

Et manifestement, les sujets britanniques sont tout aussi enclins à investir que leurs homologues nord-américains puisque KickStarter UK dresse un premier bilan de ses activités et revendique, en un moins d'activité, la collecte de quelque 2,5 millions d'euros (soit, nous dit-on, £48 levé chaque minute) par plus de 45 000 investisseurs (39% de britanniques, 23% venant du reste de l'Europe, d'Allemagne, de Suède et de France en tête), intéressés par 400 projets d'horizons divers (même si à cette heure, seuls 30 ont néanmoins atteints les objectifs qu'ils s'étaient fixés).
On si l'on ignore quel sera l'avenir de ce type d'activité, les concurrents de KickStarter commence à s'organiser. Dans la foulée du lancement de KickStarter UK, les Britanniques Crowdfunder et Peoplefund.it (deux autres plateformes de financements) annonçaient leur fusion afin de mieux rivaliser avec le géant américain.