Des chiffres en berne, mais du jeu en ligne

Electronic Arts vient de publier ses comptes trimestriels et affiche une nouvelle fois des pertes. Pour autant, l’éditeur revendique de gros projets en ligne.

Electronic Arts vient de publier ses résultats trimestriels et, une fois encore, annonce des pertes (à hauteur de 82 millions de dollars – ou 59,7 millions d'euros), même si les plans de redressements engagés ses derniers mois portent leurs fruits selon l’exécutif du groupe (EA affichait 641 millions de dollars de pertes l’année dernière à la même époque).
Le créateur des Sims ou de Spore renvoie néanmoins ses dividendes distribués à la baisse... Sanction immédiate des investisseurs : l’action du groupe perd 8,40% et les observateurs du secteur envisagent déjà des possibilités de rachats du groupe.

Sur un plan plus ludique, EA compte se refaire une santé financière grâce aux ventes Mass Effect 2 (Bioware) et promet « quelque chose de grand » pour la licence. Si aucune précision n’est encore avancé, on murmure que le jeu pourrait être décliné dans des versions en ligne et multijoueur...
Le jeu online semble être quoiqu’il en soit l’une des prochaines priorités du groupe. Electronic Arts revendique 1,9 millions d’abonnés sur l’ensemble de ses jeux en ligne (MMO et casual games compris – notamment ceux de la plateforme POGO.com ou du studio Playfish récemment acquis), entend miser sur le PDLC (le contenu vendu à l’unité, avec un « P » pour « premium ») et se dit satisfait de ses jeux en ligne de sports « free to play » (le jeu de football FIFA Online et le jeu de golf Tiger Woods PGA TOUR Online actuellement en bêta-test).

A plus long terme, Electronic Arts mise surtout sur Star Wars The Old Republic. John Riccitiello, CEO d’EA, annonce des investissements substantiels en R&D pour le prochain MMO (selon le CEO, « les MMO coûtent deux à six, voire sept fois plus chers qu’un jeu de premier ordre classique »), mais espère un retour sur investissement en conséquence, notamment grâce au poids de la licence Star Wars (pour faire venir les joueurs) et au savoir-faire de Bioware (pour les fidéliser).

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