La rentabilité de la gratuité
Voici quelques semaines, Turbine faisait évoluer le modèle économique de Dungeons and Dragons Online. Le MMO coopératif est maintenant disponible aux Etats-Unis en libre téléchargement et sans abonnement (en « free to play »). Et selon Fernando Paiz (producteur exécutif) interrogé par Ars Technica, les résultats de cette évolution ont « dépassé les objectifs initiaux » de Turbine.
Selon le studio, « des centaines de milliers de nouveaux joueurs jouent gratuitement, avec un fort pourcentage d’utilisateurs de la boutique » d’objets virtuels (qui finance le MMORPG). Le jeu aurait même enregistré une hausse de « 40% des abonnements ». Et pour l’éditeur, la démarche semble rentable puisque qu’une « grosse proportion des joueurs dépense plus de 15$ par mois » (le montant de l’abonnement mensuel), repoussant ainsi « le plafond de dépenses » des joueurs. Pour certains utilisateurs, la « gratuité » s’avère donc plus onéreuse que le jeu payant.
Dans ce contexte, Fernando Paiz explique l'engouement pour DDO: Unlimited par la liberté laissée au joueur (qui peut choisir de dépenser ou non). Le producteur rappelle que les joueurs jouent essentiellement pour la communauté et que la gratuité permet de retrouver plus facilement ses connaissances de jeu, tout en encourageant le jeu occasionnel.
A l’heure où l’on s’interroge sur la saturation du marché du MMO « free to play », DDO: Unlimited semble donc tirer son épingle du jeu.
La version francophone de DDO, exploitée par Codemasters, reste soumise au paiement d'un abonnement mensuel. DDO: Unlimited est néanmoins ouvert aux joueurs européens, en version anglaise et sur des serveurs américains.
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Activités | Développeur de jeux vidéo, distributeur de jeux vidéo |
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1994 |
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