Un trimestre contrasté pour Electronic Arts
Electronic Arts vient de publier ses résultats financiers de son premier trimestre fiscal 2012 (clos le 30 juin 2011) et affiche des résultats contrastés.
Au cours du trimestre, l'éditeur américain affiche un chiffre d'affaires de 999 millions de dollars (contre 815 millions au cours du même trimestre l'année dernière), pour un bénéfice net de 221 millions de dollars (contre 96 millions lors de l'exercice précédent). Des chiffres en hausse, donc, mais très largement portés par des « éléments exceptionnels ». Hors ces éléments exceptionnels, le chiffre d'affaires d'Electronic Arts atteint les 524 millions de dollars (en baisse au regard des 539 millions réalisés lors du même trimestre en 2010) et creuse encore ses pertes (à hauteur de 123 millions de pertes, contre « seulement » 96 millions l'année dernière).
Des résultats en demi-teinte, donc, renforcés par les prévisions de baisses du groupe pour le prochain trimestre, qui peinent à convaincre les actionnaires (ce matin, le cours d'Electronic Arts s'échange à la baisse).
On notera néanmoins que les activités « digitales » du groupe occupent une place croissante dans les résultats d'EA et devraient continuer à progresser notamment grâce à l'acquisition récente du studio PopCap Games (le développeur de Bejeweled) et au lancement de Star Wars The Old Republic distribué sur sa plateforme Origin (le MMORPG n'apparaît néanmoins pas sur le planning de sorties 2011 d'EA - mais le groupe explique cette absence par une date de lancement prévue autour des « fêtes de fin d'année » correspondant peu ou prou aux États-Unis, à la période allant de Thanksgiving fin novembre au Nouvel An).
Une progression qui explique aussi sans doute la volonté du groupe de développer à l'avenir ses « services à abonnement ». Au lieu d'acheter ponctuellement des jeux, les joueurs pourraient s'abonner mensuellement ou annuellement pour profiter de l'ensemble du catalogue du groupe (un bon moyen de générer des revenus récurrents et de se focaliser sur les mises à jour de jeux existants plutôt que sur le développement régulier de nouveaux titres - un nouveau FIFA chaque année, par exemple, pour une licence qui peine parfois à se renouveler). À l'heure du Free to Play, l'abonnement a peut-être encore de beaux jours devant lui.
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