John Riccitiello rachète une partie de sa société
Voici quelques jours, Electronic Arts, l'un des géants mondiaux du jeu vidéo, publiait ses comptes trimestriels et annonçait des pertes suivies d'un plan social. Depuis cette publication vendredi dernier, l'action du groupe a perdu 18% de sa valeur et la confiance des investisseurs s'est manifestement émoussée.
Très méchamment, l'analyste Michael Pachter écrivait qu'à l'inverse d'Activision Blizzard qui a su limiter la baisse de son cours de bourse, Electronic Arts souffre d'une « mauvaise gestion, s'avère incapable de répondre aux attentes tout en faisant montre d'un certain mépris pour les investisseurs ».
La situation d'Electronic Arts apparaît telle que le Wall Street Journal, dont les propos sont rapportés par Kotaku, envisage déjà le rachat du deuxième groupe mondial de jeux vidéo par exemple par Disney (Electronic Arts, qui était encore évalué à 19 milliards de dollars il y a quelques année, ne vaudrait aujourd'hui plus « que » 7,7 milliards - une bonne affaire, en somme).
Il conviendra peut-être néanmoins de pondérer : on se souvient que Michael Pachter s'était déjà montré féroce à l'encontre d'Electronic Arts. Il estimait par exemple que le MMO d'EA, Warhammer Online, ne pourrait menacer Wrath of the Lich King, l'extension de World of Warcraft... Opinion forgée sur la base de témoignages recueillis auprès des visiteurs de BlizzCon, la convention de Blizzard. Par ailleurs, les analystes Wedbush Morgan et Janco Partners maintiennent une « opinion positive » quant à Electronic Arts.
Quoiqu'il en soit, même si les risques d'acquisitions sont aujourd'hui purement hypothétiques, ils semblent néanmoins suffisamment interpeller John Riccitiello, CEO d'Electronic Arts, pour qu'il rachète 42 500 actions... de sa propre société pour un peu plus d'un million de dollars afin d'éviter ainsi une prise de participation extérieure.
Entre autres projets pour relancer EA, John Riccitiello annonce un fort investissement dans des solutions de distributions dématérialisées et le lancement de titres « free to play », notamment en Asie.
Sur le même sujet :
Activités | Développeur de jeux vidéo, distributeur de jeux vidéo, éditeur de jeux vidéo, exploitant de jeux vidéo |
---|---|
Création |
1983 |
Pays d'origine | États-Unis d'Amérique |
-
Le free-to-play et les microtransactions dans le collimateur des associations de consommateurs européennes 3612 septembre 2024
-
2 avril 2024
-
3 mars 2024
-
11 novembre 2023
-
17 septembre 2023
Réactions (7)
Afficher sur le forumPas de compte JeuxOnLine ?
Créer un compte