Dark Millennium Online ne se joue pas comme un MMO

On le sait, la semaine dernière, les équipes du studio Vigil Games étaient à Cologne à l'occasion de la GamesCom pour dévoiler la nouvelle bande-annonce de Warhammer 40000: Dark Millennium Online et présenter les grandes lignes du gameplay du MMO.
Et selon Tim Campbell, producteur exécutif du jeu qui répond à Rock Paper Shotgun, Dark Millennium Online « ne se joue pas comme un MMO » traditionnel.

« L'une des première choses que nous avons comprise est qu'appliquer des combats avec des armes à feu dans un MMO ne fonctionne pas. Vous pouvez imaginer un tank avec un flingue ? Ca n'a aucun sens. Et parce que la licence est vraiment viscérale et puissante, nous avons souhaité nous concentrer sur l'action. Le jeu est donc bien plus axé sur l'action [que les autres MMO]. Mais nous ne souhaitons pas encore en parler.
Les MMO sont très reconnaissables. Ils ont tous les mêmes choses en commun. Ils ont des millions de boutons, vous ciblez les adversaires et vous les attaquez et tout ceci est très identifiable. Mais grâce à notre présentation et notre interface, si vous passez devant notre jeu, vous ne le verrez pas comme un MMO. A ce niveau, il ne se joue pas comme un MMO. »

Et de poursuivre : le jeu est axé sur l'action, mais « ce n'est pas du tir hardcore ». « S'il y a WoW d'un côté du spectre et Devil May Cry de l'autre », Dark Millennium Online « n'est pas WOW mais n'est pas Devil May Cry non plus ». Il faudra s'en contenter pour l'instant mais plus d'informations sur l'univers du jeu et le combat à distance devraient être dévoilées « avant la fin de l'année ».
Et lorsqu'on interroge Tim Campbell sur la forme que prend l'univers de DMO (notamment en comparaison avec le Warhammer Online de Mythic ou sur la place grandissante des instances), il précise « qu'il y a tout de même un monde ouvert » dans Dark Millennuim Online. Il affirme que l'équipe de développement a « conçu un petit système dans l'univers dans lequel se trouve notre jeu, et [que] plusieurs planètes sont contestées, d'autres non, alors que d'autres encore sont juste des champs de batailles ». « Il y a donc de nombreux espaces ouverts, explorables, mais il y a aussi beaucoup de choses personnalisées et scriptées ».