TF1 signe avec ProSiebenSat.1 pour se lancer dans le MMO free-to-play

Comme nombre d'acteurs industriels des médias traditionnels, TF1 s'intéresse au marché du jeu en ligne. Le groupe français vient de signer avec ProSiebenSat.1 et intègre notamment DC Universe Online à son portail de jeux.

Superman

On le constate depuis déjà quelques années, les groupes de médias traditionnels investissent la sphère des médias numériques afin de diversifier leurs activités. Nombreuses sont donc les chaînes de télévisions à lorgner vers le jeu en ligne : des jeux occasionnels liés aux émissions des chaînes, mais aussi de plus en plus de « vrais » jeux vidéo en ligne permettant aux chaînes de s'affranchir de leur seule programmation (pour ne pas avoir à abandonner un jeu quand un programme télévisé s'arrête par exemple).
C'est notamment la stratégie que suit ProSiebenSat.1, le géant allemand des médias qui s'est offert l'année dernière le studio Burda et son portail de jeux Alaplaya, avant de signer un partenariat d'édition avec Sony Online (ProSieben exploite dorénavant les MMO de Sony Online sur le territoire européen).

Le 2 août dernier, ProSiebenSat.1 faisait un pas supplémentaire dans le secteur du jeu en ligne en signant avec le groupe français TF1 (la première chaîne télévisée d'Europe, dit-on) et sa filiale eTF1, en charge des activités numériques du groupe. La plateforme MyTF1.fr, qui propose déjà plusieurs jeux en ligne et MMO free-to-play sur son portail (comme le Battlestar Galactica Online de Bigpoint par exemple), s'enrichit donc maintenant des jeux du catalogue de ProSieben (Florencia, LOCO ou encore Argo Online, entre autres).
Et pour donner de l'envergure à son portail, TF1 annonce vouloir y proposer aussi des MMOG « AAA » (à gros budget), à raison d'un gros nouveau titre chaque trimestre. Pour débuter cette série, TF1 propose donc le MMO de super héros DC Universe Online sur son portail et en fait la promotion sur son antenne.
Fort de cette stratégie, TF1 espère ainsi toucher les « 25 millions de joueurs potentiels en Europe » et monétiser l'activité de « 10% d'entre eux » au travers des boutiques en ligne des jeux. Un nouveau marché manifestement attractif pour les acteurs traditionnels du secteur.

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